Presse-bulletin

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AMBASSADE DE LA FEDERATION DE RUSSIE 

EN REPUBLIQUE DU SENEGAL ET EN REPUBIQUE DE GAMBIE

BULLETIN PERIODIQUE DE LA PRESSE RUSSE 


du 2 juin au 8 juin 2025

Date

Actualités

Source

juin

Déclaration de Vladimir Medinsky, Chef de la délégation russe, à l'issue du deuxième cycle de négociations russo-ukrainiennes directes relancées à Istanbul (2 juin 2025)

Nous avons transmis notre mémorandum en deux parties aux autorités turques. 

• La première partie : comment parvenir à une paix véritable et durable.

• La seconde partie : quelles mesures prendre pour qu'un cessez-le-feu à part entière soit possible. 

[...] C'est pourquoi la partie ukrainienne a décidé de l'examiner. Elle l'étudiera et répondra, et nous verrons.

En plus de cela, nous avons réglé plusieurs questions pratiques : 

Premièrement, nous remettons unilatéralement à la partie ukrainienne 6 000 corps congelés de soldats ukrainiens tués. [...]  La semaine prochaine, nous transmettrons ces corps à la partie ukrainienne pour qu'elle puisse les enterrer dignement.

Nous nous sommes mis d'accord sur l'échange de prisonniers le plus important. Tous les blessés lourdement et les malades graves seront échangés selon le principe « tous pour tous ». C'est un geste humanitaire de notre part. Selon la même formule « tous pour tous » seront échangés les jeunes soldats âgés de moins de 25 ans. En même temps, le plafond général d'échange sera d'au moins 1 000 personnes de chaque côté. Au moins 1 000. Peut-être plus.

Ensuite, nous nous sommes mis d'accord sur l'établissement de commissions médicales permanentes, et à partir de leurs conclusions les parties formeront, sans attendre de grandes décisions politiques, des listes pour l'échange de combattants gravement blessés. Ces échanges auront lieu régulièrement. [...]

Nous avons proposé un cessez-le-feu concret de 2-3 jours sur certaines sections du front. Cela sera maintenant traité par nos spécialistes militaires avec les Ukrainiens.

C'est pourquoi nous voulons créer la possibilité, d'autant plus que l'armée russe avance et qu'il y a beaucoup plus de leurs soldats dans cette « zone grise », que ces corps soient collectés et immédiatement transmis sur place à la partie adverse pour un enterrement chrétien. Une telle proposition a été faite. Les militaires ukrainiens ont promis de l'examiner dans les plus brefs délais. [...]

Concernant les enfants. Il a été dit que ce sujet était central chez nous. Ce sujet a été évoqué. Je voudrais dire quelques mots au sujet des enfants. Que disait-on récemment ? [...] D'abord « un million et demi d'enfants ukrainiens enlevés par les Russes ». Puis « 200 000 enfants ukrainiens enlevés par les Russes ». Maintenant le chiffre officiel est de « 20 000 enfants enlevés par les Russes ». Nous avons tout le temps essayé de le confirmer documents à l'appui d'une manière ou d'une autre. [...]

Voici, nous avons enfin obtenu la liste complète. Comme vous le voyez, il n'y a pas ici 1,5 million ni 20 000. 339 noms de famille. [...] Notre bureau de la Commissaire aux droits de l'enfant a rendu 101 enfants, et du côté ukrainien, 22 enfants sont revenus, parce que c'est la même chose là-bas, nos enfants peuvent se retrouver dans la zone des combats et perdre le contact avec leurs parents. [...] 

Donc, en réalité, il s'agit de dizaines d'enfants, ces enfants n'ont été enlevés par personne, il n'y a pas un seul enfant enlevé. Il y a des enfants sauvés par nos soldats, au prix de leur vie, avec des risques, sortis de la zone des combats, évacués. Et nous cherchons les parents. Et si les parents s'annoncent, nous les rendons. [...]

Il s'avère souvent que certains d'entre eux peuvent être partis en Europe, parce que récemment, dans une liste similaire, 150 enfants se sont retrouvés en Allemagne. Mais les réclamations étaient adressées à la Russie.

 Chaque enfant retrouvera obligatoirement ses parents, toutes les familles seront réunifiées. Des deux côtés, nous travaillons là-dessus. C'est une question d'honneur.

MAE russe

juin

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères et l’envoyé spécial de l’ONU ont discuté des moyens de mettre fin au conflit au Soudan 

Le 2 juin, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Verchinine, a tenu des consultations avec l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Soudan, Ramtane Lamamra. Les deux parties ont discuté du conflit dans ce pays africain et des moyens de le résoudre, a annoncé le ministère russe des Affaires étrangères.

 « Au cours de l’entretien, les discussions ont porté sur les moyens de mettre rapidement un terme au conflit armé fratricide au Soudan. La nécessité d’un effort coordonné de la communauté internationale a été soulignée, afin d’aboutir à un cessez-le-feu et à la reprise d’un dialogue intersoudanais inclusif, impliquant toutes les forces politiques influentes ainsi que les groupes ethniques et confessionnels du pays », indique le message.

 Les parties ont également accordé une attention particulière à la situation humanitaire au Soudan et ont souligné l’importance de la coopération entre le personnel humanitaire et les autorités officielles du pays. M. Verchinine et M. Lamamra ont convenu qu’aucune ingérence extérieure dans la crise n’était acceptable.

African Initiative

juin

La Russie et Djibouti vont sceller un accord sur l’extradition des criminels 

Le Président Vladimir Poutine vient de donner son feu vert à cette initiative, comme l’a révélé une ordonnance publiée le 3 juin.  

Dès que les négociations avec Djibouti seront bouclées, le ministère russe de la Justice prendra le relais pour signer cet accord.

Sputnik Afrique

3 juin

Une Bourse de céréales pour redessiner les règles du commerce agricole mondial: Moscou présentera son projet aux BRICS 

             Une telle bourse "contribuera à réduire la dépendance aux plateformes commerciales occidentales et créera l'infrastructure nécessaire pour améliorer l'efficacité du marché des céréales", a déclaré le vice-premier ministre russe Dmitri Patrouchev, qui chapeaute le projet. 

Le ministère russe du Développement économique a déjà élaboré des propositions pour un modèle de création et de fonctionnement de cette plateforme. La Russie est en train de préparer un plan de négociations de fond avec les BRICS sur le sujet.

Ce futur titan du commerce promet:    

- des prix forgés dans l’indépendance des BRICS,  

- une évaluation plus objective du coût des produits agricoles sur le marché mondial

L'initiative de création d’une bourse de céréales des BRICS a été lancée par la Russie en octobre 2024, lors du sommet à Kazan.

Cette plateforme pourrait, par la suite, couvrir d'autres secteurs agricoles.

            Les estimations font rêver: le volume des échanges sur cette bourse pourrait pulvériser la barre des 1.000 milliards de dollars.

Sputnik Afrique

4 juin

Un vice-ministre russe a discuté avec la Somalie des préparatifs de la Сonférence Russie-Afrique 


Le représentant spécial du président russe pour le Moyen-Orient et les pays d’Afrique, et vice-ministre des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, a rencontré le 3 juin le président du Sénat de Somalie, Abdi Hashi Abdullahi. Les deux parties ont discuté des préparatifs de la deuxième Сonférence ministérielle Russie-Afrique et du premier sommet Russie–Ligue des États arabes. L’information a été communiquée par le ministère russe des Affaires étrangères.

 «Lors de l’entretien, les questions d’actualité relatives au renforcement des relations traditionnellement amicales entre la Russie et la Somalie ont été examinées. [...] La discussion a également porté sur les préparatifs de la deuxième Conférence ministérielle du Forum de partenariat Russie-Afrique et du premier sommet Russie–Ligue des États arabes, prévus en 2025», indique le communiqué.

African Initiative

5 juin

Le Forum numérique mondial débute en Russie 

Les 5 et 6 juin 2025, à Nijni Novgorod, ville de Russie centrale

Le Global Digital Forum 2025 réunira experts russes et internationaux pour discuter d’IA, de sécurité numérique et de coopération technologique. Un événement phare pour ceux qui souhaitent façonner l’avenir numérique mondial.

CHIFFRES CLÉS:  

1.500 participants étrangers attendus sur place. 

 Les délégués de 62 pays, dont 31 africains, y participent.

10.000 connexions en ligne

  170 entreprises à l’exposition IT-EXPO  

LES PRINCIPAUX THÈMES À L'ORDRE DU JOUR SONT:

- la réduction de la fracture numérique,

- la sécurité internationale de l'information;

- la réalisation des Objectifs de développement durable des Nations Unies.

le transfert efficace de technologie, 

PROGRAMME EN 3 AXES:  

Éducatif: Ateliers sur la lutte contre les fake news, formations à la cybersécurité, tests et protection des systèmes critiques.  

- Protocolaire: Signature de plus de 100 accords, mémorandums et contrats IT.    

Professionnel : Conférence plénière, tables rondes et discussions sur les tendances et défis du numérique.

Sputnik Afrique

juin

Commentaire de Iouri Ouchakov, Conseiller du Président de la Fédération de Russie, à l’issue de l’entretien téléphonique entre le Président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, et le Président des États-Unis d’Amérique, Donald Trump (4 juin 2025)

Il y a environ une heure s’est achevé le quatrième entretien téléphonique entre notre Président, Vladimir Poutine, et le Président des États-Unis, Donald Trump. [...] 

Vladimir Poutine a fait un exposé détaillé des résultats du deuxième cycle de négociations russo-ukrainiennes directes à Istanbul.

Comme cela a été souligné, l'Ukraine a tenté de saper ces négociations en menant, sur instruction directe du régime de Kiev, des attaques ciblées contre des infrastructures exclusivement civiles et la population civile. 

En vertu du droit international, cela est clairement qualifié de terrorisme et, à notre avis, le régime de Kiev s'est de facto transformé en une organisation terroriste. La Russie n’a pas cédé à cette provocation – et, comme vous le savez, le deuxième round a bien eu lieu à Istanbul.

Je tiens à souligner encore une fois que Vladimir Poutine a parlé en détail du contenu des négociations et de leurs résultats et qu'il a estimé que, dans l'ensemble, ces négociations étaient utiles. Les mémorandums échangés seront analysés dans les capitales, à Moscou et à Kiev, et ensuite, nous l’espérons, les parties pourront poursuivre les négociations.

Quant aux frappes contre les aérodromes militaires, ce sujet a également été abordé. Donald Trump a confirmé une nouvelle fois que les Américains n’avaient pas été informés de ces actions à l’avance.

Évidemment, les dirigeants ont convenu de poursuivre les contacts sur la question ukrainienne, y compris au plus haut niveau, ainsi qu'à d'autres niveaux et par d'autres canaux.

Mais au-delà de la question ukrainienne, un certain nombre de dossiers internationaux ont été évoqués, avec un accent particulier, je dirais, sur l’impasse actuelle dans les négociations entre les États-Unis et l’Iran concernant le programme nucléaire iranien.

Donald Trump estime qu’une médiation russe pourrait être utile dans ce contexte, et il serait reconnaissant si la Russie pouvait travailler avec la partie iranienne en conséquence.

Le Moyen-Orient a également été abordé, ainsi que le conflit armé entre l’Inde et le Pakistan, qui a été arrêté grâce à l'implication personnelle du Président Trump.

Par ailleurs, les Présidents ont échangé leurs points de vue sur les perspectives de relance de la coopération russo-américaine dans divers domaines, qui, selon les deux dirigeants, présentent un potentiel considérable.

À la fin de la discussion, les deux leaders ont qualifié l’échange de positif et très constructif. Le Président américain Donald Trump, tout comme le Président russe Vladimir Poutine, ont confirmé leur volonté de rester en contact régulier. 

Je note également que Donald Trump et Vladimir Poutine ont salué les efforts de l'Envoyé spécial du Président Trump, Stephen Witkoff.

MAE russe

5 juin

Ministère russe de l’Énergie : le partenariat entre la Russie et le Nigéria garantit la stabilité du marché pétro-gazier

Le vice-ministre russe de l’Énergie, Roman Marchavine, a déclaré  que le partenariat énergétique entre la Russie et le Nigeria garantissait la stabilité des marchés du pétrole et du gaz.

Roman Marchavine a rencontré le chargé d’affaires par intérim du Nigeria, Grema Garba Satomi. Le principal sujet de la réunion a été la coopération dans le cadre du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG), notamment la coordination des efforts pour défendre les intérêts légitimes des pays membres.

 « Le partenariat énergétique entre la Russie et le Nigeria constitue une garantie de stabilité des marchés du pétrole et du gaz. En soutenant les initiatives dans le cadre des principales organisations internationales telles que le FPEG, l’OPEP et l’OPEP+, nous posons les bases d’une croissance économique durable pour nos pays », a déclaré le vice-ministre, cité par le service de presse du ministère.

African Initiative

5 juin

Le 4 juin, une réunion du Collège du Ministère russe des Affaires étrangères sur la poursuite de la coopération de la Russie avec l'Afrique s'est tenue sous la présidence du Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Sergueï Lavrov.

Le caractère prioritaire du développement global des relations avec le continent africain a été souligné, ainsi que l'intention de la Russie de contribuer à l'établissement de l'Afrique en tant que centre original et influent du développement mondial, comme cela est indiqué dans le Concept de politique étrangère de la Fédération de Russie, approuvé par le Président de la Fédération de Russie en 2023.

Le Collège a noté la forte dynamique des liens russo-africains. L'établissement en 2019 du Forum de partenariat Russie-Afrique et l'organisation réussie dans ce format de deux sommets et d'une première conférence ministérielle ont donné un puissant élan à ce processus. 

Un travail actif est mené pour étendre dans la région le réseau des représentations diplomatiques russes. Une nouvelle subdivision a été formée dans la structure du Ministère russe des Affaires étrangères en janvier de cette année, le Département du partenariat avec l'Afrique, qui est responsable de l'établissement des relations aux niveaux panafricain et sous-régional.

L'engagement de la Fédération de Russie à aider les États africains dans le renforcement de leur souveraineté et la résistance à la politique néocoloniale de l'Occident collectif, qui cherche à maintenir sa domination sur le continent dans le but d'assurer ses besoins économiques et de ressources et ses intérêts géopolitiques, a été constaté.

Au cours de la réunion, des voies concrètes pour le renforcement des liens politiques, économiques, sociaux et autres de la Russie avec les États d'Afrique et leurs associations d'intégration ont été tracées. La disposition de notre pays à continuer de soutenir les partenaires africains pour surmonter les défis sécuritaires auxquels ils font face dans l'esprit du principe « une solution africaine aux problèmes africains » a été soulignée.

 Une attention particulière a été accordée à l'organisation de la deuxième conférence ministérielle du Forum de partenariat Russie-Afrique, qui doit se tenir cette année dans l'un des États africains et marquer une étape clé de la préparation du troisième sommet Russie-Afrique en 2026.

MAE russe

6 juin

La Russie augmente ses exportations de blé vers l'Afrique de l'Ouest de 38%

En 5 mois, de janvier à mai, la Russie a exporté plus de 580.000 tonnes de blé vers les terres d’Afrique de l’Ouest, selon l'organisme public russe Agroexport.

Nigeria: les livraisons ont bondi de 2,9;

 Togo: il a reçu les premières livraisons.

Principaux importateurs africains de blé russe:

  • L'Égypte;
  • Le Soudan;
  • La Libye.

Sur les six dernières saisons agricoles, la Russie a boosté ses exportations d’un tiers, selon l’OZK, fer de lance des exportations agricoles russes. De 15 millions de tonnes en 2020/21, le pays est passé à un impressionnant 20 millions de tonnes en 2023/24. Une saga céréalière qui redessine les horizons africains.

Sputnik Afrique

6 juin

Poutine signe la loi ratifiant l'accord sur la construction de l'oléoduc russo-congolais Pointe-Noire-Lutète-Maluko-Trecho

Ce chantier sera piloté par: Zakneftegazstroy-Prometey et Compagnie nationale des pétroles du Congo. Ils créeront une coentreprise: 90% des parts pour la Russie, 10% pour le Congo. 

Le pipeline devra être exploité sur 25 ans minimum, avec un tarif garanti pour assurer la rentabilité. 

Le chantier est prévu sur 3 ans.

Sputnik Afrique

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AMBASSADE DE LA FEDERATION DE RUSSIE 

EN REPUBLIQUE DU SENEGAL ET EN REPUBIQUE DE GAMBIE

BULLETIN PERIODIQUE DE LA PRESSE RUSSE 


du 26 mai au 1 juin 2025

Date

Actualités

Source

26 mai

Le président russe Vladimir Poutine a félicité les chefs d'État et de gouvernement des pays africains à l'occasion de la Journée mondiale de l'Afrique, soulignant que la Russie était toujours favorable à l'élargissement des relations amicales avec les partenaires africains.

[...] Au cours des dernières décennies, les États indépendants d'Afrique se sont imposés en tant que membres influents de la communauté mondiale et ont obtenu des succès universellement reconnus dans les domaines économique et social. L’interaction multilatérale établie dans le cadre de l'Union africaine et d'un certain nombre de structures sous-régionales contribue à renforcer la sécurité et la stabilité sur le continent, est-il indiqué dans la félicitation du chef d'État publiée sur le site du Kremlin.

Le président a exprimé sa certitude que, grâce à des efforts conjoints, la Russie et l'Afrique parviendront à développer davantage leurs relations conjointes multiformes en faveur des peuples et dans l’intérêt de la construction d'un ordre mondial multipolaire, juste et démocratique.

TASS

27 mai

Une délégation centrafricaine a pris connaissance des technologies avancées de l’élevage lors de sa visite en Russie 

Des technologies de pointe d’élevage et de prévention des maladies étaient au menu de la visite en Russie des représentants de la délégation de la République centrafricaine (RCA). C’est ce qu’a annoncé l’ambassade russe à Bangui.

« La délégation centrafricaine a examiné des technologies russes avancées en matière d’élevage, de prophylaxie vétérinaire et de méthodes modernes d’amélioration de la productivité animale. Ces développements peuvent servir de base à la mise en œuvre de projets en République centrafricaine visant à renforcer la sécurité alimentaire et à développer l’économie du pays », a indiqué l’ambassade.

La délégation dirigée par le ministre chargé de l’Élevage et de la Santé animale, Hassan Bouba,  s’est rendue dans la ville de Vladimir, où elle a visité le principal centre vétérinaire de la région.

Selon l’ambassade, la visite marque la poursuite du dialogue entamé à Saint-Pétersbourg et «confirme la volonté des deux pays d’approfondir le partenariat dans les domaines agricole et vétérinaire».

African Initiative

27 mai

L'ouverture de missions diplomatiques russes dans un certain nombre de pays africains est passée à un niveau pratique, a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, lors d'un point-presse.

Actuellement, les travaux relatifs à l'ouverture de ces missions diplomatiques sont en cours. En outre, il est prévu d'étendre la représentation russe dans des pays tels que la Gambie, le Togo et les Comores, a indiqué Mme Zakharova.

Selon elle, l'expansion de la présence diplomatique russe en Afrique est un élément important du renforcement de la coopération commerciale, économique et en matière d'investissement, ainsi que du développement d’un dialogue politique.

TASS

27 mai

La Russie va créer une commission commerciale pour coopérer avec le Mali

Les entreprises russes DIMAS et Initiative-23 vont créer une commission commerciale afin de favoriser la coopération entre les sociétés russes et maliennes. Un mémorandum de coopération a été signé en marge du Forum « Horizons africains », rapporte un correspondant de l’African Initiative.

L’accord a été signé par Ahmad Hammash, directeur de la société agroalimentaire DIMAS, et Artiom Koureïev, directeur général de l'Initiative-23.

Lors de son intervention, Ahmad Hammash a expliqué la nécessité de créer cette commission par la volonté de lancer au Mali la construction d’une usine de production de pâtes alimentaires. Pour cela, il est nécessaire, selon lui, de « s’appuyer sur le soutien de collègues qui travaillent déjà dans ce pays africain et possèdent les compétences requises ».

 Dans un entretien avec un correspondant de l’African Initiative, il a précisé que l’entreprise prévoit, une fois l’usine construite au Mali et avec l’aide de la commission, de commencer à exporter des pâtes alimentaires vers d’autres pays du Sahel.

 « Nous comptons commencer la construction de l’usine au Mali en juin. […] Quant aux autres pays du Sahel — ils sont également importants pour nous, et nous comprenons qu’ils nous y attendent aussi. […] Nous avons déjà des projets pour développer nos relations avec le Niger et le Burkina Faso. Nous avions proposé à ces pays des livraisons de blé et de farine, mais nous avons finalement décidé d’y exporter des pâtes produites dans notre usine malienne », a déclaré le directeur général de DIMAS.

African Initiative

27 mai

Les principales déclarations de Sergueï Lavrov et de son homologue turc Hakan Fidan lors d’un point de presse organisé à l'issue de leurs discussions à Moscou:

Fidan qualifie d'importants ses pourparlers avec Poutine, à qui il a remis des messages d’Erdogan

Le règlement du conflit en Ukraine a occupé une partie importante de l'ordre du jour des négociations à Moscou

 La Turquie est prête à apporter tout le soutien possible au règlement en Ukraine

 La Turquie est prête à accueillir un nouveau cycle de négociations sur l'Ukraine

 Le succès des négociations sur la crise ukrainienne dépendra de la possibilité d'éliminer les causes profondes de ce conflit

Le chef de la diplomatie russe accuse l’Occident d’encourager Kiev à poursuivre le conflit

 Trump veut que les négociations entre la Russie et l'Ukraine se poursuivent

▪Moscou et Washington sont en train de convenir des détails d’un échange de prisonniers

TASS

27 mai

Le vice-ministre russe de la Défense et le chef d’état-major éthiopien ont discuté de coopération

Le colonel-général Alexandre Fomine, vice-ministre russe de la Défense, et Birhanu Jula Gelalcha, chef d’état-major des forces armées d’Éthiopie, ont discuté à Moscou de la coopération militaire entre les deux pays, a annoncé le ministère russe de la Défense.

          « Les parties ont abordé les questions d’actualité concernant la coopération bilatérale dans les domaines militaire et militaro-technique, et ont échangé leurs points de vue sur plusieurs sujets de défense et de sécurité d’intérêt commun », indique le communiqué.

 Une attention particulière a été accordée à la mise en œuvre des accords précédemment conclus, ainsi qu’aux perspectives d’élargissement du partenariat dans divers domaines de la coopération militaire.

Les parties ont également souligné leur intérêt commun pour le renforcement des communications professionnelles, en vue de garantir la stabilité régionale et internationale.

African Initiative

28 mai

Déclaration de Sergueï Lavrov, Ministre russe des Affaires étrangères, concernant le deuxième cycle de négociations directes russo-ukrainiennes relancées:

Comme on le sait, avec le soutien des États-Unis, de l’Arabie saoudite et de la Turquie, il a été possible de créer les conditions nécessaires à la reprise des négociations directes entre la Russie et l’Ukraine. Le premier cycle après cette reprise s’est tenu le 16 mai à Istanbul. 

Conformément aux accords conclus à cette occasion, un échange de prisonniers a été effectué selon le format « 1000 contre 1000 ». Parallèlement, il a été convenu à Istanbul que Moscou et Kiev prépareraient des documents exposant la position de chaque partie afin de parvenir à un règlement durable.

 La partie russe, comme convenu, a rapidement élaboré un mémorandum exposant notre position sur tous les aspects permettant de surmonter de manière fiable les causes profondes de la crise. Notre délégation, dirigée par Vladimir Medinski, est prête à présenter ce mémorandum à la délégation ukrainienne et à fournir les explications nécessaires lors du deuxième cycle de négociations directes, prévu ce lundi 2 juin à Istanbul.

Je tiens une nouvelle fois à exprimer ma reconnaissance à nos partenaires turcs pour la mise à disposition de cette plateforme accueillante en Turquie, comme l’a confirmé hier, lors de sa visite à Moscou le Ministre des Affaires étrangères de Turquie, Hakan Fidan.

 Nous comptons sur le soutien de tous ceux qui sont sincèrement — et non seulement en paroles — intéressés par le succès du processus de paix et qui soutiendront l’organisation d’un nouveau cycle de négociations directes entre la Russie et l’Ukraine à Istanbul.

MAE russe

29 mai 

Lavrov: la Russie continuera d’aider l’Afrique à lutter contre le terrorisme

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que la Russie poursuivra son assistance aux pays africains dans le renforcement de leurs capacités de défense et la lutte contre le terrorisme.

« Nous continuerons à apporter notre soutien aux pays africains intéressés pour renforcer leur capacité de défense, lutter contre le terrorisme, ainsi que garantir la sécurité alimentaire et énergétique », a indiqué Sergueï Lavrov lors d’une réception organisée au ministère russe des Affaires étrangères à l’occasion de la Journée de l’Afrique.

                Il a souligné que, cette dernière année, le continent africain, qui s’affirme comme l’un des piliers d’un ordre mondial multipolaire stable, a obtenu des résultats impressionnants.

 « Nous partageons avec nos amis africains la volonté d’enrichir nos relations d’un contenu nouveau, conforme aux réalités du XXIe siècle. Nous travaillons ensemble à la mise en œuvre des accords conclus lors des sommets Russie–Afrique qui se sont tenus à Sotchi en 2019 et à Saint-Pétersbourg en 2023», a ajouté le ministre.

African Initiative

29 mai

Le retour de la Russie sur le continent «coïncide avec le processus historique du second réveil de l’Afrique»

Tatiana Dovgalenko, cheffe du Département du partenariat avec l’Afrique au ministère russe des Affaires étrangères, s’est prononcée lors de la 13 réunion internationale des hauts représentants chargés des questions de sécurité. 

 Elle a noté la consolidation des relations de Moscou avec les pays africains et l’importance des sommets Russie-Afrique.

Sputnik Afrique

1 juin

L'Afrique se dotera de produits chirurgicaux russes

Un contrat sur la fourniture de ces dispositifs a été décroché par une société basée dans la région de Moscou 🇷🇺.

Sans équivalent mondial, ces produits sont déjà écoulés en Russie et au Kazakhstan, précise le ministère régional des Investissements. 

Prochaines cibles: Inde, Libye, Qatar, Oman, Iran et Irak. 

Avec une capacité de 500.000 produits par an, l’entreprise est prête à conquérir de nouveaux marchés.

Sputnik Afrique


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EN REPUBLIQUE DU SENEGAL ET EN REPUBIQUE DE GAMBIE

BULLETIN PERIODIQUE DE LA PRESSE RUSSE 


du 19 au 25 mai 2025

Date

Actualités

Source

20 mai

Déclaration à la presse de Vladimir Poutine, Président de la Fédération de Russie, à l’issue de son entretien téléphonique avec Donald Trump, Président des États-Unis (19 mai 2025)

Mes collègues m'ont demandé de dire quelques mots sur les résultats de notre conversation téléphonique avec le Président des États-Unis.

Effectivement, cet échange a bien eu lieu. Il a duré plus de deux heures. Je tiens à souligner qu’il a été très riche et particulièrement franc. De manière générale, il s’est révélé très utile à mon sens.

Tout d'abord, j’ai remercié le Président des États-Unis pour le soutien apporté par les États-Unis à la reprise de négociations directes entre la Russie et l’Ukraine, en vue de la conclusion éventuelle d’un accord de paix, ainsi qu’à la relance du dialogue interrompu, comme chacun le sait, par la partie ukrainienne dès 2022.

Le Président des États-Unis a exprimé sa position quant à la cessation des hostilités et à l'instauration d’un cessez-le-feu. Pour ma part, j’ai également souligné que la Russie demeure favorable à un règlement pacifique de la crise ukrainienne. Il nous faut simplement déterminer les voies les plus efficaces pour parvenir à la paix.

Nous sommes convenus, avec le Président des États-Unis, que la Russie proposerait et se déclarerait prête à travailler avec la partie ukrainienne sur un mémorandum relatif à un éventuel futur accord de paix, définissant un certain nombre de points, tels que, par exemple, les principes du règlement, les délais envisageables pour la conclusion de l’accord et ainsi de suite, y compris un éventuel cessez-le-feu temporaire, si des accords appropriés sont conclus.

D’ailleurs, les contacts entre les participants à la réunion d’Istanbul et aux négociations ont été repris, ce qui permet de considérer que, dans l’ensemble, nous sommes sur la bonne voie.

Je tiens une nouvelle fois à souligner que l’échange a été très constructif et que j’en fais une évaluation positive.

La question, bien entendu, est que les parties russe et ukrainienne fassent preuve de la plus grande volonté de paix possible et trouvent des compromis acceptables pour tous.

 Je souhaite par ailleurs rappeler que la position de la Russie est, dans son ensemble, claire : le but principal pour nous est d'éliminer les causes profondes de cette crise.

Si des éclaircissements sont nécessaires, Dmitry Peskov, porte-parole du Kremlin, ainsi que Iouri Ouchakov, conseiller du Président de la Fédération de Russie, clarifieront un peu plus tard certains détails de notre échange téléphonique d’aujourd’hui avec le Président Donald Trump.

MAE russe

20 mai

45 délégations de plus de 40 pays africains prendront part à la rencontre des hauts représentants chargés des questions de la sécurité à Moscou, qui se tiendra du 27 au 29 mai 2025 à Moscou.

Selon les prévisions, les moyens d'approfondir les relations entre la Russie et les pays africains, avant tout dans l’optique des décisions prises aux sommets Russie-Afrique, seront discutés lors d'une réunion d'information spéciale pendant les journées du forum.

Le forum sera présidé par le secrétaire du Conseil de sécurité russe, Sergueï Choïgou

TASS

21 mai 

Le ministres de la Justice AES-Russie tiennent une réunion quadripartite, une première

Forum juridique international de Saint-Pétersbourg

Les ministres ont discuté de comment organiser la coopération future dans le secteur de la justice au format Russie-Confédération des États du Sahel.

En plus, ils sont convenus de signer un mémorandum et un programme de coopération dans un avenir proche.

Sputnik Afrique

22 mai

La Russie livrera une nouvelle aide humanitaire pour le Burkina Faso et le Niger – Moscou

709,5 tonnes de pois bientôt livrées au Burkina (mai 2025)

20.000 tonnes de blé en préparation pour le Niger

En 2025, le pays a déjà fait des dons à:

La RCA (29.400 tonnes de gazole)

Le Zimbabwe (559 tonnes de pois et 164 tonnes d'huile de tournesol).

Ces chiffres ont été présentés par le ministère russe des Affaires étrangères auprès aux médias russes.

Ces dernières années, la Russie a réalisé d'importantes livraisons d'aide gratuite à de nombreux pays africains.

Sputnik Afrique

22 mai

Les chemins de fer russes vont s’étendre à l’Afrique  

La société RJD (Chemins de fer russes) étudie des projets de construction et de modernisation ferroviaire dans plusieurs pays africains:  

-Burkina Faso  

-Ghana  

-Afrique du Sud  

-Libye (dès la stabilisation du pays)    

La société propose un accompagnement complet: études techniques, construction et fourniture de matériel roulant.  

Sputnik Afrique

22 mai

Principales déclarations du président russe Vladimir Poutine lors d'une réunion avec les membres du gouvernement:

▪️Kiev choisit de bombarder des cibles sans importance militaire dans les zones frontalières russes

▪️La Russie a décidé de créer une zone tampon le long de sa frontière avec l'Ukraine, et son armée accomplit actuellement cet objectif

▪️Poutine qualifie les méthodes utilisées par Kiev et ses mercenaires étrangers de terroristes

▪️L'Ukraine et ses mercenaires étrangers recourent aux méthodes terroristes

▪️Kiev choisit des cibles non militaires dans la zone frontalière

TASS

22 mai

Poutine a remis à Sergueï Lavrov la plus haute distinction russe, l'Ordre de Saint-André

Sputnik Afrique

23 mai

Rossotroudnitchestvo : trois nouveaux Maisons russes seront ouverts  en Afrique

L’agence Rossotroudnitchestvo prévoit d’ouvrir trois nouveaux Maisons russes en Afrique, plus précisément en Angola, au Mali et en Algérie. C’est ce qu’a déclaré le directeur de l’agence, Evgueni Primakov.

« Nous avons des projets d’ouverture prochaine d’un Maison russe officiel en Angola, nous sommes également en négociation au Mali, et un centre est en cours de préparation en Algérie. Rossotroudnitchestvo n’a pas de priorités en termes de pays, nous sommes prêts à travailler aussi bien dans les zones francophones qu’anglophones du continent », a indiqué M. Primakov lors d’une conférence de presse organisée sur le site du groupe médiatique Rossia Segodnia.

 Le directeur de Rossotroudnitchestvo a également fait part de ses intentions d’améliorer le niveau de l’enseignement du russe comme langue étrangère dans les pays africains. Selon lui, la formation des enseignants destinés à travailler en Afrique est déjà en cours.

African Initiative

23 mai

Principales déclarations du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d'une conférence de haut niveau consacrée aux terres historiquement russes, l’essentiel:

▪️La Russie a toujours souligné sa disposition à des négociations directes avec l'Ukraine, avec élimination des causes profondes du conflit 

▪️Il ne sert à rien de parler à la Russie en position de force

▪️La Russie n’acceptera pas qu’en Ukraine les gens vivent sous les lois adoptées par la junte de Zelenski

▪️Les déficiences de Zelenski en tant que dirigeant sont évidentes

▪️La question de la légitimité de Zelenski revêtira une importance fondamentale lors de la signature d’un accord de paix

▪️Moscou qualifie d’irréaliste une rencontre avec Kiev au Vatican

▪️Trump souligne clairement que la guerre en Ukraine "n’est pas sa guerre" 

▪️L’Ukraine a confirmé qu’un second tour de négociations avec la Russie aurait lieu

TASS

24 mai

Mali-Russie: vers une plateforme juridique commune avec l’Alliance des États du Sahel

Au lieu de coopérer séparément avec le Mali, le Burkina Faso et le Niger, Moscou pourrait coopérer dans ce domaine avec l'AES comme une entité unique, a indiqué à Sputnik le ministre malien de la Justice.

Cela permettra de souligner politiquement l'existence de l'AES en tant que confédération, a souligné Mamadou Kassogué.

Objectif d'une telle plateforme: 

renforcer les projets communs, par exemple en créant une base de données sur la criminalité. 

Un mémorandum a été signé avec le procureur général de Russie lors du Forum juridique de Saint-Pétersbourg (19-21 mai).

African Initiative


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AMBASSADE DE LA FEDERATION DE RUSSIE 

EN REPUBLIQUE DU SENEGAL ET EN REPUBIQUE DE GAMBIE

BULLETIN PERIODIQUE DE LA PRESSE RUSSE 


du 14 avril au 18 mai 2025

Date

Actualités

Source

14 avril

La Russie va orienter ses importations d’hydrocarbures vers des pays amicaux

C'est ce qui est prévu dans la stratégie énergétique russe 2050 validée par le gouvernement. 

Les grands objectifs de la stratégie:

  • assurer un accès constant à l'énergie pour la population et les industries, 
  • réaliser de manière efficace le potentiel d'exportation du pays, 
  • garantir la sécurité énergétique et la compétitivité du secteur.

Les exportations de brut passeront de 234 millions de tonnes en 2023 à 235 millions en 2030 et ne devraient pas augmenter d’ici 2050.

Sputnik Afrique

15 avril

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a rencontré  son homologue sud-africain, Ronald Lamola. L’information a été communiquée par le service de presse du ministère russe des Affaires étrangères.

<...>Les deux parties ont réaffirmé leur volonté de coordonner efficacement leurs actions face aux enjeux mondiaux et régionaux actuels, dans le respect des principes du droit international et de la Charte des Nations Unies.

African Initiative

15 avril

Le géant russe Rosatom commence à monter le système informatique de la centrale nucléaire d'El-Dabaa en Égypte

Le dispositif pourra s'adapter au développement futur de l'installation, a fait savoir l'entreprise.

 Au cœur du système, des commutateurs puissants, capables de supporter l'augmentation des charges, réduisant ainsi le besoin en équipements supplémentaires, a-t-elle noté.

«Les solutions utilisées répondent aux exigences actuelles en matière de vitesse et de fiabilité de la transmission des données. Cette approche garantira un fonctionnement stable des systèmes numériques de la centrale tout au long de son cycle de vie», a assuré le directeur du département des projets pour le Moyen-Orient et l'Afrique du groupe Rosatom.

Le site industriel d'El-Dabaa est situé dans la région de Matruh, sur la côte méditerranéenne, à 350 km du Caire. Il abritera 4 réacteurs russes de génération 3+.

Les travaux ont démarré en 2022, la centrale devant être complètement opérationnelle vers 2030.

Sputnik Afrique

16 avril

Déclarations clés de Poutine sur l'exploration de l'Univers:

  • La Russie, qui a une grande expérience d'exploration de la Lune, de Mars et d'autres planètes, entend explorer l'espace lointain, y compris avec d'autres puissances spatiales. 
  • La Russie devrait créer des moteurs à réaction électrique et développer des engins spatiaux à propulsion nucléaire.
  • Moscou et Pékin ont des projets "intéressants et grandioses" de coopération dans l’espace.
  • La Russie et les États-Unis collaborent toujours dans l’espace, "malgré tout", alors que les Européens ont suspendu leur coopération avec Moscou dans ce secteur, "c'est leur choix".
  • Poutine a salué la création de plusieurs sociétés privées russes dans le domaine spatial.
  • Il existe plusieurs idées sur la manière de terminer les travaux à bord de la Station spatiale internationale.

Sputnik Afrique

19 avril

Lors d'une rencontre avec le chef de l'État-major général des Forces armées russes, Vladimir Poutine a ordonné un cessez-le-feu pascal. 

Sputnik Afrique

21 avril

Vladimir Poutine a signé la loi ratifiant l'accord de partenariat stratégique entre la Russie et l'Iran

Le document prévoit le renforcement de la coopération dans le domaine de la sécurité et de la défense. 

 Son 3ème article stipule que si l’une des parties fait face à une agression, l’autre ne doit fournir aucune assistance à l’agresseur.

 Elles s'abstiendront également de se joindre aux sanctions de pays tiers les visant et garantiront la non-application de mesures coercitives unilatérales.

 L'accord a été conclu pour 20 ans avec reconduction automatique pour des périodes de cinq ans.

Sputnik Afrique

22 avril

Une ligne maritime reliant la Russie au Nigeria renforcera les échanges commerciaux avec le Mali

Le lancement d'un service maritime régulier sur la route Novorossiïsk-Lagos augmentera l'exportation de produits agricoles, d'équipements et de véhicules de la Russie vers le Mali, a indiqué à la presse le représentant commercial russe au Nigeria, Maxim Petrov.

«La coopération entre la Russie et le Mali, qui s'est développée avec succès ces dernières années, a acquis de nouvelles perspectives avec l'ouverture» de cette ligne, selon lui.

Le marché malien affiche une forte demande pour les produits agricoles, les équipements et les transports russes, a-t-il encore déclaré à l'issue de la visite d'une délégation russe au Mali.22

Le lancement des livraisons commerciales de coton malien vers la Russie pourrait également augmenter significativement les échanges commerciaux entre les deux pays, souligne M. Petrov.

Sputnik Afrique

23 avril

Premier forum des jeunes diplomates Russie-Afrique: un vent nouveau souffle sur la diplomatie mondiale

L’événement a eu lieu du 22 au 26 avril à Moscou et a rassemblé une cinquantaine de jeunes venus de plus de 20 pays africains. 

Ce forum illustre le concept de la diplomatie horizontale, développée par Moscou, qui vise à créer un réseau de communication informelle entre jeunes diplomates, fonctionnaires et experts.

 L'organisateur est le Conseil des jeunes diplomates auprès du ministère russe des Affaires étrangères. 

Le thème principal du Forum est La diplomatie de la victoire, dédié au 80e anniversaire de la fin de la Grande Guerre patriotique (1941-1945).

Sputnik Afrique

23 avril

La Russie aidera le Sénégal à développer son agriculture 

La Fédération de Russie soutiendra  le Sénégal dans la reconstitution de son capital semencier, l’introduction d’engrais organiques et la formation de spécialistes agricoles. C’est ce qu’a annoncé l’Organisation internationale pour la coopération eurasiatique (OICE).

Modou Gueye Seck, conseiller du Premier ministre sénégalais pour l’agriculture, et Alexandre Birioukov, vice-président de l'OICE chargé de la coopération avec les pays africains, sont convenus de cette collaboration lors d’une rencontre à Diamniadio.

«La reconstitution du capital semencier sous la direction de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA), le soutien à la culture du blé au Sénégal, la création d’une usine d’engrais organiques contribuant à la valorisation des déchets de la SOGAS (société gestionnaire des abattoirs au Sénégal - AI), ainsi que l’octroi de bourses pour la formation agricole de jeunes Sénégalais en Russie et les échanges d’expérience», a souligné Modou Gueye Seck en évoquant les projets prioritaires de coopération entre les deux pays.

 Des hommes d’affaires russes ainsi que des représentants du secteur agricole sénégalais, chefs de départements du ministère de l’Agriculture, dirigeants d’associations de fermiers et de coopératives agricoles ont également participé à cette rencontre.

African Initiative

23 avril

Poutine : la Russie mène un vaste programme d’aide aux pays africains dans la lutte contre les épidémies

Dans son message de bienvenue aux participants des premiers exercices internationaux russo-africains des équipes de réaction rapide en cas de situations sanitaires et épidémiologiques d’urgence, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que la Russie met en œuvre un vaste programme d’assistance aux pays africains dans la lutte contre les épidémies, y compris celles présentant un potentiel pandémique. Les propos du président ont été relayés par Rospotrebnadzor.

«En moins de deux ans, dans le cadre de ce programme, plus de 150 spécialistes africains ont déjà été formés, des recherches conjointes sont menées sur des dizaines d’infections dangereuses, et six laboratoires mobiles ont été livrés à des pays africains», a affirmé Vladimir Poutine.

 Le président a également souligné que la Russie accorde une grande importance au développement de la coopération internationale pour lutter contre les menaces que représentent les maladies infectieuses graves, et que les États africains sont des partenaires clés dans ce domaine.

African Initiative

23 avril

La deuxième conférence ministérielle du Forum de partenariat Russie-Afrique aura lieu à l’automne 2025. C’est ce qu’a déclaré le représentant spécial du président russe pour le Moyen-Orient et les pays d’Afrique, le vice-ministre des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, lors de l’ouverture du IVe forum «Russie-Afrique: et ensuite?» ainsi que du Ier Forum des jeunes diplomates Russie-Afrique.

Nous espérons que l’événement d’aujourd’hui à l’Institut d’État des relations internationales de Moscou [MGIMO] donnera une nouvelle impulsion au renforcement de la coopération russo-africaine dans le domaine de la jeunesse et contribuera ainsi à la préparation de la prochaine deuxième conférence ministérielle Russie-Afrique prévue pour l’automne de cette année, ainsi qu’au troisième sommet Russie-Afrique, prévu pour l’année prochaine, en 2026, a déclaré M. Bogdanov.

TASS

24 avril

Vassili Nebenzia : les pays africains peuvent compter sur le soutien de la Russie à l’ONU

Les États africains peuvent toujours compter sur le soutien de la Russie sur la scène internationale, y compris au sein de l’Organisation des Nations Unies. C’est ce qu’a déclaré le représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU, Vassili Nebenzia, lors du IVe Forum «Russie — Afrique : Et après?», rapporte un correspondant de l’African Initiative.

Selon le représentant russe, Moscou s’oppose systématiquement aux manifestations de néocolonialisme, à l’imposition de modèles extérieurs et aux décisions injustes, notamment au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies. Il a rappelé que la Russie avait bloqué le renouvellement des sanctions contre le Mali et le Soudan, et qu’elle défend activement les intérêts d’autres pays du continent.

«Nous sommes convaincus que les situations de crise que traversent actuellement de nombreux pays africains sont, dans une large mesure, les conséquences de longues années de dépendance coloniale», a souligné Vassili Nebenzia.

Il a également rappelé que la Russie, avec ses alliés, est à l’origine d’une résolution de l’Assemblée générale de l’ONU visant à lutter contre les pratiques néocoloniales contemporaines.

 « Nos amis africains peuvent toujours compter sur notre soutien à l’ONU », a déclaré le diplomate.

African Initiative

24 avril

Le volume des échanges commerciaux entre la Russie et les pays africains a augmenté de 13 % en un an — Tatiana Dovgalenko

Le volume des échanges commerciaux entre la Russie et les États africains a connu une hausse de 13 % en un an, atteignant 27,7 milliards de dollars, a déclaré Tatiana Dovgalenko, directrice du département du partenariat avec l’Afrique au ministère russe des Affaires étrangères, lors du IVe Forum «Russie — Afrique : Et après?», rapporte un correspondant de l’African Initiative.

«Notre commerce se développe à un rythme soutenu. Au cours de l’année écoulée, le volume des échanges commerciaux a augmenté de 13 %, atteignant 27,7 milliards de dollars», a-t-elle souligné.

Selon Tatiana Dovgalenko, la coopération humanitaire connaît également un développement dynamique.

 «Avant 2019, le nombre d’étudiants africains en Russie était de 17 000, et aujourd’hui, ils sont plus de 30 000. En l’espace de quelques années, ce chiffre a presque doublé», a-t-elle noté.

African Initiative

25 avril

Rosatom envisage les pays du Sahel comme prioritaires pour ses projets d'énergie renouvelable 

C’est ce qu’a appris l’African Initiative auprès d’Olga Oukhanova, directrice générale adjointe par intérim chargée de la réglementation technique et normative chez Rosatom Énergie Renouvelable.

«Pour le moment, je ne peux m'exprimer que sur la région du Sahel. Notre projet pilote de production d’énergie solaire au Mali s’inscrit dans le cadre d’une offre globale de Rosatom», a-t-elle précisé en réponse à la question sur les projets de l’entreprise.

Selon elle, l’entreprise est prête à participer à la résolution du problème de la sécurité énergétique de l’Afrique, car les installations nécessaires peuvent être construites assez rapidement pour répondre aux besoins de la population.

En outre, Rosatom Énergie Renouvelable envisage des projets de localisation de la production dans le futur, ce qui répond à la stratégie de souveraineté technologique du géant russe.

African Initiative

28 avril

Vladimir Poutine annonce une trêve à l'occasion du 80e anniversaire de la victoire dans la Grande Guerre patriotique.

TASS

4 mai

Vladimir Poutine dévoile les événements marquants de sa présidence

Dans le documentaire «Russie. Kremlin. Poutine. 25 ans», le chef d'État parle sans langue de bois des événements marquants de sa présidence, du contexte qui a conduit à l'opération militaire en Ukraine, des perspectives de son règlement et de l'hypocrisie de l'Occident 

Causes de l'opération militaire en Ukraine

  • De nombreuses années de non-reconnaissance de la souveraineté de la Russie par l'Occident ont finalement conduit à l'opération militaire en Ukraine.
  • La Russie ne s'est pas spécialement préparée à cette opération, déclenchée en 2022. Depuis 2014, Moscou a tenté de résoudre le problème du Donbass par des moyens pacifiques, mais "l'autre partie pensait et agissait différemment."
  • En 2014, la Russie a été contrainte de prendre la décision de soutenir les populations de la Crimée.

Guerre "existentielle"

  • Après l'effondrement de l'URSS, l'Occident a décidé que la Russie s'était affaiblie et qu'il fallait l'achever.
  • "L’Occident le reconnaît, et maintenant les États-Unis en parlent, ils le disent directement: nous sommes dans un état de guerre existentielle avec la Russie."
  • Sous prétexte des accords de Minsk, l'Occident a fait une pause pour réarmer l'Ukraine et se préparer à la guerre avec la Russie.
  • La Russie fait essentiellement face seule à l'Occident collectif.
  • Depuis 2014, grâce aux sanctions imposées par l'Occident, la Russie a fait un grand bond en avant.

Perspectives de règlement

  • La réconciliation entre la Russie et l’Ukraine est inévitable, c’est une question de temps.
  • La Russie dispose de toutes les forces nécessaires pour mener à bien son opération militaire sans utiliser d’armes nucléaires.
  • La Russie garde son sang-froid pendant l’opération spéciale, malgré les incessantes provocations.
  • La réaction de la société russe à l'opération spéciale a été exactement celle qu'il avait espéré.

Sputnik Afrique

mai

La déclaration conjointe russo-chinoise sur l'approfondissement de la coopération dans le cadre de la commémoration du 80e anniversaire de la Victoire, l'essentiel:

  • La Russie et la Chine soutiennent tous les efforts visant à instaurer la paix en Ukraine
  • Moscou et Pékin sont favorables au maintien de la paix dans l'Arctique
  • La Russie reconnaît que Taïwan fait partie intégrante de la Chine
  • La Russie et la Chine appellent à la stabilisation au Moyen-Orient par voie diplomatique
  • La Syrie doit s’opposer aux forces terroristes, déclarent la Russie et la Chine
  • La Russie et la Chine vont renforcer leur coopération avec les pays africains

TASS

9 mai

Les principales déclarations de Vladimir Poutine lors de son intervention à l’occasion du Jour de la Victoire:

  • La déroute infligée au nazisme a été obtenue grâce à des efforts conjoints, y compris par l'ouverture d’un second front en Europe
  • La Russie restera une barrière infranchissable pour les partisans du nazisme, de la russophobie et de l'antisémitisme
  • La Russie honore la mémoire de tous ceux qui ont donné leur vie pour vaincre le nazisme pendant la Seconde Guerre mondiale
  • Les troupes soviétiques ont déterminé l'issue de toute la Seconde Guerre mondiale
  • La Russie se souvient des leçons de la Seconde Guerre mondiale et ne acceptera jamais la distorsion de ses événements

TASS

9 mai

Le Premier ministre russe Mikhaïl Michoustine a signé des projets d’accords sur la création de commissions intergouvernementales avec cinq États africains, dont le Niger, le Mali, la République centrafricaine, le Togo et le Burkina Faso.

L’objectif est d’assurer la coopération commerciale, économique, scientifique et technique entre la Russie et ces pays africains.

African Initiative

11 mai

Le Président russe propose de lancer des négociations sans conditions préalables avec Kiev le 15 mai à Istanbul: points clés de sa déclaration

  • Kiev n’a pas répondu à la proposition russe de cesser les hostilités pour le 80e anniversaire de la Victoire.
  • Les forces ukrainiennes ont mené des attaques à grande échelle contre le territoire russe après la proposition de cessez-le-feu en mai.
  • Pendant les trois jours du cessez-le-feu, Kiev a tenté à 5 reprises d'attaquer la frontière russe, toutes ces attaques ont été repoussées et les troupes ukrainiennes ont subi de lourdes pertes.
  • Néanmoins la Russie compte mener des négociations sérieuses et parvenir à une entente de paix durable pendant les entretiens d’Istanbul.
  • La proposition de Moscou est sur la table, à présent c'est à Kiev et aux sponsors de son régime de décider.
  • Le chef d'État russe entend en discuter avec le Président turc Recep Tayyip Erdogan.
  • M.Poutine a remercié le Président américain Trump pour ses efforts de médiation dans le processus de paix.

Sputnik Afrique

11 mai

Les vice-ministres russes de la Défense, le général d’armée Iounous-Bek Evkourov et le colonel général Alexandre Fomine, ont tenu des réunions bilatérales avec les responsables des ministères de la Défense de l’Afrique du Sud, de l’Algérie et de la Guinée équatoriale, a annoncé le ministère russe de la Défense.

«Un échange de vues a eu lieu sur les questions d’actualité relatives à la coopération militaire et militaro-technique», a précisé le ministère.

Au total, la direction du ministère russe de la Défense a mené une vingtaine de réunions avec des représentants de pays de la CEI, d’Afrique, d’Asie et du Moyen-Orient. Le ministre russe de la Défense, Andreï Belooussov, a ainsi tenu des rencontres bilatérales avec ses homologues militaires de la République du Congo, du Mali, du Burkina Faso, du Niger, du Nigeria et de la Libye.

African Initiative

12 mai

Le ministère russe de l’Industrie et du Commerce a sélectionné huit entreprises logistiques qui pourront bénéficier d’un soutien public pour le transport de produits industriels et agricoles via des corridors de transport internationaux prioritaires à destination de l’Amérique latine et de l’Afrique. C’est ce qu’a déclaré à TASS le secrétaire d’État et vice-ministre de l’Industrie et du Commerce, Roman Tchekouchov, en marge du salon international «Innoprom. Asie centrale».

Cette mesure a été conçue de manière à assurer des livraisons économiquement avantageuses, en pratique subventionnées, vers des pays où les produits russes sont encore peu présents, mais disposent d’un fort potentiel d’exportation, a-t-il expliqué.

En 2025, les pays pour lesquels les livraisons peuvent donner droit à des subventions sont le Nicaragua, le Sénégal, le Brésil, Cuba, l’Afrique du Sud et la Tanzanie.

TASS

15 mai

Pour Lavrov le groupe de BRISC est un pilier du monde multipolaire 

L’élargissement des BRICS a considérablement renforcé son potentiel, car le groupe représente désormais la moitié de la population de la planète. C’est ce qu’a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, comme le rapporte l’African Initiative.

«Nous considérons les BRICS comme le centre où s’harmonisent les intérêts des pays leaders de la majorité mondiale. C’est l’un des piliers du monde multipolaire, un mécanisme important de la coopération multidimensionnelle», a déclaré le ministre lors de l’ouverture du deuxième Forum des femmes entrepreneurs des BRICS.

African Initiative

15 mai

Le XVIe Forum économique international «Russie-monde islamique» a ouvert le 15 mai à Kazan. Marat Khousnoulline, vice-Premier ministre russe, et Roustam Minnikhanov, raïs du Tatarstan, ont présidé la cérémonie d'ouverture.

Ce forum réunit des experts et des représentants d'entreprises de différents pays pour discuter de la coopération économique entre la Russie et les États islamiques.

RT

16 mai

Le 11e Forum africain d’investissement et de commerce (AFIC11) s’est achevé le 1er mai à Alger. Il a réuni des représentants des milieux d’affaires, des agences gouvernementales et des agences d’investissement de l’ensemble du continent africain. 

- Environ un millier de personnes de 43 pays, y compris des investisseurs et des entrepreneurs russe, ont participé à ce forum de deux jours.

- Des représentants de l'African Bussiness Club, y compris son fondateur et le Président de la Diaspora du Cameroun en Russie, Louis Gouend, ont également assisté à l’événement.

- Les participants au forum ont signé 35 accords, dont 17 entre des pays africains et d'autres pays, parmi lesquels la Russie et l'Inde.

African Initiative

16 mai

Déclaration de Vladimir Medinski, Сhef de la délégation de la Fédération de Russie, à l’issue des négociations avec l’Ukraine: 

Les négociations directes avec la partie ukrainienne, organisées à l’initiative du Président de la Russie, viennent de s’achever.

 Voici ce qui a été convenu:

1. Premièrement. Dans les prochains jours, un échange massif de prisonniers aura lieu: 1000 contre 1000.

2. Deuxièmement. La partie ukrainienne a demandé des négociations directes entre les сhefs d’État. Nous en avons pris bonne note.

3. Troisièmement. Nous avons convenu que chaque partie présenterait sa vision d’un éventuel cessez-le-feu, en la détaillant précisément.

Une fois cette vision présentée, nous considérons, comme cela a également été convenu, qu’il serait opportun de poursuivre nos négociations.

Diplomatie Russe


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BULLETIN PERIODIQUE DE LA PRESSE RUSSE

du 31 mars au 13 avril 2025


  1. Sur la réunion ministérielle Russie – Confédération des États du Sahel (AES)  https://mid.ru/fr/foreign_policy/news/2007055/

  2. ROSCONGRESS : l’Afrique et la Russie discutent de la création d’un bureau de coordination des initiatives dans le domaine de l’énergie – https://afrinz.ru/fr/2025/04/roscongress-lafrique-et-la-russie-discutent-de-la-creation-dun-bureau-de-coordination-des-initiatives-dans-le-domaine-de-lenergie/ 

  3. Les livraisons de blé russe vers le Nigeria ont été multipliées par quatre au premier trimestre – https://afrinz.ru/fr/2025/04/les-livraisons-de-ble-russe-vers-le-nigeria-ont-ete-multipliees-par-quatre-au-premier-trimestre/ 
  4. S.E.M. le nouvel Ambassadeur du Sénégal en Russie a remis ses lettres de créance à S.E.M. Mikhaïl Bogdanov – https://afrinz.ru/fr/2025/04/le-nouvel-ambassadeur-du-senegal-en-russie-a-remis-ses-lettres-de-creance-a-mikhail-bogdanov/ 
  5. Interview de Son Excellence Mme Yassine FALL, Ministre de l'Intégration africaine et des Affaires étrangères de la République du Sénégal, à la chaîne de télévision russe RT  https://francais.rt.com/magazines/la-grande-interview/119103-grande-interview-yassine-fall  (VIDEO en frainçais)
  6. Interview de S.E.M. Général Jean Baptiste TINE, Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique de la République du Sénégal, à la chaîne de télévision russe RT   https://francais.rt.com/magazines/la-grande-interview/119156-grande-interview-general-jean-baptiste  (VIDEO en frainçais)

  7. Interview de S.E.M. Serigne Gueye DIOP, Ministre de l'Industrie et du Commerce de la République du Sénégal, à la chaîne de télévision russe RT  https://francais.rt.com/magazines/la-grande-interview/119155-grande-interview-dr-serigne-gueye (VIDEO en frainçais

  8. S.E.M. l'Ambassadeur de la Fédération de Russie en Sénégal et au Gambie Dmitry KOURAKOV sur SenewebTV  https://youtu.be/7bTzb2ByaQk?si=s0G6aH_B8-7tTBbQ  (VIDEO en frainçais)

  9. Interview de S.E.M. l'Ambassadeur de la Fédération de Russie en Sénégal et au Gambie Dmitry KOURAKOV pour  la chaîne de télévision russe "RT"  https://francais.rt.com/magazines/la-grande-interview/119033-grande-interview-dmitri-kourakov (VIDEO en frainçais


1. Sur la réunion ministérielle Russie – Confédération des États du Sahel (AES) 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE. Le 3 avril à Moscou s'est tenue la première réunion ministérielle Russie-Confédération des États du Sahel (AES) avec la participation du Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie Sergueï Lavrov, du Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République du Mali Abdoulaye Diop, dont le chef d'État préside l'AES, du Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l'étranger du Burkina Faso Karamoko Traoré et du Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l'étranger de la République du Niger Yaou Sangaré Bakary.

Les questions relatives au renforcement des relations amicales entre la Russie et l'AES ont été discutées de manière substantielle, avec un accent sur l'approfondissement du dialogue politique et l'intensification de la coopération sectorielle. La proximité des approches sur la plupart des sujets discutés a été cconstatée. Sergueï Lavrov a confirmé la volonté de la Russie d'aider la Confédération à mener une politique indépendante et à former une nouvelle architecture de sécurité régionale en s'appuyant sur ses propres forces.

Les ministres sont convenus de renforcer davantage la coordination des actions à l'ONU et sur d'autres plateformes multilatérales. Une attention considérable a été accordée à la promotion de la coopération dans le cadre du Forum de partenariat Russie-Afrique.

À l'issue de la réunion, une déclaration conjointe a été adoptée. La prochaine session dans un format similaire se tiendra dans l'un des pays de l'AES.


2. ROSCONGRESS : l’Afrique et la Russie discutent de la création d’un bureau de coordination des initiatives dans le domaine de l’énergie

AFRINZ.RU / le 8 avril / C’est ce qu’a rapporté TASS citant le service de presse de la Fondation Roscongress à l’issue de la rencontre entre Anton Kobiakov, conseiller du président de la Fédération de Russie, et NJ Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie.

Lors de la rencontre, Anton Kobiakov a déclaré que la Russie avait reçu des propositions concernant la mise en œuvre de projets énergétiques d’envergure dans un certain nombre de pays africains tels que des raffineries de pétrole, des installations d’énergies renouvelables et d’autres infrastructures.

« La Russie considère comme prioritaire la mise en place de ces capacités et d’autres, nécessaires pour garantir la sécurité énergétique du continent africain. Avec l’organisation en Russie d’événements dans le format Russie – Afrique, ce dialogue d’affaires prend une importance accrue et bénéficie du soutien des plus hauts niveaux de l’État », a souligné le conseiller présidentiel.

NJ Ayuk a pour sa part attiré l’attention sur le fait que « l’Afrique dispose d’un grand nombre de gisements de pétrole et de charbon, et que des projets de réhabilitation sont en cours ».

« À cet égard, nous recommandons aux entreprises africaines de faire appel aux services des sociétés russes, notamment pour la réhabilitation des anciens gisements. Nous voyons un grand potentiel dans la coopération avec la Russie et sommes ouverts à toute initiative ou projet, en particulier dans le domaine de l’énergie », a-t-il affirmé.

Les deux parties sont également convenues de poursuivre leur coopération et leur travail conjoint dans le cadre des forums à venir, notamment le Forum économique international de Saint-Pétersbourg (18-21 juin), le Forum économique oriental à Vladivostok (3-6 septembre) et la Semaine russe de l’énergie (15-17 octobre), ainsi que lors de la Semaine africaine de l’énergie, qui se tiendra du 29 septembre au 3 octobre au Cap.


3. Les livraisons de blé russe vers le Nigeria ont été multipliées par quatre au premier trimestre 

AFRINZ.RU / le 10 avril / Les exportations de blé russe vers le Nigeria ont été multipliées par quatre et ont atteint 210 000 tonnes à l’issue du premier trimestre 2025, par rapport à la même période de l’année précédente. C’est ce qu’a rapporté le Service fédéral de supervision vétérinaire et phytosanitaire (Rosselkhoznadzor), en se référant aux données du système d’information étatique Argus-Phyto.

Au total, du début de l’année 2025 jusqu’au 6 avril, les exportations de céréales et de produits de leur transformation ont atteint 11,8 millions de tonnes. Outre le Nigeria, les livraisons de blé ont fortement augmenté vers la Tunisie (de 78 %, jusqu’à 191 000 tonnes), le Maroc (de 72 %, jusqu’à 147 000 tonnes), le Liban (multipliées par trois, jusqu’à 142 000 tonnes) et le Mozambique (multipliées par douze, jusqu’à 74 000 tonnes).

Une multiplication par trois des livraisons de sarrasin vers la Chine a également été enregistrée, atteignant 127 000 tonnes. Les exportations de maïs vers la Serbie se sont élevées à 45 000 tonnes, soit le double du volume annuel pour toute l’année 2024.

En outre, après le début des expéditions depuis les ports de l’oblast de Léningrad, 373 000 tonnes de blé ont été envoyées en Israël, au Bangladesh, au Sénégal et au Togo, et 127 000 tonnes d’orge – en Arabie saoudite, en Israël et en Libye.

Après une interruption d’un an, les exportations d’orge vers le Liban ont repris, avec un volume de 9 000 tonnes ; les expéditions ont été effectuées depuis les ports de l’oblast de Rostov.

Le ministère russe de l’Agriculture a indiqué que les exportations de produits du complexe agro-industriel russe vers les pays d’Afrique ont dépassé 7 milliards de dollars en 2024, soit une augmentation de 19 % par rapport à 2023. Des produits alimentaires russes ont été livrés dans 45 pays du continent.


4. S.E.M. le nouvel Ambassadeur du Sénégal en Russie a remis ses lettres de créance à S.E.M. Mikhaïl Bogdanov

AFRINZ.RU / le 11 avril / Le nouvel Ambassadeur du Sénégal à Moscou, Stéphan Sylvain Sambou, a remis des copies de ses lettres de créance au Représentant spécial du Président russe pour le Moyen-Orient et l’Afrique, Vice-Ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov. C’est ce qu’a indiqué la diplomatie russe.

« Lors de l’entretien, les parties ont discuté des questions actuelles liées au renforcement des relations traditionnellement amicales entre la Russie et le Sénégal, en mettant l’accent sur l’élargissement des liens commerciaux, économiques, scientifiques, techniques, humanitaires et autres », a souligné le service de presse du ministère russe des Affaires étrangères.

Les deux parties ont également réaffirmé la volonté de Moscou et de Dakar de renforcer le dialogue politique et d’approfondir la coordination sur la scène internationale.

En juillet de l’année dernière, Mikhaïl Bogdanov s’était rendu au Sénégal. Lors de cette visite de travail, il avait rencontré le président du pays ouest-africain, Bassirou Diomaye Faye, ainsi que le Premier ministre Ousmane Sonko.


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AMBASSADE DE LA FEDERATION DE RUSSIE EN REPUBLIQUE DU SENEGAL ET EN REPUBIQUE DE GAMBIE

BULLETIN PERIODIQUE DE LA PRESSE RUSSE

du 20 novembre 2022 au 27 novembre 2022




1.       La Russie et l'Afrique vont construire une nouvelle architecture commerciale.

2.       Le Cameroun souhaite coopérer avec la Russie dans 

le développement des chemins de fer. 

3.       Moscou doit promouvoir ses technologies dans le domaine 

de l'énergie nucléaire en Afrique.

4.       Plus de 400.000 tonnes d'engrais bloquées dans les ports européens à cause des sanctions

5.       La Douma adopte une loi interdisant la propagande LGBT 

en Russie.


1 La Russie et l'Afrique vont construire une nouvelle

architecture commerciale

La Russie et l'Afrique cherchent de nouveaux axes de coopération qui ne dépendent pas des devises et des politiques de sanctions de l'Occident, et sont déterminées à construire une architecture renouvelée de relations commerciales et économiques. C'est ce qu'a déclaré Oleg Ozerov, ambassadeur extraordinaire du ministère russe des Affaires étrangères et directeur du secrétariat du Forum de partenariat Russie-Afrique.

"Sans aucun doute, les restrictions illégales imposées à la Russie ont un effet négatif sur les relations économiques extérieures, ce qui impose de reconfigurer d'urgence les moyens de coopération", a-t-il affirmé.

Le diplomate a souligné que l'objectif principal était de trouver des solutions pour garantir une logistique ininterrompue et la mise en place de systèmes de règlement financier indépendants. "Des efforts sont déployés pour renforcer les relations commerciales, ainsi que les investissements entre la Russie et l'Afrique et pour faciliter pleinement l'entrée des acteurs économiques russes et africains sur les marchés de nos pays", a-t-il poursuivi.

Selon M. Ozerov, les deux parties sont intéressées par le développement d'une coopération multidimensionnelle. "Nous allons chercher ensemble des solutions et nous sommes déterminés à travailler de manière cohérente pour construire une architecture renouvelée des relations commerciales et économiques", a-t-il résumé.


2 Le Cameroun souhaite coopérer avec la Russie dans le développement

des chemins de fer

Le Cameroun souhaite que la Russie participe au développement de son secteur ferroviaire, a déclaré Kungaba Fongoh Leonel, PDG de la société camerounaise 

de logistique Global Corporation Group.

Le domaine des transports est très important pour le Cameroun qui souhaiterait inviter des représentants russes pour développer cette industrie, pour lancer 

la coopération dans la construction de voies ferrées, a-t-il indiqué dans une interview 

à l’agence TASS en marge du 4e Forum municipal international des pays Brics+ où 

il est arrivé pour représenter la communauté d'affaires camerounaise.

Kungaba Fongoh Leonel a souligné que seules trois villes principales du Cameroun étaient reliées par chemin de fer, alors qu’il était nécessaire de relier encore une cinquantaine d’agglomérations afin de faciliter le déplacement des habitants à travers le pays et de développer le secteur des transports dans le pays.


3 Moscou doit promouvoir ses technologies dans le domaine de l'énergie nucléaire en Afrique

Les projets dans le domaine de l'énergie nucléaire pourraient être un avantage concurrentiel majeur de la Russie dans l'aide aux pays africains. C'est ce qu'a déclaré 

le député de la chambre basse du parlement russe, membre du Conseil supérieur de l'Alliance des civilisations de l'ONU, Viatcheslav Fetissov dans le cadre du neuvième Forum de l'Alliance des civilisations à Fès, organisé sous le patronage du roi Mohammed VI du Maroc.

"Nous constatons des problèmes énergétiques, des problèmes liés à la pénurie d'eau et de nourriture en Afrique. Ceux qui ont parrainé les pays africains n'ont toujours pas réglé ces problèmes, voire les ont exacerbés. L'attitude de l'Occident envers l'Afrique en tant que grande colonie persiste", a déclaré l'interlocuteur de l'agence.

"La Russie doit promouvoir plus activement en Afrique ses développements énergétiques, notamment les projets dans le domaine de l'énergie nucléaire. Nous avons des technologies avancées, une protection multicouche, le principe du zéro déchet. 

Et cela peut devenir un avantage concurrentiel sérieux de la Russie dans l'aide aux pays africains", a-t-il poursuivi.

"Il est également important pour la Russie d'interagir avec les pays africains dans les domaines culturels et sportifs. Il est important de communiquer au niveau des jeunes, y compris avec les étudiants, qui représentent l'avenir de l'Afrique. Il faut maintenir 

le dialogue, chercher l'entente et de nouvelles solutions aux problèmes pour les deux parties", a-t-il souligné.


4 Plus de 400.000 tonnes d'engrais bloquées dans les ports européens

à cause des sanctions

Plus de 400.000 tonnes d'engrais russes sont actuellement bloquées dans les ports européens en raison des sanctions. C'est ce qu'a déclaré Dmitri Mazepine, président de 

la commission de l'Union russe des industriels et des entrepreneurs (RSPP) chargée de 

la production et du marché des engrais minéraux, lors d'une rencontre avec le président russe Vladimir Poutine.

"Le principal problème est probablement le fait qu'une quantité assez importante d'engrais est bloquée dans les ports européens. Uralchem a 262.000 tonnes bloquées dans les ports d'Estonie, de Lettonie, de Belgique et des Pays-Bas, Akron a 52.000 tonnes, 

et Eurochem a près de 100.000 tonnes", a-t-il déclaré.

M. Mazepine a ajouté que la commission de la RSPP avait essayé de résoudre 

le problème de différentes manières afin que les engrais, qui étaient destinés aux marchés en développement, y compris l'Afrique, puissent être livrés.

Auparavant, Vladimir Poutine avait souligné que la Russie était prête à transférer gratuitement aux pays les plus pauvres les engrais saisis dans les ports européens, mais que les pays de l'UE ne le permettraient pas.


5 La Douma adopte une loi interdisant la propagande LGBT en Russie

La Douma (chambre basse du parlement russe) a adopté en troisième lecture, lors de sa réunion de jeudi, un projet de loi interdisant la propagande LGBT: les relations sexuelles non traditionnelles, la pédophilie et les informations susceptibles de provoquer le désir de changer de sexe.

Le document introduit une interdiction de la propagande des relations non traditionnelles, de la pédophilie, ainsi qu'une interdiction de la diffusion d'informations sur les personnes LGBT dans les médias, sur Internet, dans la publicité, la littérature et le cinéma. Elle interdit également la propagande de changement de sexe chez les adolescents sur Internet, dans les médias, les livres, les services audiovisuels, les films et les publicités.

En plus, il est interdit de délivrer une licence à un film si celui-ci contient des éléments encourageant des attitudes et des préférences sexuelles non traditionnelles. 

Le document prévoit également l'introduction d'un mécanisme limitant l'accès des enfants à l'écoute ou à la visualisation d'informations LGBT sur des services payants. 

Par exemple, le mécanisme obligerait les enfants à saisir des codes ou à effectuer d'autres actions pour confirmer l'âge de l'utilisateur. L'accès aux informations LGBT est interdit aux personnes de moins de 18 ans. 

En outre, la loi interdit la vente de marchandises, y compris les marchandises importées, qui contiennent des informations pour lesquelles une responsabilité administrative ou pénale est prévue. La loi "sur la protection des enfants contre les informations préjudiciables à leur santé et à leur développement" est également complétée par un article sur la promotion des relations sexuelles non traditionnelles, de la pédophilie et des informations pouvant amener les enfants à souhaiter changer de sexe.

Le projet de loi a été parrainé par quelque 400 députés de la Douma, dont le président de la chambre, Viatcheslav Volodine. Comme M. Volodine l'a noté plus tôt à la réunion, le projet de loi est adopté uniquement dans l'intérêt des citoyens russes. "Nous avons un chemin différent, il a été choisi par nos grands-pères, arrière-grands-pères, grands-mères, arrière-grands-mères. Nous avons des traditions, nous avons une conscience, nous avons compris que nous devons penser aux enfants, à la famille, au pays, pour préserver ce que nos parents nous ont transmis", a déclaré le président de la Douma.



AMBASSADE DE LA FEDERATION DE RUSSIE EN REPUBLIQUE DU SENEGAL ET EN REPUBIQUE DE GAMBIE

BULLETIN PERIODIQUE DE LA PRESSE RUSSE

du 15 novembre 2022 au 22 novembre 2022


1 La Russie ne fournira pas de pétrole aux pays imposant un plafonnement des prix.

2 La Russie continuera à aider les pays confrontés à des pénuries alimentaires.

3 Rosatom procède à la construction d’une nouvelle unité de la centrale en Egypte.

4 Le paiement des livraisons de gaz de Russie à la Chine se fait en yuans et en roubles.

5 Le Royaume-Uni continue de se faire approvisionner en pétrole russe.

6 La mission russe envoie une lettre à Guterres sur le traitement des prisonniers par Kiev.


1 La Russie ne fournira pas de pétrole aux pays imposant
 un plafonnement des prix

La Russie n'a pas l'intention de fournir du pétrole ou des produits pétroliers aux pays qui imposeront un plafonnement des prix. La Russie réorientera donc ses approvisionnements vers des partenaires orientés sur le marché ou réduira sa production. C’est ce qu’a déclaré aux journalistes le vice-premier ministre russe Alexandre Novak.

"La Russie confirme son statut de fournisseur d'énergie fiable sur le marché mondial et le caractère orienté sur le marché et le statut marchand de nos relations avec nos partenaires. À cet égard, nous n'envisageons pas de fournir du pétrole et des produits pétroliers aux pays qui appliqueront le principe du plafonnement des prix, [prévoyant ainsi] une réorientation ultérieure des approvisionnements vers nos partenaires orientés sur le marché ou une réduction de la production", a-t-il précisé.

M. Novak a également prévenu que l'introduction d’un plafond de prix sur les ressources énergétiques ainsi que la politisation de l'énergie ne pouvaient qu'entraîner des pénuries et des problèmes d'approvisionnement en énergie. "Nous pensons que
 la politisation de l'énergie ne peut qu'entraîner une raréfaction des ressources et des problèmes d'approvisionnement en énergie. Le plafonnement des prix est précisément
 un acte d'ingérence sans précédent dans les principes du marché pétrolier, qui entraînera inévitablement une baisse des investissements, une réduction de l'offre et une pénurie
 de pétrole et de toute autre marchandise d'échange à laquelle ce mécanisme pourrait être appliqué à l'avenir", a-t-il ajouté.


2 La Russie continuera à aider les pays confrontés
 à des pénuries alimentaires

La Russie continuera à aider les pays confrontés à des pénuries alimentaires en raison de la politique aventureuse de l'Occident. C’est ce qu’a déclaré lundi le président russe Vladimir Poutine lors de l'inauguration d'un centre d'élevage dans la région de Tioumen.

"Nous répondons à nos besoins et sommes parmi les premiers producteurs mondiaux, nous aidons et continuerons à aider les pays qui font face à des pénuries alimentaires en raison des déséquilibres auxquels a conduit la politique aventureuse, sans aucune exagération, et non professionnelle de certains pays occidentaux", a-t-il déclaré, s'exprimant lors de la cérémonie par vidéoconférence.

Le président russe a remercié tous les travailleurs du complexe agro-industriel et ruraux pour ce travail, ajoutant qu’il était nécessaire d'aller de l'avant, de voir les problèmes et d'y réagir.

"Aujourd'hui, nous assurons la sécurité alimentaire dans la plupart des domaines, y compris les céréales, le sucre, l'huile végétale, les produits de la pêche et bien d'autres. Je tiens également à souligner les succès des producteurs de viande et de produits carnés. Outre la saturation du marché intérieur, nos éleveurs de bétail et de volaille exportent leur production dans plus de 110 pays", a précisé le dirigeant russe.


3 Rosatom procède à la construction d’une nouvelle unité de
 la centrale en Egypte

La société russe Rosatom procédera samedi à la construction de la deuxième unité de la centrale El Dabaa en Égypte, soit deux mois avant le délai initial.

Quatre mois plus tôt, le 29 juin, le régulateur égyptien a autorisé la construction de la première unité de la centrale. Fin septembre, le fondement de la première unité a été installé.

El Dabaa sera la première centrale nucléaire égyptienne. Sa construction est effectuée par Rosatom dans le gouvernorat de Marsa-Matruh au bord de la mer Méditerranée à 300 km du Caire. C’est le premier grand projet de Rosatom en Afrique. D’ici 2028, la société russe construira quatre unités de la centrale qui fonctionnera à plein régime vers 2030.


4 Le paiement des livraisons de gaz de Russie à la Chine se fait en yuans
 et en roubles

La Russie et la Chine passent aux règlements en monnaies nationales pour les approvisionnements énergétiques, le paiement du gaz russe s'effectue déjà sur une base paritaire en roubles et en yuans. C'est ce qu'a annoncé le vice-premier ministre russe Alexandre Novak dans une interview accordée à la chaîne de télévision Rossiya 24
 à l'issue d'une réunion de la commission intergouvernementale russo-chinoise.

"Nous passons aux règlements en monnaies nationales, à la fois en roubles et
 en yuans, pour les approvisionnements en ressources énergétiques, mais aussi pour
 les approvisionnements en équipements en provenance de Chine", a-t-il déclaré.
 Par exemple, les approvisionnements en gaz entre Gazprom et la Chine ont été fait aujourd'hui sur une base paritaire en roubles et en yuans.

M. Novak a ajouté que les paiements pour les approvisionnements en pétrole et
 en produits pétroliers passent également aux monnaies nationales de la Russie et de
 la Chine.


5 Le Royaume-Uni continue de se faire approvisionner
 en pétrole russe

Le Royaume-Uni continue de se faire approvisionner en pétrole russe alors que les autorités britanniques affirment le contraire. C’est ce qu’a déclaré dimanche le journal The Sunday Times.

Selon ses calculs, depuis février dernier, 39 navires chargés de pétrole russe au coût de plus de 200 millions de livres sterlings (238 millions de dollars) sont arrivés dans des ports britanniques or ces livraisons n’ont pas été identifiées en tant que russes. Ainsi en juin et en juillet, le Royaume-Uni aurait acheté du pétrole russe pour 80 millions de livres sterlings (95 millions de dollars) alors que selon les rapports officiels la Grande-Bretagne n’en a pas acheté du tout.

Selon le journal, dans la documentation britannique, les livraisons du pétrole russe étaient qualifiées comme européennes car le pétrole en provenance de Russie changeait de navire dans un des ports européens (par exemple, en Grèce, en Allemagne ou aux Pays-Bas) et puis arrivait au Royaume-Uni.

Selon The Sunday Times, depuis mars la Grande-Bretagne a reçu du pétrole russe au coût de 778 millions de livres sterlings (925 millions de dollars). Au printemps, le gouvernement britannique a annoncé vouloir mettre fin aux importations du pétrole russe d’ici la fin 2022.


6 La mission russe envoie une lettre à Guterres sur le traitement
 des prisonniers par Kiev

La Russie a fait circuler, en tant que document officiel du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale des Nations unies, une lettre adressée au secrétaire général de l'organisation mondiale, Antonio Guterres, concernant de nouveaux faits relatifs aux mauvais traitements infligés par l'Ukraine aux prisonniers de guerre russes et un appel à Antonio Guterres pour qu'il mette fin aux violations du droit humanitaire international par Kiev. C'est ce qu'a déclaré samedi le premier représentant permanent adjoint de la Russie auprès des Nations unies, Dmitri Polianski.

Nous continuerons à attirer l'attention de nos collègues étrangers sur ces crimes et d'autres crimes du régime de Kiev lors des réunions du Conseil de sécurité des Nations unies et de l'Assemblée générale des Nations unies.

Auparavant, le Comité d'enquête russe a ouvert une enquête criminelle sur le massacre de militaires russes capturés par des représentants des forces armées ukrainiennes. Le service de presse du Comité d'enquête a déclaré vendredi que la raison de l'ouverture de l'affaire était une vidéo dans laquelle les militaires ukrainiens abattaient au moins 11 militaires russes non armés qui avaient été capturés sur le territoire de la République populaire de Lougansk.

Commentant la vidéo, le porte-parole de M. Guterres, Farhan Haq, a déclaré aux journalistes que l'ONU a demandé une enquête sur les violations des droits de l'homme et que les responsables soient traduits en justice.


AMBASSADE DE LA FEDERATION DE RUSSIE EN REPUBLIQUE DU SENEGAL ET EN REPUBIQUE DE GAMBIE

BULLETIN PERIODIQUE DE LA PRESSE RUSSE

du 10 november au 15 november 2022


1 Moscou et les pays africains ont des projets sur les livraisons gratuites d’engrais russes – https://tass.ru/.

2 L'Afrique a sa propre opinion qu’il importe d’écouter (président de la Guinée-Bissau) – https://tass.ru/. 

3 L'Occident veut dégeler les avoirs russes pour payer des armes à Kiev – https://tass.ru/.

4 La Russie qualifié le résultat du vote sur la résolution ukrainienne de fiasco occidental – https://tass.ru/.

5 La Russie ne salue pas l'initiative sur la mission d'entraînement pour l'armée ukrainienne – https://tass.ru/.

6 Les États-Unis et l'Otan souhaitent que tout le monde oublie leurs crimes en Afghanistan – https://tass.ru/.


1 Moscou et les pays africains ont des projets sur les livraisons gratuites d’engrais russes

Moscou et les pays africains ont nombre de projets relatifs aux livraisons gratuites d’engrais russes, y compris une partie d’engrais minéraux bloqués dans des ports européens. C’est ce qu’a déclaré samedi aux journalistes le ministre adjoint des Affaires étrangères Sergueï Verchinine.

Selon lui, la Russie a déjà contacté l’Union africaine pour planifier la réalisation de tels projets via le Programme alimentaire mondial.

Le diplomate a souligné que non seulement les exportations céréalières, mais aussi celles d’engrais déterminaient la sécurité alimentaire, car sinon la récolte de l’année prochaine serait mise en cause.

Plus tôt samedi il a été annoncé que le groupe d'entreprises Ouralkhim-Ouralkaliï exporterait vers l'Afrique des lots humanitaires d'engrais bloqués dans des entrepôts aux Pays-Bas, en Belgique et en Estonie. Il est attendu que le premier chargement partira la semaine prochaine à destination du Malawi,

Une réunion des représentants de la Russie et des Nations unies consacrée à l’accord céréalier s’est déroulée jeudi à Genève, au palais des Nations. La délégation russe était encadrée par le ministre adjoint des Affaires étrangères Sergueï Verchinine. L'ONU était représentée par la secrétaire générale de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) Rebeca Grynspan et le sous-secrétaire général des Nations unies aux affaires humanitaires Martin Griffiths. À l’issue de la réunion, l'ONU a appelé à accélérer la levée des restrictions à l'exportation de vivres et d'engrais russes, selon un message diffusé par le bureau du secrétaire général.


2 L'Afrique a sa propre opinion qu’il importe d’écouter
 (président de la Guinée-Bissau)

Les pays africains ont leur propre point de vue sur les évènements dans le monde et il est important de prêter l’oreille à leur avis, a déclaré ce vendredi le président de la Guinée-Bissau et de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), Umaro Sissoco Embalo, au Forum de Paris sur la paix.

"Il faut entendre la voix des pays africains", a-t-il lancé. "Ce n’est pas facile pour moi quand on m’appelle et qu’on me dit: "Il faut que tu te prononces comme nous."
 "Ça ne marche plus. L'ordre mondial a changé", a-t-il souligné, évoquant la politique des pays occidentaux.

Selon lui, il est tout aussi important de prendre en compte l'avis des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). "Des pays comme l'Algérie, le Venezuela, l'Arabie saoudite veulent s’associer aux Brics et peut-être que la Guinée-Bissau y sera aussi si nous avons du gaz ou du pétrole à l'avenir", a noté Umaro Sissoco Embalo. "Mais le plus important c’est qu'il y ait du respect entre nous."

Il a fait remarquer que la paix n'était pas uniquement une affaire de l'Europe, mais aussi du continent africain. "Depuis le début du conflit [ukrainien], le Covid a disparu, personne n’en parle même si la maladie continue d’exister", a-t-il constaté.

"Je pense que nous devons réfléchir tous ensemble à la solution des problèmes. Parce que pour garantir la sécurité de l’Europe, on ne peut pas se passer de la Russie qui est importante pour la sécurité de l'Europe", a déclaré Umaro Sissoco Embalo, s'adressant aux participants au Forum de Paris.


3 L'Occident veut dégeler les avoirs russes pour payer
 des armes à Kiev

Les pays occidentaux souhaitent depuis longtemps débloquer les avoirs russes soumis à des sanctions afin de financer les livraisons d'armes à Kiev. C'est ce qu'a déclaré lundi le représentant permanent de la Russie auprès des Nations unies, Vassili Nebenzia, lors d'une session spéciale de l'Assemblée générale de l'organisation mondiale consacrée à l'Ukraine, qui devait examiner un projet de résolution ukrainien sur les "réparations"
 à Kiev.

"Nous n'avons aucun doute sur l'origine des fonds destinés aux soi-disant réparations. L'Occident tente par tous les moyens de donner à ses actions au moins un semblant de légitimité afin de pouvoir commencer à dépenser les avoirs russes gelés, et en fait volés, d'une valeur de plusieurs centaines de milliards de dollars", a déclaré
 M. Nebenzia. Les Occidentaux veulent depuis longtemps les dégeler, non pas pour les rendre à leur propriétaire légitime, ou pour les dépenser afin d'aider l'Ukraine, mais pour financer leurs livraisons d'armes toujours plus importantes à Kiev et rembourser leurs dettes pour les armes déjà transférées.

"Ainsi, en prévoyant d'utiliser l'argent russe à cette fin, l'Occident veut prolonger et aggraver encore le conflit", a noté le représentant permanent russe. "Il a besoin d’une décision de l'Assemblée générale en ce sens pour faire écran à ce vol flagrant. Une telle évolution ne fera qu'accroître les tensions et l'instabilité dans le monde, tandis que les bénéficiaires seront les sociétés de l’industrie militaire occidentales qui ont déjà gagné des milliards de dollars grâce aux livraisons d'armes à l'Ukraine."


4 La Russie qualifié le résultat du vote sur la résolution ukrainienne
 de fiasco occidental

Plus de la moitié des États membres de l'ONU n'ont pas soutenu une résolution sur les "réparations" pour l'Ukraine à l'Assemblée générale, c’est un fiasco pour les partisans d'un "ordre fondé sur des règles". Le premier représentant permanent adjoint de la Russie auprès de l'ONU, Dmitri Polianski, l’a déclaré ce lundi.

"Plus de la moitié des membres de l'ONU n'ont pas soutenu le projet de résolution promu par les Occidentaux", a déclaré le diplomate. "Et ce, malgré les pressions, les chantages et les tiraillements! Et combien de choses peu flatteuses ont-ils [les Occidentaux] entendu pendant le débat, qu'ils avaient essayé en vain d'empêcher." "Dans l'ensemble, un fiasco pour ceux qui imposent au monde un 'ordre fondé sur des règles'", dit M. Polanski. "Ils ne veulent pas l'admettre, bien sûr. Mais nous le savons".

Une session spéciale de l'Assemblée générale des Nations unies a adopté ce lundi une résolution visant à créer un registre international des dommages prétendument causés par la Russie à l'Ukraine et reconnaissant également la nécessité d'un mécanisme de réparation. 94 pays ont voté pour le document, 14 s'y sont opposés et 73 se sont abstenus.


5 La Russie ne salue pas l'initiative sur la mission d'entraînement
 pour l'armée ukrainienne

Moscou ne salue pas l'initiative de l'Union européenne sur une mission d'entraînement pour l'armée ukrainienne, a déclaré lundi aux journalistes le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Alexandre Grouchko.

"Moscou évalue négativement cette initiative. Nous ne saluons pas, mais ce n'est pas une surprise pour nous, parce que si nous regardons l'axe de l'Occident, en commençant par le coup d'État à Kiev, le gouvernement ukrainien contribuait aux tensions et à l'escalade", a-t-il indiqué.

Selon lui, les programmes de l'Otan et de l'UE visant à fournir une assistance militaire à l'Ukraine sont une autre preuve confirmant l'axe de l'Occident vers l'escalade. "Tout cela va à l'encontre des déclarations, que nous entendons de différentes capitales, sur la nécessité de trouver une solution négociée, le début de négociations de fond", a-t-il ajouté.


6 Les États-Unis et l'Otan souhaitent que tout le monde oublie
 leurs crimes en Afghanistan

Les enquêtes sur les crimes commis par les États-Unis et l'Otan en Afghanistan ne sont pas menées à bien en raison du chantage grossier exercé par Washington. C’est ce qu’a déclaré jeudi le représentant permanent de la Russie auprès des Nations unies, Vassili Nebenzia, lors d'une réunion de l'Assemblée générale de l'organisation mondiale.

"L'Occident voudrait que tout le monde oublie les actions irresponsables des militaires américains et de l'Otan, ayant régulièrement mené des frappes aériennes aveugles contre des Afghans ordinaires. Sans parler des raids nocturnes et des meurtres extrajudiciaires de civils, y compris de femmes et d'enfants", a déclaré M. Nebenzia. "Malheureusement, malgré les rapports de diverses organisations non gouvernementales indépendantes sur les horribles crimes de guerre visant à obtenir justice et à traduire les auteurs en justice, les enquêtes n'ont jamais été menées en raison du chantage grossier exercé par Washington."

Selon le diplomate, "un tel cynisme n'est pas nouveau, mais typique de l'attitude des États-Unis et de leurs alliés à l'égard des crimes de guerre qu'ils ont commis dans d'autres foyers de crise, notamment en Irak, en Syrie et en Libye".

"Dans ce contexte, les tentatives des collègues occidentaux de n'aborder que le sujet des violations des droits de l'homme commises par les autorités semblent hypocrites", a souligné le diplomate russe.


AMBASSADE DE LA FEDERATION DE RUSSIE EN REPUBLIQUE DU SENEGAL ET EN REPUBIQUE DE GAMBIE

BULLETIN PERIODIQUE DE LA PRESSE RUSSE

du 26 octobre 2022 au 1 novembre 2022


1 Un navire chargé de blé russe arrivera à Beyrouth dans
 la seconde quinzaine de novembre 
– 
https://tass.com/.

2 La Russie donnera aux pays les plus pauvres quelque 500.000 tonnes de céréales – https://tass.com/.

3 De nombreux pays voudront signer des contrats gaziers
 avec la Russie (Poutine) –
 
https://tass.com/.

4 Washington cédé à Moscou le leadership en matière d'exportations de réacteurs (AIEA) – https://tass.com/.

5  La Russie est prête à continuer à développer l'interaction avec
 la Ligue des États arabes – 
https://tass.com/.

6 L'Occident discrédite les monnaies de réserve en "empochant" les réserves russes – https://tass.com/.


1 Un navire chargé de blé russe arrivera à Beyrouth dans la seconde
 quinzaine de novembre

Le gouvernement russe fournira une aide gratuite au Liban en fournissant 25.000 tonnes de blé et 10.000 tonnes de carburant. "Le navire transportant des produits humanitaires arrivera au port maritime de Beyrouth dans la seconde quinzaine de novembre", a rapporté mardi une source au ministère des Travaux publics et des Transports de
 la république. L'aide russe permettra de réapprovisionner en céréales, ce qui est important pour assurer la sécurité alimentaire du Liban". En outre, le combustible russe sera livré pour la centrale de Deir 'Ammar, avant la saison d'hiver.

Lundi, le ministre par intérim des Travaux publics et des Transports, Ali Hamiyé,
 a rencontré l'ambassadeur de Russie au Liban, Alexandre Roudakov, qui l'a informé de
 la décision des autorités russes d'accorder une aide gratuite au peuple libanais.

Pour rappel, le ministre par intérim de l'Économie et du Commerce de la République, Amin Salam, a déclaré que son pays avait besoin d'acheter 50.000 tonnes de céréales pour compléter son stock de deux mois. Selon lui, la pénurie a été causée par l'arrêt de l'approvisionnement en produits depuis l'Ukraine, qui, en particulier, a fourni 60%
 des besoins en blé du Liban.


2 La Russie donnera aux pays les plus pauvres quelque 500.000 tonnes
 de céréales

La Russie est prête à donner quelque 500.000 tonnes de céréales aux pays les plus pauvres au cours des quatre prochains mois. C’est ce qu’a déclaré ce samedi le ministre russe de l’Agriculture Dmitri Patrouchev sur la chaîne Rossiya-24.

"Compte tenu du fait que la Russie a toujours été et reste un partenaire fiable, prêt
 à fournir au monde la quantité d’alimentation nécessaire, notre pays est prêt à donner quelque 500.000 tonnes de céréales aux pays les plus pauvres au cours des quatre prochains mois. Nous le ferons avec la participation de notre partenaire fiable, la Turquie", a-t-il noté.

"Si on regarde la situation dans son ensemble, en tenant compte de la récolte de cette année, la Russie est entièrement prête à remplacer les céréales ukrainiens et à les fournir
 à des prix acceptables à tous les pays intéressés", a souligné le ministre.

Plus tôt, le ministère russe de l’Agriculture a fait savoir que les agriculteurs avaient déjà récolté 147,5 millions de tonnes de céréales. Selon les prévisions du ministère, 100 millions de tonnes de blé seront récoltées d’ici la fin de 2022, sur un total de 150 millions
 de tonnes.


3 De nombreux pays voudront signer des contrats gaziers
 avec la Russie (Poutine)

Le président russe Vladimir Poutine s’est dit certain que de nombreux pays voudraient signer des contrats de livraison avec la Russie après la création d’un hub gazier en Turquie.

"C’est un projet parfaitement réaliste et nous pourrons le réaliser assez rapidement. 
 
Il y a aura suffisamment de pays qui voudront signer des contrats avec nous, je n’en ai aucun doute. Nous pouvons aussi utiliser des pays européens comme des pays de transit pour assurer des livraisons vers d’autres régions du monde", a déclaré le chef de l’État russe lundi à la presse.

C’est dans son intervention lors de la Semaine énergétique russe que Vladimir Poutine a proposé de créer en Turquie le hub gazier le plus important en Europe pour
 y rediriger des quantités de gaz qui ne sont plus livrées via le gazoduc Nord Stream.


4 Washington cédé à Moscou le leadership en matière d'exportations de réacteurs (AIEA)

Les États-Unis ont perdu leur leadership sur le marché international des réacteurs nucléaires, repris par la Russie, a annoncé Rafael Grossi, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), lors d'une conférence à la Fondation Carnegie
 à Washington.

"Je pense que c'est un défi pour l'Amérique. Elle était traditionnellement leader, mais a perdu ce leadership", a-t-il fait savoir, interrogé sur les technologies nucléaires commerciales.

Selon lui, "le principal fournisseur est russe. La chinoise CNNC est elle aussi très active. Ils utilisent évidemment un modèle de financement différent qui leur permet de progresser avec plus de souplesse, y compris sur les marchés internationaux. Il s'agit donc d'un défi pour les entreprises américaines à l'étranger".


5 La Russie est prête à continuer à développer l'interaction avec la Ligue des États arabes

La Russie est prête à développer pleinement sa coopération avec la Ligue des États arabes et tous ses membres, notamment pour renforcer la sécurité au niveau régional
 et mondial, a déclaré le président russe Vladimir Poutine dans son discours adressé aux chefs d'État et de gouvernement des pays membres de la Ligue à l'occasion de l'ouverture du 31e sommet de l'organisation.

"La Russie est prête à continuer à développer pleinement sa coopération avec la Ligue des États arabes et tous ses membres, notamment pour renforcer la sécurité aux niveaux régional et mondial. Nous partons du principe que les problèmes politico-militaires
 au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, y compris les crises syrienne et libyenne, les conflits yéménite et israélo-palestinien, doivent être réglés sur une base juridique internationale universellement reconnue, dans le strict respect de la souveraineté et
 de l'intégrité territoriale des États", a souligné le président russe.

Il a noté que, dans le contexte des changements politiques et économiques qui
 se produisent dans le monde, le processus de formation d'un système multipolaire de relations internationales fondé sur les principes d'égalité, de justice et de respect des intérêts légitimes des uns et des autres prenait de l'ampleur. En outre, le Moyen-Orient et les pays d'Afrique du Nord, dont la population totale avoisine un demi-milliard de personnes, jouent un rôle de plus en plus important dans ce processus.

"Sans aucun doute, les objectifs de l'équilibration de la situation internationale,
 de la lutte contre les menaces et les défis de la modernité nécessitent des efforts collectifs coordonnés et augmentent considérablement la demande de structures multilatérales représentatives telles que la Ligue des États arabes", a ajouté le dirigeant russe.

Il est certain que la poursuite du renforcement des partenariats entre la Russie et
 les pays arabes est dans l'intérêt commun et contribue à la paix et la stabilité sur la planète.


6 L'Occident discrédite les monnaies de réserve en "empochant"
 les réserves russes

L'Occident a discrédité l'institution des réserves financières internationales en "empochant" les réserves de change de la Russie. Le président russe Vladimir Poutine l’a déclaré ce jeudi lors d'une session plénière du club de discussion international Valdaï
 à Moscou.

"En utilisant le dollar comme une arme, les États-Unis, et l'Occident en général, ont discrédité l'institution des réserves financières internationales. Ils les ont d'abord dévalués au détriment de l'inflation du dollar et de la zone euro, puis ils s’en sont carrément approprié - les ont "empoché" - nos réserves internationales", a déclaré le président.

M. Poutine s'est dit confiant que les règlements en monnaies nationales deviendraient progressivement dominants dans le monde. "La transition vers des règlements en monnaies nationales s'accélérera activement. C'est inévitable. Cela dépend, bien sûr, de l'état des émetteurs de ces monnaies, de l'état de leurs économies, mais cela se renforcera. De telles implantations vont bien sûr progressivement s'imposer. C'est la logique des politiques économiques et financières souveraines d'un monde multipolaire", a déclaré le chef de l'État.

Le président russe a participé ce jeudi à la session plénière du forum Valdaï
 à Moscou. Le thème de la réunion de cette année du club de discussion international, qui
 se tient du 24 au 27 octobre, est "Un monde après l'hégémonie: justice et sécurité pour tous".



AMBASSADE DE LA FEDERATION DE RUSSIE EN REPUBLIQUE DU SENEGAL ET EN REPUBIQUE DE GAMBIE

BULLETIN PERIODIQUE DE LA PRESSE RUSSE

du 19 août 2022 au 24 août 2022


1 Moscou espère une visite de l'AIEA à Zaporojie d'ici début septembre - https://tass.com/. 

2 L’ONU devrait condamner le meurtre de la journaliste Douguina - https://tass.com/.

3 L'Occident soutient le néonazisme sous couvert
 de développement de la démocratie - https://tass.com/.

4 La plupart des pays ouverts à la coopération avec la Russie
 dans le domaine du tourisme - https://tass.com/.

5 La Russie a présenté à l'ONU des preuves des tirs ukrainiens
 sur la centrale de Zaporojie - https://tass.com/.

 6 Les forces armées ukrainiennes utilisent des installations civiles à des fins militaires - https://tass.com/.




1 Moscou espère une visite de l'AIEA à Zaporojie d'ici début septembre 

La Russie espère qu'une visite d'une délégation de l'Agence internationale d'énergie atomique (AIEA) à la centrale nucléaire de Zaporojie pourrait avoir lieu fin août ou début septembre, a annoncé mardi Vassili Nebenzia, représentant permanent de la Russie auprès de l'ONU.

Selon lui, les détails techniques de ce déplacement n'ont pas encore été finalisés, alors que la Russie "a consenti à cette mission encore début juin". "Ce n'est pas notre faute que la mission n'a pas e lieu à temps", a-t-il souligné.

La centrale nucléaire de Zaporojie, située à Energodar, est sous le contrôle des troupes russes. Récemment, les forces ukrainiennes ont mené des frappes sur le territoire de la centrale, notamment en utilisant des drones, de l'artillerie lourde et des lance-roquettes multiples. Dans la plupart des cas, les attaques sont repoussées par les systèmes de défense aérienne, mais les projectiles touchent les infrastructures et la zone de stockage des déchets nucléaires.


2 L’ONU devrait condamner le meurtre de la journaliste Douguina 

Moscou appelle l’ONU à condamner résolument le meurtre de la journaliste Daria Douguina perpétré par le régime de Kiev. C'est ce qu'a déclaré ce mardi Vassili Nebenzia, représentant permanent de la Russie auprès des Nations unies, intervenant à la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU convoquée par la Russie à la lumière des évènements autour de la centrale de Zaporojie.

Il a rappelé que le porte-parole du département d’État américain avait déjà condamné ce crime.

Pour rappel, TASS a appris plus tôt auprès des forces de l’ordre qu’une voiture avait explosé près du village de Bolchie Viazemi dimanche. La jeune femme qui était au volant a été tuée. Le chef du mouvement Horizon russe Andreï Krasnov qui connaissait la femme personnellement a confirmé à TASS que c’était Daria Douguina. La voiture a explosé sur la route Mojaïskoïe alors que la jeune femme revenait du festival Tradition. Selon Andreï Krasnov, la voiture appartenait au père de Daria, le journaliste et philosophe Alexandre Douguine.

Le Service fédéral de sécurité (FSB) russe au terme de son enquête a établi que l’assassinat avait été perpétré par la citoyenne ukrainienne Natalia Vovk liée au bataillon nationaliste Azov qui a déclenché à distance l’engin explosif. Ce sont les services spéciaux de l’Ukraine qui avaient planifié et préparé ce meurtre.

Les forces de l'ordre ont déclaré à l'agence TASS que Natalia Vovk serait inscrite sur une liste de personnes recherchées afin d'obtenir son extradition.


3 L'Occident soutient le néonazisme sous couvert
 de développement de la démocratie

Des pays occidentaux soutiennent le néonazisme et l'utilisent à leurs fins géopolitiques sous couvert de "développement de la démocratie", estime le secrétaire du Conseil de sécurité russe, Nikolaï Patrouchev. C’est ce qu’il a déclaré mardi lors d’une rencontre avec le ministre serbe de l’Intérieur Aleksandar Vulin à Moscou.

L’homme politique se dit notamment préoccupé par le retour des idées nationalistes en Europe ces derniers temps. M. Patrouchev a également rappelé qu’au XXe siècle l’Occident ne s’apercevait pas de l'émergence du fascisme.

Le service de presse du Conseil de sécurité a également fait savoir que la partie russe avait attiré l’attention sur le fait que l’Occident s’évertue à créer une barrière entre les peuples de Russie et de Serbie.

Au cours de leur discussion, MM. Patrouchev et Vulin ont échangé des points de vue sur les problèmes d’actualité de sécurité régionale et internationale en parlant notamment de la coopération bilatérale en matière de lutte contre le terrorisme.


4 La plupart des pays ouverts à la coopération avec la Russie
 dans le domaine du tourisme

 La plupart des pays sont ouverts à la coopération avec la Russie dans le domaine du tourisme, le dialogue avec les partenaires étrangers est positif. C'est ce qu'a déclaré la responsable de Rostourisme, Zarina Dogouzova, sur sa chaîne Telegram.

"En général, le dialogue avec les partenaires étrangers dans le domaine du tourisme se développe de manière positive. La plupart des pays sont ouverts à la coopération avec la Russie", a-t-elle noté.

La chef de l'agence a rappelé que, la semaine dernière, des représentants de l’agence Rostourisme ont participé à une réunion des ministres du tourisme et du groupe de travail sur le tourisme du forum de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (Apec). Le forum a réuni des représentants de 21 économies de l'Apec. L'ordre du jour portait sur la relance du tourisme dans la région Asie-Pacifique dans la période post-pandémique.

Le forum a abouti à l'approbation du projet de Rostourisme, qui vise à impliquer les jeunes dans le développement du tourisme dans les zones reculées des économies de l'Apec, pour un financement par le fonds de l'Apec. Des lignes directrices pour la région Asie-Pacifique sur les moyens efficaces d'impliquer les jeunes dans le développement du tourisme seront élaborées au cours de l'année. Les résultats seront présentés lors d'un séminaire spécial auquel participeront des experts internationaux, a précisé Mme Dogouzova.

Le responsable de Rostourisme a également souligné que les partenaires de la région Asie-Pacifique collaborent activement avec la partie russe à la reprise des vols directs et à l'introduction des cartes du système de paiement russe Mir.

"Le mois prochain, je prévois moi-même d'assister à la réunion des ministres du tourisme des Brics et du G20. Je vais discuter de ces questions et d'autres questions de connectivité sectorielle", a-t-elle ajouté.


5 La Russie a présenté à l'ONU des preuves des tirs ukrainiens
 sur la centrale de Zaporojie

La Russie a distribué au Conseil de sécurité et à l'Assemblée générale de l'ONU des preuves photographiques de bombardements de la centrale nucléaire de Zaporojie par l'Ukraine. C'est ce qu'a annoncé mardi Vassili Nebenzia, représentant permanent de la Russie auprès de l'ONU.

Il a également énuméré les derniers tirs ukrainiens sur la centrale: "Le 22 août, un drone a ciblé un complexe laboratoire et de service. Qui plus est, des pièces d'artillerie américaines de logue portée ont été utilisées pour tirer sur une centrale thermique à Energodar, faisant un mort et un blessé parmi la population civile".


6 Les forces armées ukrainiennes utilisent des installations
 civiles à des fins militaires

Les forces armées ukrainiennes, dans le but de lutter contre les forces alliées qui mènent l'opération spéciale, utilisent des installations civiles à des fins militaires, a annoncé mardi le chef du Centre national de la défense russe, le général Mikhaïl Mizintsev.

"Le quartier général interministériel de coordination de Russie pour l'intervention humanitaire, en collaboration avec les autorités exécutives fédérales, continue d’enregistrer des actes criminels du régime de Kiev contre les civils, ainsi que l'utilisation par les groupes armés ukrainiens d'installations civiles à des fins militaires", a-t-il fait savoir.

Selon lui, les forces armées ukrainiennes ont aménagé une base sur le territoire d'une école, dans le village de Velikaïa Balka, dans la région d'Odessa, ainsi qu’ont installé un système antiaérien sur le toit de l'établissement scolaire. En outre, ils ont miné le territoire du bâtiment, mais la population locale n'en a pas été avertie. De plus, dans la localité de Neroubaïskoïe, région d'Odessa, des combattants de bataillons nationalistes se sont déployés à l'école, des dépôts de munitions ont été aménagés et des véhicules blindés ont été installés, tandis que les habitants n'ont pas été évacués délibérément des maisons voisines.



AMBASSADE DE LA FEDERATION DE RUSSIE EN REPUBLIQUE DU SENEGAL ET EN REPUBIQUE DE GAMBIE

BULLETIN PERIODIQUE DE LA PRESSE RUSSE

Du 21 juin 2022 au 23 juin 2022



La crise alimentaire n'est pas liée à l'opération spéciale russe en Ukraine (Lavrov) https://tass.com/.

2 L'Occident exerce une énorme pression sur Belgrade à cause des vols en Russie https://tass.com/.

3 Les dirigeants du G7 sont responsables de la tragédie en Ukraine https://tass.com/.

4 La création d'une nouvelle monnaie de réserve basée sur les devises des Brics est en cours https://tass.com/.

5 80% des diplômés étrangers de l’Académie de ballet Vaganova ont dû quitter la Russie - https://tass.com/.

6 Le Festival international du film de Moscou se déroulera
 du 26 août au 2 septembre 
https://tass.com/.


1. La crise alimentaire n'est pas liée à l'opération spéciale russe en Ukraine 

Il n'y a aucun rapport entre l'opération militaire spéciale russe en Ukraine et la crise alimentaire mondiale, a déclaré ce jeudi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors d'une conférence de presse à l'issue des négociations avec son homologue iranien, Hossein Amir Abdollahian.

"Je voudrais souligner encore une fois qu'il n'y a aucun rapport entre la tenue de l'opération militaire spéciale russe en Ukraine et la crise alimentaire", a indiqué Sergueï Lavrov.

Selon lui, "les efforts actuels de la Turquie et du secrétaire général de l'ONU auraient eu du succès il y a longtemps si l'Ukraine et ses patrons occidentaux avaient résolu le problème du déminage des ports en mer Noire".

"Les tentatives de présenter comme une catastrophe les quantités de céréales qui restent en Ukraine constituent une politique malpropre puisque tout le monde sait très bien que ces céréales représentent moins de 1% de la production mondiale de blé et d'autres céréales, a constaté le chef de la diplomatie russe. C'est pourquoi, aujourd'hui c'est très important d'obliger les Ukrainiens à laisser sortir les navires étrangers qui y sont pris en otage."


2. L'Occident exerce une énorme pression sur Belgrade à cause des vols
 en Russie

Les pays occidentaux exercent une énorme pression sur Belgrade en raison des vols continus entre la Serbie et la Russie, a déclaré dans une interview accordée à TASS le directeur du quatrième département européen du ministère russe des Affaires étrangères, Iouri Pilipson.

"Aujourd'hui, les vols directs de Serbie en Russie, à Moscou et à Saint-Pétersbourg, sont effectués par la compagnie aérienne nationale Air Serbia, l'Occident exerce une pression assez sérieuse à Belgrade et nous comprenons que c'est à ce sujet", a-t-il indiqué.

Selon le diplomate, Moscou voudrait augmenter le nombre de vols entre la Russie et la Serbie, mais il est difficile de faire des prévisions.

Il a aussi apprécié l'approche constructive de Belgrade relative à la résolution des problèmes des Russes arrivant en Serbie. Il a fait part de son espoir que la Serbie examinerait la possibilité d'utiliser les cartes de paiement Mir.


3. Les dirigeants du G7 sont responsables de la tragédie en Ukraine

L'irresponsabilité et l'égoïsme géopolitique des dirigeants du Groupe des sept (G7) ont conduit à la tragédie en Ukraine, a fait savoir jeudi le vice-président du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) Konstantin Kossatchiov.

"Dirigeants du G7, la tragédie de l'Ukraine est la zone de votre responsabilité directe. Plus précisément, de l'irresponsabilité et de l'égoïsme géopolitique", a-t-il écrit sur Telegram.

Il a critiqué la déclaration d'un représentant de haut rang de l'administration américaine, qui avait indiqué lors d’un point de presse que les dirigeants du G7 lors du sommet en Allemagne, qui se tiendra les 26 et 28 juin, avaient l'intention de "promouvoir une vision du monde basée sur les principes de liberté et d'ouverture plutôt que sur la coercition, l'agression et les sphères d'influence".

"Si les autorités de Kiev, qui ont pris le pouvoir après l'Euromaïdan, ont promu dans leur propre pays "une vision du monde basée sur les principes de la liberté et de l'ouverture plutôt que sur la coercition, l'agression et les sphères d'influence", la paix en Ukraine aurait été maintenue et l'Ukraine elle-même ne se serait pas divisée à l'ouest et à l'est", a-t-il expliqué.

"Et si les dirigeants du G7 insistaient dès le début sur cette vision de l'Ukraine, comme l'a fait la Russie depuis le début, l'Ukraine n'aurait pas eu d'autre choix que de devenir un État libre, civilisé et démocratique pour tous ses citoyens", a-t-il poursuivi.


4. La création d'une nouvelle monnaie de réserve basée sur les devises 

des Brics est en cours

La question de la création d'une monnaie de réserve internationale basée sur les monnaies des pays des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) est en cours d'élaboration, a déclaré ce mercredi le président russe Vladimir Poutine dans un message d'accueil aux participants du Brics Business Forum.

"La question de la création d'une monnaie de réserve internationale basée sur un panier de devises de nos pays est en cours d'élaboration", a-t-il déclaré.

Le président de la Fédération de Russie a ajouté que les milieux d'affaires russes, en coordination avec les milieux d'affaires des États des Brics, prennent des mesures rapides pour développer les infrastructures de transport, reconstruire les routes logistiques et créer de nouvelles chaînes de production. "Je voudrais souligner que la stratégie de la Russie est inchangée: en renforçant son potentiel économique, technologique et scientifique, nous sommes prêts à travailler ouvertement avec tous les partenaires consciencieux sur les principes du respect des intérêts de chacun, de la suprématie inconditionnelle du droit international et de l'égalité des pays et des peuples", a déclaré Vladimir Poutine.

Il a rappelé que sur le site du Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF), il avait déjà parlé en détail des plans de la Russie pour développer davantage l'économie et créer des conditions confortables pour les entreprises, y compris les entreprises étrangères. "Il est révélateur que les représentants d'entreprises et entrepreneurs étrangers venus à Saint-Pétersbourg ont démontré leur volonté de continuer à travailler sur le marché russe, de s'adapter aux nouvelles conditions. Et, bien sûr, nous leur fournirons l'assistance nécessaire", a assuré le chef de l'État russe.


5. 80% des diplômés étrangers de l’Académie de ballet Vaganova ont dû
 quitter la Russie

Environ 80% des diplômés étrangers de l’Académie de ballet Vaganova ont dû quitter la Russie sous la pression de leurs États depuis le début de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine, a déclaré le recteur de l’Académie, le danseur étoile Nikolaï Tsiskaridzé dans une interview au quotidien russe Vedomosti publiée jeudi.

Il a expliqué notamment que les diplômés étrangers de l’Académie pouvaient toujours rester en Russie et y trouver du travail. Même pendant la pandémie ils n’arrêtaient pas de travailler pour des théâtres russes. Or, avec le début de l’opération militaire spéciale que la Russie mène en Ukraine, la situation a changé. "Aujourd’hui 80% de nos diplômés étrangers qui travaillaient en Russie ont dû partir car leurs États le leur ont demandé. Après le début de l’opération militaire spéciale, les ambassades de Finlande, du Royaume-Uni et des États-Unis ont exigé à leurs ressortissants de partir", a déclaré le recteur.

Nikolaï Tsiskaridzé a souligné que l’Académie de ballet Vaganova continuait de recevoir beaucoup de demandes de candidats étrangers souhaitant y poursuivre leurs études malgré la position officielle de leurs États. Avant le début de l’opération spéciale, 60 élèves étrangers suivaient une formation à l’Académie, un chiffre important selon le recteur car "normalement, une classe, c’est entre 6 et 8 personnes, alors que notre classe peut en compter jusqu’à 15. Nous n’avons perdu personne pendant la pandémie. Et maintenant les parents de nos élèves étrangers sont convoqués sur leurs lieux de travail et on leur dit qu’ils vont perdre leur travail si leur enfant ne revient pas dans son pays", a indiqué le recteur.

l’Académie de ballet Vaganova est une des écoles de ballet les plus vieilles et les plus prestigieuses au monde ayant formé une kyrielle de danseurs étoiles.


6. Le Festival international du film de Moscou se déroulera
 du 26 août au 2 septembre

La 44 e édition du Festival international du film de Moscou, qui aurait dû se dérouler du 21 au 28 avril 2022, aura lieu à la fin de l'été, a annoncé lundi la direction du festival.

"Nous annonçons les nouvelles dates de la 44e édition du Festival international du film de Moscou: il se déroulera du 26 août au 2 septembre 2022", précise le communiqué.

"Le programme du Festival est actuellement en cours de formation. Nous avons déjà plus de 200 candidats pour le concours principal, et recevons toujours de nouvelles requêtes, affirme la direction. L'envergure géographique des pays dont des cinéastes veulent présenter leurs œuvres au Festival couvre l'Argentine, le Brésil, le Pérou, les États-Unis et d'autres pays de l'hémisphère ouest, ainsi que le Royaume-Uni, la Serbie et la France dans l'ouest de notre continent, sans oublier l'Inde, l'Iran, les pays du Proche-Orient, la Chine, l'Asie du Sud-Est et même l'Océanie".

"Les requêtes existantes concernent plus de 60 pays, mais, compte tenu de la dynamique de leur arrivée, ce nombre sera considérablement plus important, a fait savoir Ivan Koudriavtsev, président de la commission de sélection du Festival. Ainsi, il nous semble que nous comprenons bien les formats proposés par le cinéma de l'Inde, de l'Iran ou de Nollywood, mais ce sentiment est trompeur. Par exemple, le Nigeria, dont la population a déjà dépassé 200 millions d'habitants et dépassera un quart de milliard d'ici quelques années, est devenu un centre cinématographique bouillant, où les recettes des cinémas ont atteint un milliard de dollars depuis moins d'un an. Et il existe beaucoup d'autres exemples de nouveaux centres émergents."



AMBASSADE DE LA FEDERATION DE RUSSIE EN REPUBLIQUE DU SENEGAL ET EN REPUBIQUE DE GAMBIE

BULLETIN PERIODIQUE DE LA PRESSE RUSSE

Du 17 juin 2022 au 20 juin 2022



1 La Russie exige de la Lituanie de lever l'interdiction sur le transit de marchandises - https://tass.com/

2 L'évacuation des civils de Azot est entravée par des mercenaires étrangers - https://tass.com/.

3 Les enquêteurs russes ont identifié les responsables de minage de la plage de Marioupol - https://tass.com/.

4 Les nationalistes déploient des armes lourdes dans des écoles d’Odessa et de Nikopol - https://tass.com/.

5 La plupart des membres de l’OMC ne croient pas les accusations de l’Occident contre Moscou - https://tass.com/.

6 Saint-Pétersbourg signe une série d'accords valant 5,6 billions de roubles (99,8 milliards de dollars) à la SPIEF - https://tass.com/.




1 La Russie exige de la Lituanie de lever l'interdiction
        sur le transit de marchandises


La Russie exige de la Lituanie de lever l'interdiction sur le transit par la voie ferroviaire de marchandises vers la région de Kaliningrad et se réserve le droit de riposter, est-il indiqué dans un communiqué publié lundi par le ministère russe des Affaires étrangères en lien avec la convocation de la chargée d'affaires temporaire de la Lituanie en Russie Virginia Umbrasene.

Le ministère a fait savoir que la chef de la mission diplomatique de la Lituanie avait été informée de la vive protestation contre cette décision de Vilnius. "Nous avons exigé l'annulation immédiate de ces restrictions", a statué le ministère russe.

"Nous avons déclaré à cet égard que si le transit de marchandises entre la région de Kaliningrad et le reste du territoire de la Russie via la Lituanie ne serait pas rétabli dans son intégralité, la Russie se réservait le droit d'agir pour protéger ses intérêts nationaux", est-il souligné dans le communiqué.

Le ministère a ajouté qu'il considérait comme ouvertement hostiles les actions de la partie lituanienne, qui violent ses engagements juridiques, avant tout dans le cadre de la déclaration conjointe de la Russie et de l'Union européenne sur le transit entre la région de Kaliningrad et le reste du territoire de la Russie de 2002.


2 L'évacuation des civils de Azot est entravée par des mercenaires étrangers

Des mercenaires étrangers et un certain nombre de personnes désignées par l'administration ukrainienne empêchent l'évacuation de civils de l'usine Azot à Severodonetsk. Cela a été annoncé lundi par le porte-parole de la police populaire de la République populaire de Lougansk (RPL) Ivan Filiponenko, confirmant des informations précédemment rapportées par des sources de TASS dans les structures de sécurité de la RPL.

"Les civils qui étaient pris en otage par les soldats ukrainiens à l'usine Azot nous ont informés sur ce qui se passe vraiment là-bas. Il y a des mercenaires étrangers, ils sont dirigés par des personnes désignés par l'administration ukrainienne comme responsables des réfugiés. Ils tentent de toutes les forces de freiner le processus de sortie des civils de l’usine. Ce problème constitue maintenant, pour nous, le plus grand intérêt", relate-t-il dans une interview pour l’émission Letoutchka de la chaîne de télévision RT.

"C'est la tactique habituelle des soldats ukrainiens et de leurs conservateurs occidentaux - se cacher derrière les civils pour essayer de négocier pour eux-mêmes au moins certaines conditions pour poursuivre leurs activités criminelles", a ajouté le porte-parole du département de la Défense de la RPL.

Auparavant, une source proche de la milice populaire de la RPL a déclaré à TASS que les mercenaires étrangers, qui ont occupé avec les militants du bataillon nationaliste Aïdar l'usine Azot à Severodonetsk, bloquent le processus de négociation sur la reddition volontaire aux forces de la République populaire de Lougansk. Samedi, une source de la milice populaire de la RPL a déclaré à TASS que les militants d'Aïdar, y compris le commandement, se sont volontairement rendus dans le village de Metelkino, près de Severodonetsk. Le lendemain, l'ambassadeur de la RPL en Russie, Rodion mirochnik, a confirmé cette information.


3 Les enquêteurs russes ont identifié les responsables de minage
 de la plage de Marioupol


Les enquêteurs russes ont identifié l’unité de sapeurs des forces armées ukrainiennes responsable de la pose de mines à la bande côtière de Marioupol, son nom et son commandant ont été établis, a déclaré ce dimanche à TASS une source au sein des autorités chargées de l'enquête. Il a précisé que les sapeurs russes sont toujours en train de déminer la plage.

"Selon l'enquête, l'unité de génie militaire des forces armées ukrainiennes sous la direction de Viatcheslav Kharitonenko, en plus du cordon littoral Belossaraï, a miné la plage voisine du village de Melekino du sanatorium Svetlana jusqu’au sanatorium Troyanda. Des sapeurs ukrainiens se trouvent sur le territoire de l'ancienne pension Promychlennik depuis des années 2015 et ont miné diverses zones côtières, y compris avant le début de l'opération militaire spéciale visant à détruire des civils considérés comme des séparatistes, ainsi que les forces de la RPD [République populaire de Donetsk] et de la Russie lors du débarquement en février 2022", a déclaré l'interlocuteur de l'agence.

Selon lui, il a été possible d’identifier le lieu de déploiement de Kharitonenko et de son unité, où les sapeurs russes de la flotte de la mer Noire avaient découvert et saisi la veille 5 amorces pour mines PDM-1M, grâce au témoignage des nationalistes du bataillon Azov faits prisonniers et aux témoignages des résidents locaux.

L'inspection du lieu et l'interrogation des témoins la veille ont été effectués par des enquêteurs militaires du Comité fédéral d'enquête russe avec l'interaction de sapeurs de la flotte russe de la mer Noire. "Cette pension accueillait de 15 à 20 personnes", a déclaré à son tour le contre-amiral Viktor Kotchemazov, chargé du déminage de la zone côtière.

Auparavant, le service de presse du Comité d'enquête de la Fédération de Russie avait déclaré à TASS que l'enquête avait identifié la personne qui avait donné des ordres et avait directement participé au minage de 40 km du littoral. Il s’agit du militaire du 91e détachement de barrage des forces armées ukrainiennes, le major Viatcheslav Kharitonenko. Ses actions criminelles ont entraîné l'explosion d'un bateau de pêche et la mort de six civils.


4 Les nationalistes déploient des armes lourdes
             dans des écoles d’Odessa et de Nikopol


Les nationalistes installent des positions de tir, des armes lourdes et du matériel dans des écoles d’Odessa, de Toretsk et de Nikopol. C’est ce qu’a déclaré ce samedi le chef du Centre de contrôle de la défense nationale de la Russie, Mikhaïl Mizintsev.

Selon lui, à Nikopol, dans la région de Dniepropetrovsk, des unités des forces armées et de la défense territoriale se trouvent dans une école dans la rue Chevtchenko, et du matériel et de l’artillerie sont déployés à sa proximité immédiate. "À Odessa, les militaires ukrainiens ont déployé un point d’appui, des armes lourdes et du matériel dans l’école numéro 113", a-t-il fait savoir.

Mikhaïl Mizintsev a également indiqué qu’à Toretsk, en République populaire de Donetsk, les militaires ukrainiens ont installé des casernes et des positions de tir dans la centrale électrique, l’école dans la rue Glinka, la station de jeunes techniciens, l’école numéro 2 et l’école numéro 5, ainsi qu’un point d’appui et des dépôts de munitions dans un immeuble dans la rue Terechkovoï. "En même temps, les habitants sont interdits de quitter leurs appartements, et toute tentatives d’évacuation dans des zones sécurisées sont réprimées", a ajouté le chef du centre.


5 La plupart des membres de l’OMC ne croient pas les accusations
 de l’Occident contre Moscou


La 12e conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a montré que la plupart des membres de l’OMC n’avaient pas l’intention de soutenir les accusations portées par l’Occident contre la Russie concernant la hausse des prix alimentaires dans le monde et ne les croient pas. C’est ce qu’a déclaré dans une interview à TASS le vice-ministre russe du Développement économique Vladimir Ilitchiov, qui a dirigé la délégation russe à cette conférence.

À la question de savoir si les pays hostiles à la Russie ont essayé à la conférence à Genève d’accuser la Russie de la hausse des prix alimentaires dans le monde, Vladimir Ilitchiov a répondu que des tentatives avaient "certainement été faites". "Mais la conférence a montré que la plupart des participants à l'OMC n’avaient pas l’intention de soutenir de telles accusations et ne les croient pas. Ils considèrent cette rhétorique de l’Occident comme une tentative de masquer les véritables causes des problèmes économiques mondiaux et sa responsabilité dans leur apparition en se concentrant sur "le sujet ukrainien" et en tenant la Russie responsable de toute la négativité du monde actuel", a noté le vice-ministre. Il a souligné qu’"en fait, les pays en développement comprennent très bien des risques réels et leurs causes".

La délégation russe a attiré l’attention des participants à la conférence sur l’illégalité des sanctions introduites par des pays hostiles contre Moscou et sur leurs conséquences négatives pour le système commercial multilatéral. "Nous avons attiré l'attention des participants à la conférence non seulement sur l'illégalité des sanctions au regard des règles de l'OMC, mais aussi sur les dégâts que leur imposition cause au système commercial multilatéral", a déclaré le vice-ministre. "Beaucoup partagent ce point de vue et n’ont pas peur de le soutenir ouvertement."


6 Saint-Pétersbourg signe une série d'accords valant 5,6 billions de roubles (99,8 milliards de dollars) à la SPIEF


Le montant total des accords que Saint-Pétersbourg a signés à la SPIEF s'élève à environ 5,6 billions de roubles (99,8 milliards de dollars). Le gouverneur de Saint-Pétersbourg, Alexandre Beglov, a déclaré cela aux journalistes samedi lors du résumé des résultats du forum.

"Le forum a été un grand succès pour Saint-Pétersbourg et nous avons signé des accords pour près d'un demi-trillion de roubles", a-t-il déclaré.

Le gouverneur a noté que presque tous les domaines étaient couverts: développement des infrastructures, sciences, technologies et transports. Nous disposons de plans de financement clairs et de cartes de travail pour chaque zone potentielle.

Le Forum économique international de Saint-Pétersbourg, organisé par la Fondation Roscongress, s'est tient du 15 au 18 juin. Le thème du forum cette année est "Le nouveau monde - de nouvelles opportunités". 




AMBASSADE DE LA FEDERATION DE RUSSIE EN REPUBLIQUE DU SENEGAL ET EN REPUBIQUE DE GAMBIE

BULLETIN PERIODIQUE DE LA PRESSE RUSSE

du 10 juin 2022 au 14 juin 2022

                                      

1 L'Occident cherche à garder en Afrique son influence plutôt qu'à résoudre ses problems.

2 ExoMars: l’ESA confirme mener des pourparlers avec Roscomos sur la reprise de la mission.

3 Les mercenaires en provenance de 55 pays se battent en Ukraine dans le camp de Kiev.

4 Moscou souhaite des consultations avec les pays de la Convention sur les armes biologiques.

5 La guerre économique contre Moscou crée l'effet boomerang.

6 Macky Sall s'est dit satisfait de son entretien avec Vladimir Poutine.



1 L'Occident cherche à garder en Afrique son influence plutôt qu'à
 résoudre ses problems

Les pays occidentaux aspirent à garder en Afrique leurs zones d’influence plutôt qu’à résoudre les problèmes de la région, a déclaré lundi l’adjointe du représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU Anna Evstigneeva lors de son intervention
 à la réunion du Conseil de sécurité consacrée à la situation au Mali.

"Certains se battent contre le terrorisme "correctement", à l’aide de prétendus partenaires démocratiques alors que d’autres le font "de façon trop cruelle" en coopérant avec la Russie, a indiqué la diplomate. L’Occident tient davantage à garder ses zones d’influence plutôt qu’à aider les Africains à résoudre leurs problèmes. Nous regrettons que les acteurs extérieurs utilisent leurs canaux d’influence dans des structures multilatérales, et notamment dans le cadre du G5 Sahel, afin d’exercer leur pression sur le Mali", a-t-elle déclaré.

Selon Mme Evstigneeva, la réaction négative de l’Occident au renforcement de
 la coopération russo-malienne est une nouvelle manifestation de ses approches néocoloniales et de la politique de deux poids deux mesures pratiquée par les anciennes métropoles. "Nous assistons aux allégations malhonnêtes sur de prétendues représailles des forces maliennes avec la participation d’instructeurs russes menées sur les civils du village de Mourrah. Nous assistons également à une campagne de désinformation sur
 la découverte de fosses communes près de Gossi", a annoncé Mme Evstigneeva.


2 ExoMars: l’ESA confirme mener des pourparlers avec Roscomos
 sur la reprise de la mission

L'Agence spatiale européenne (ESA) et Roscosmos ont mené des pourparlers sur la reprise de leur coopération dans le cadre du programme ExoMars, a annoncé lundi
 à TASS le service de presse de l’ESA.

"Les pourparlers sur la mission ExoMars ont eu lieu. D’autres détails pourront être donnés suite à la réunion du Conseil d’administration de l’ESA le 15 juin", a indiqué l’ESA.

Le directeur de l’agence spatiale russe Roscosmos Dmitri Rogozine a déclaré dimanche à TASS avoir repris les pourparlers avec l’ESA sur la mission ExoMars.
 Il a précisé que la mission pouvait être lancée en 2024. Selon M. Rogozine, les collègues de l’ESA ont promis d’évoquer avec les États membres la possibilité de reprendre
 la coopération avec la Russie. Selon M. Rogozine, la chance de réussite serait de 8%.


L’ESA a annoncé plus tôt qu’elle trouvait peu probable de réaliser la mission ExoMars dans le contexte de sanctions décrétées contre la Russie. Roscosmos a annoncé à son tour l’intention de lancer la mission avec ses propres moyens, à l’aide du lanceur Angara-A5 du cosmodrome Vostotchni.


3 Les mercenaires en provenance de 55 pays se battent en Ukraine
 dans le camp de Kiev

Les mercenaires en provenance de 55 pays se battent en Ukraine au sein de
 la Légion internationale créée par les autorités ukrainiennes. C’est ce qu’a déclaré lundi le porte-parole de la Légion Damien Magrou relayé par l’agence Ukrinform.

Les représentants de 55 pays se battent dans nos rangs. Nous avons des gens venus des pays aussi lointains que le Brésil, la Corée du Sud ou l’Australie", a déclaré Damien Magrou. Cependant, selon ses informations, la majorité des combattants de la Légion étrangère viennent des États-Unis et du Royaume-Uni. Ils sont suivis par des Polonais
 et des Canadiens. Le porte-parole a également indiqué que la Légion compte beaucoup
 de combattants en provenance des pays baltes et de Finlande. Il n’a pas souhaité pour autant nommer le chiffre exact de combattants.

Damien Magrou a précisé que la Légion étrangère était intégrée dans les forces armées ukrainiennes et qu’elle était financée par le budget militaire ukrainien. Selon lui, l’État ukrainien paye les gages des combattants et les fournit en armes. La Légion est également financée par des sponsors privés occidentaux. "L’argent que nous recueillons sur différentes plateformes nous aide à acheter de l’équipement supplémentaire qui
 ne fait pas partie du package standard", a-t-il indiqué.

Selon le représentant de la Milice populaire de la République populaire
 de Donetsk Edouard Bassourine, des milliers de mercenaires en provenance de plusieurs pays participent aux hostilités dans le camp de Kiev depuis le début du conflit déclenché en 2014.


4 Moscou souhaite des consultations avec les pays de la Convention
 sur les armes biologiques

La Russie a l'intention de demander prochainement des consultations avec les pays membres de la Convention sur l'interdiction des armes biologiques ou à toxines dans
 le contexte du fonctionnement des laboratoires biologiques des États-Unis dans les pays qui avaient fait partie de l’Union soviétique, a déclaré dans une interview à l’agence TASS la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.

"Nous avons l'intention d'enclencher prochainement les mécanismes qui prévoient de lancer des consultations entre les États parties à la Convention dans tout problème concernant l'objet de la Convention ou la mise en œuvre de ses dispositions, ainsi que d’engager la coopération pour toute enquête d’une éventuelle violation des obligations découlant de la Convention", a-t -elle noté.

Selon les informations dont dispose Moscou, les États-Unis ont développé dans plusieurs pays voisins de la Russie un réseau de laboratoires biologiques qui, sous
 les auspices du Pentagone, travaillent avec des virus dangereux. Les Américains affirment que ces laboratoires agissent dans l'intérêt de la sécurité des États-Unis et
 de leurs alliés et rejettent l’hypothèse d’une éventuelle création d'armes biologiques dans ces établissements.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a précédemment souligné qu’outre l’Ukraine et la Géorgie, des laboratoires biologiques américains existaient en Arménie, au Kazakhstan et dans des pays d'Asie centrale.


5 La guerre économique contre Moscou crée l'effet boomerang

La Russie est un pays trop important pour que la guerre économique contre elle
 ne crée pas d'effet boomerang dans les pays inamicaux, a annoncé le porte-parole
 du Kremlin Dmitri Peskov dans une interview à TASS.

"Nous constatons actuellement que toutes ces restrictions, toutes ces sanctions introduites [contre la Russie] affectent les prix de l'énergie, des produits alimentaires etc. Nous constatons des résultats des erreurs de nombreux pays qui se manifestent dans
 le début de la crise alimentaire etc.", a-t-il fait savoir.

"Il est certainement impossible d'ignorer cette situation, et je suis certain que
 le président en parlera", a-t-il dit à propos de la future intervention de Vladimir Poutine au prochain Forum économique international de Saint-Pétersbourg. "Cette année,
 son discours au forum sera bien sûr extrêmement important", a ajouté Dmitri Peskov.

Selon lui, l'année 2022 a été marquée par une "tempête systémique idéale". "L'économie a été prise en otage par la politique, tandis que les responsables
 de nombreux pays ont fait énormément d'erreurs pendant la pandémie de Covid-19.
 Le monde paie actuellement pour ces erreurs", a-t-il indiqué.

"Les erreurs ont été aggravées par la guerre économique lancée contre la Russie [par les pays inamicaux]. La Russie est un pays trop important pour qu'ils ne ressentent pas d'effet boomerang de la guerre contre Moscou", a-t-il conclu.


6 Macky Sall s'est dit satisfait de son entretien avec Vladimir Poutine.

Macky Sall, président de l'Union africaine et chef d'État sénégalais, s'est dit satisfait de son entretien avec le président russe Vladimir Poutine qui avait duré près de quatre heures. C'est ce qu'il a déclaré vendredi à la chaîne BFMTV.

"Il a répondu à toutes nos questions. Il nous a répondu sur tous les sujets, sur la volonté de paix que nous avions exprimée, sur la libération du blé ukrainien et sur le commerce entre la Russie et l'Afrique, notamment sur ce qui concerne le blé et les fertilisants", a-t-il indiqué.

Il a affirmé avoir reçu des explications concernant les raisons du conflit et a souligné que Vladimir Poutine avait "sa logique" et "sa compréhension". " Toutes les explications qu'il m'a données, sur le conflit, d'où ça vient, historiquement et tout, il a certainement ses raisons. Je ne suis pas là pour les défendre, mais je pense que, quelles que soient ses raisons, le devoir de tous les dirigeants du monde est d'arrêter cette guerre", a insisté Macky Sall.

Interrogé sur les objectifs de l'opération spéciale russe, il a estime qu'ils visaient le Donbass et les régions russophones de l'Ukraine jusqu'à la Crimée. Il a également rappelé que cette dernière avait été rattaché à l'Ukraine en 1954, par la décision unilatérale du dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev.

La semaine dernière, Vladimir Poutine a reçu à Sotchi Macky Sall et Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l'Union africaine. Le président sénégalais a indiqué plus tard que le dirigeant russe s'était dit prêt à favoriser les exportations de céréales ukrainiennes et d'assurer les livraisons de produits alimentaires et d'engrais russes. Il a également appelé à lever les sanctions empêchant les exportations russes.



AMBASSADE DE LA FEDERATION DE RUSSIE EN REPUBLIQUE DU SENEGAL ET EN REPUBIQUE DE GAMBIE

BULLETIN PERIODIQUE DE LA PRESSE RUSSE

le 25 mai 2022


1 Journée de l'Afrique: Poutine a adressé ses félicitations aux chefs d'État africains - https://tass.com/ 

2 Moscou soutient la volonté des peuples africain d’achever
 la décolonisation du continent - 
https://tass.com/.

La Russie continuera de fournir des denrées alimentaires
 en Afrique - 
https://tass.com/.

4 L’Afrique ne succombera pas aux pressions discriminatoires
 de Washington, selon Lavrov - 
https://tass.com/

5 DOSSIER: Journée mondiale de l'Afrique - https://tass.com/.


1 Journée de l'Afrique: Poutine a adressé ses félicitations
 aux chefs d'État africains.


Le président russe Vladimir Poutine a félicité les chefs d'État et de gouvernement africains à l'occasion de la Journée de l'Afrique.

"Notre pays a toujours attaché une importance particulière au développement de relations amicales avec ses partenaires africains. Le sommet Russie-Afrique qui s'est tenu à Sotchi en 2019 a créé de bonnes conditions pour élargir une coopération fructueuse tant au niveau bilatéral que multilatéral", a déclaré le président Poutine dans son message de félicitations, publié mercredi sur la chaîne Telegram du Kremlin.

Le président s'est dit, par ailleurs, convaincu qu'en agissant ensemble, la Fédération de Russie et les pays africains assureraient le développement et la mise en œuvre de nombreux projets et initiatives utiles et prometteurs dans divers domaines dans l'intérêt du renforcement de la sécurité et de la stabilité en Afrique et dans le monde.

Le président Poutine a également rappelé que cette année marquait le 20e anniversaire de la transformation de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) en Union africaine (UA).
 "Cet événement a marqué l'émergence de la structure multilatérale panafricaine à un niveau d'interaction qualitativement plus élevé dans les domaines politique, socio-économique et autres", a souligné le dirigeant russe.

Selon Vladimir Poutine, les États africains ont beaucoup accompli en deux décennies: des mécanismes de réponse collective aux conflits et crises locaux ont été mis en place, les processus d'intégration régionale sont en constant progrès et sous diverses formes, et l'Afrique jouit d'une autorité croissante sur la scène mondiale, où elle joue un rôle de plus en plus important dans
 le règlement des problèmes de l'ordre du jour international.

La Journée mondiale de l'Afrique (qui s'appelait à l'origine Journée de la libération de l'Afrique) est célébrée chaque année le 25 mai, jour de la création de l'Organisation de l'unité africaine (OUA, devenue Union africaine en 2002) en 1963. Cette année, l'Union africaine, qui réunit 55 États, a annoncé que les événements se dérouleraient sous le signe du renforcement de la sécurité alimentaire des pays du continent.


2 Moscou soutient la volonté des peuples africain d’achever la décolonisation du continent.


La Russie a joué un rôle clé dans la décolonisation de l’Afrique et soutient les demandes des Africains visant à achever la libération totale du continent des vestiges du colonialisme.
 C'est ce qu'a déclaré mercredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d'une réception en l’honneur des chefs des missions diplomatiques africaines accrédités en Russie
 à l'occasion de la Journée mondiale de l'Afrique.

Le ministre a indiqué que la Journée mondiale de l'Afrique symbolisait la volonté stoïque des peuples africains, leur lutte sans appel pour la liberté et l'indépendance.

"Notre pays a joué un rôle clé dans les processus de décolonisation, la fixation des résultats de ces processus au sein de l'ONU. Malheureusement, certaines de ces décisions sont encore sabotées par les anciennes métropoles et nous sommes solidaires avec les exigences de
 la nécessité d'achever la libération totale de l'Afrique des vestiges de l'héritage colonial",
 a souligné M. Lavrov.


La Russie continuera de fournir des denrées
 alimentaires en Afrique.


Moscou continuera de respecter ses engagements en matière de fourniture de denrées alimentaires et de biens nécessaires aux pays africains. C'est ce qu'a déclaré mercredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d'une réception en l’honneur des chefs des missions diplomatiques africaines accrédités en Russie à l'occasion de la Journée mondiale
 de l'Afrique.

"Nous savons que les pays africains sont les plus vulnérables en matière de sécurité alimentaire. Une partie des États du continent dépend dramatiquement des importations de produits agricoles provenant de Russie, a-t-il fait savoir. Je tiens de nouveau à vous assurer:
 la Russie respecte et continuera de remplir fidèlement ses engagements en vertu des contrats internationaux en ce qui concerne les exportations de denrées alimentaires, d'engrais, d'hydrocarbures et d'autres produits clés pour l'Afrique."

Il a souligné que la Russie restait toujours un partenaire et ami crédible pour les pays africains, ces relations revêtant traditionnellement un caractère amical.


4 L’Afrique ne succombera pas aux pressions discriminatoires de Washington, selon Lavrov.


Les pays africains adoptent une position équilibrée sur la situation en Ukraine et ne succomberont pas aux pressions discriminatoires de Washington. C'est ce qu'a déclaré mercredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d'une réception en l’honneur des chefs des missions diplomatiques africaines accrédités en Russie à l'occasion de la Journée mondiale de l'Afrique.

"Nous notons avec satisfaction que les pays africains adoptent une position équilibrée et objective sur ce qui se passe en Ukraine et autour d'elle. Nous savons que la ligne de conduite rigide des pays occidentaux suscite parfois du ressentiment sur le continent africain. Je suis sûr que les amis africains ne succomberont pas aux pressions discriminatoires de Washington. Nous apprécions vivement votre volonté d'élargir davantage le dialogue politique avec notre pays, de renforcer la coopération économique, sociale et autre partenariat", a déclaré le chef de la diplomatie russe.

5 DOSSIER: Journée mondiale de l'Afrique.

Histoire de la fête

Le 15 avril 1958, les dirigeant des pays africains et des activistes politiques se sont rassemblés dans la capitale du Ghana, Accra, pour la première Conférence des États indépendants africains. Des représentants de l'Éthiopie, du Libéria, de la Libye, du Maroc, du Soudan, de la Tunisie et d'autres pays y ont participé. Cette conférence a jeté les bases de la future intensification du processus de la décolonisation du reste de l'Afrique (le partage colonial de l'Afrique a commencé en 1881 et s'est terminé en 1914). La conférence a aussi prôné la création de la Journée de la liberté de l'Afrique.

Le 25 mai 1963, une autre rencontre historique s'est tenue dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba. Les chefs de 32 États indépendants ont participé à la conférence à l'issue de laquelle la création de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) a été annoncée. Elle s'est fixé pour objectif le renforcement de l'unité et de la solidarité des pays africains, l'amélioration des conditions de vie, la défense de l'intégrité territoriale et de la souveraineté, l'élimination complète du colonialisme, etc. La création de l'OUA a couronné la première étape de la décolonisation de l'Afrique qui a duré pendant les années 1950 et au début des années 1960 et a concerné les pays qui occupaient deux tiers du continent (le Ghana, la République démocratique du Congo, le Tchad, l'Algérie, la Rwanda, le Nigeria, etc.). La Journée de la liberté de l'Afrique a été proclamée comme la Journée de la libération de l'Afrique, sa date a été reportée du 15 avril au 25 mai. En 2002, quand l'OUA a été transformée en l'Union africaine, la fête a été renommée en Journée mondiale de l'Afrique. La date de la célébration est restée la même.

Célébration

Le dernier pays africain ayant obtenu l'indépendance était la Namibie en 1990 (était sous le protectorat de l'Afrique du Sud depuis 1915, avant cela - une colonie allemande). Après la fin du processus de la décolonisation, la tradition de célébrer la Journée de l'Afrique n'a pas été abandonnée. Aujourd'hui, des événements spéciaux visant à attirer l'attention sur les problèmes actuels du continent (lutte contre la pauvreté, renforcement de la paix et de la démocratie, protection de la souveraineté, lutte contre la discrimination, etc.) se tiennent dans les pays africains et ailleurs.

En Russie, la fête est traditionnellement célébrée à l'Institut de l'Afrique de l'Académie des sciences de Russie. Des représentants du corps diplomatique des pays africains, du ministère russe des Affaires étrangères, de la communauté scientifique et des amateurs de la culture africaine participent aux événements à l'occasion de la Journée.

Afrique aujourd'hui

L'Afrique est le deuxième continent selon la superficie et la population (après l'Asie). Sa superficie s'élève à environ 30,3 millions de km2 (20% des terres émergées), 1,39 milliard de personnes (18% de la population mondiale, selon la Banque mondiale) y habitent. Malgré une grande quantité de ressources naturelles, l'Afrique est le cinquième continent selon le PIB devançant seulement l'Australie et l'Antarctique. Selon les experts, le retard a été entraîné par
 le passé colonial, la corruption, l'instabilité politique, la production et les infrastructures peu développées. Néanmoins, en Afrique, il y a quelques pays qui affichent une croissance économique stable. Selon la Banque mondiale, parmi les pays avec la croissance la plus dynamique en 2020, figuraient l'Érythrée, la Guinée, l'Éthiopie, le Bénin, le Niger dont le taux
 de croissance moyen était à hauteur de 5,8% par an.

Relations russo-africaines

Les relations avec l'Afrique étaient importantes pour la politique extérieure de l'URSS. L'Union soviétique a contribué au processus de la décolonisation du continent et a soutenu les jeunes États africains. Les spécialistes soviétiques ont participé à la création d'environ 600 entreprises et d'autres infrastructures dont le haut barrage d'Assouan en Égypte. Néanmoins, la domination de l'aspect idéologique dans les relations s'est traduite par la fin de la plupart des programmes après le démantèlement de l'URSS.

Le sommet Russie-Afrique qui s'est tenu à Sotchi en 2019 a marqué le "retour" de la Russie sur le continent. La Russie considère l'Afrique comme un continent amical dont les pays partagent en général la vision russe sur l'ordre multipolaire mondial. C'est aussi une débouchée prometteuse de marchandises et de service. Pour l'Afrique, la Russie est un partenaire unique qui vise à développer des relations égales et a intérêt à renforcer l'intégration africaine.

Les échanges commerciaux entre la Russie et les pays africains s'élèvent actuellement à 17,7 milliards de dollars. L'Afrique représente plus d'un tiers des exportations de céréales russes et une partie significative des ventes d'huiles végétales, de voitures et d'instruments d'optique. Gazprom, Rosneft, Lukoil, Rosatom, Alrosa, Rusal et Severstal réalisent certains grands projets en Algérie, en Angola, en Guinée, en Égypte, au Nigeria, en Afrique du Sud et dans d'autres pays africains. La Russie a annulé la dette des pays africains pour un montant de plus de 20 milliards de dollars.

Le deuxième sommet Russie-Afrique devrait se tenir au seconde semestre 2022.

AMBASSADE DE LA FEDERATION DE RUSSIE EN REPUBLIQUE DU SENEGAL ET EN REPUBIQUE DE GAMBIE

BULLETIN PERIODIQUE DE LA PRESSE RUSSE

du 20 mai 2022 au 23 mai 2022


1 L’Occident veut rejeter la responsabilité de la crise alimentaire
 dans le monde sur Moscou (
https://francais.rt.com/ et https://tass.com/).

2 La Russie et le Mali présentent des moyens d'accroître la coopération dans divers domaines - (https://francais.rt.com/ et https://tass.com/).

3 L'Occident pousse les pays africains à refuser de coopérer avec la Russie - (https://francais.rt.com/ et https://tass.com/).

4 L'économie russe fait face aux sanctions avec dignité - (https://francais.rt.com/ et https://tass.com/).

Des défenseurs des droits de Russie ont interrogé 300 témoins de crimes commis par Kiev - (https://francais.rt.com/ et https://tass.com/).

6 La Lettonie, l'Ukraine et la France sont en tête du nombre d’actions discriminatoires - (https://francais.rt.com/ et https://tass.com/).


1 L’Occident veut rejeter la responsabilité de la crise alimentaire
 dans le monde sur Moscou

Les pays occidentaux, lors de la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU la veille, ont tenté de rejeter la responsabilité de la crise alimentaire sur la Russie. C'est ce qu'a annoncé vendredi Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, lors d'une conférence de presse à l'issue des pourparlers avec son homologue malien Abdoulaye Diop.

M. Lavrov a fait savoir qu’il avait abordé pendant l’entretien avec M. Diop
 la situation autour de l’Ukraine, y compris à la lumière de la réunion de jeudi. Selon
 le ministre russe, en réalité, la crise alimentaire mondiale est créée en grande partie par l’Occident, tandis que celui-ci tente de tenir la Russie pour responsable en expliquant les origines de la crise actuelle uniquement par le conflit russo-ukrainien.


2 La Russie et le Mali présentent des moyens d'accroître la coopération dans divers domaines

Moscou et Bamako sont mutuellement enclins à développer des relations bilatérales et ont esquissé les moyens de renforcer la coopération dans différents domaines. C'est ce qu'a déclaré vendredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d'un point de presse à la suite des négociations avec son homologue malien Abdoulaye Diop. "Nous avons une attitude mutuelle pour renforcer davantage les liens russo-maliens traditionnellement amicaux, qui ne sont pas soumis aux perturbations de toute conjoncture internationale. Et aujourd'hui, nous avons marqué des moyens concrets de renforcer la coopération dans de nombreux domaines à la suite de la visite dans notre capitale du ministre des Affaires étrangères du Mali", a indiqué le chef de la diplomatie russe.

Selon M. Lavrov, les parties ont également évoqué en détail le développement des relations économiques entre les pays. "Nous avons, selon les estimations mutuelles,
 le chiffre d'affaires, malgré une assez bonne hausse au cours des trois dernières années, qui ne correspond pas au potentiel disponible, si on prend les chiffres absolus", a-t-il fait savoir. À cet égard, les ministres ont convenu de promouvoir le développement de la coopération entre la Russie et le Mali dans différents domaines. "Nous avons convenu de promouvoir le développement de la coopération pratique dans des domaines prometteurs tels que le développement des ressources minérales, l'exploration géologique, l'énergie, les infrastructures, l'agriculture, la technologie Internet", a poursuivi M. Lavrov. "Notamment, une attention a été accordée aux aspects pratiques de la logistique des livraisons de Russie aux Maliens si nécessaires dans le cadre des sanctions illégales occidentales sur le blé, les engrais minéraux et les produits pétroliers".

En outre, MM. Lavrov et Diop ont souligné la bonne dynamique des relations militaires et militaro-techniques, ainsi que l'interaction positive dans le domaine humanitaire, "y compris la préparation des Maliens dans les universités russes pour un large ensemble de spécialités". "Nous avons remercié nos amis maliens pour les informations détaillées sur la situation actuelle dans leur pays, les mesures prises par les dirigeants maliens pour parvenir à la stabilité interne et créer des conditions durables pour la tenue d'élections libres et démocratiques en temps voulu", a conclu le diplomate russe.

M. Lavrov a mis en cause la décision de Paris de suspendre au Mali les opérations Takuba et Barkhane, en soulignant que cela engendrait le risque des formations armées anarchiques dans la région, ce qui menacerait l’intégrité territoriale du pays. Selon le ministre russe, une telle réaction française à la demande d’aide adressée par les autorités maliennes aux structures extérieures signifiait "une récidive d’esprit colonial" dont les Européens feraient mieux de se débarrasser.


3 L'Occident pousse les pays africains à refuser de coopérer avec la Russie

L'Occident exerce une énorme pression sur les pays africains pour qu'ils refusent la coopération économique avec la Russie, a annoncé lundi lors d'une table ronde au Conseil de la Fédération de Coopération interrégionale des sujets de la Russie avec les pays africains le chef du secrétariat du Forum de partenariat Russie-Afrique, l'Ambassadeur spécial du ministère russe des Affaires étrangères, Oleg Ozerov.

"Nous voyons que d’énormes pressions sont exercées sur nos partenaires africains,
 y compris l'Afrique du Sud, d'où leurs hésitations, leurs incohérences. Cette pression est faite pour les détacher de la Russie, fermer toutes les possibilités de développer des relations économiques avec nous", a-t-il déclaré.

Dans le même temps, M. Ozerov a déclaré que, malgré cette pression, la moitié des États africains s'éloignent de la condamnation de la Russie en raison de la situation en Ukraine et refusent de se joindre aux sanctions antirusses. Il a appelé à intensifier tous les efforts pour prendre la parole de manière coordonnée et de proposer un programme d'action à la partie africaine, y compris lors du sommet Russie-Afrique.

À cet égard, le diplomate s'est félicité de la prochaine visite de la présidente du Conseil de la Fédération, Valentina Matvienko, en Afrique. 

"Nous pensons que pour augmenter l'exportation d'équipements industriels et agricoles russes, il faut créer nos banques, nos bourses et nos courtiers afin d’effectuer des transactions de troc avec le commerce extérieur, y compris en utilisant des mécanismes de concession de ressources et d'échanges compensés sur la base de systèmes de compensation", a poursuivi le diplomate.

Parmi les questions à résoudre, M. Ozerov a cité la création d'un fonds d'investissement d'État pour l’Afrique qui aiderait à créer des sites de distribution de produits de base dans les pays prioritaires du continent, de mécanismes de prêts gouvernementaux préférentiels, de subventions, d’une assurance contre les risques pour les banques et entreprises russes, ainsi que l'expansion du réseau de missions commerciales tout en assurant la connexion des citoyens africains au système de transfert de messages financiers de la Banque de Russie et l'introduction des cartes de paiement Mir pour un commerce bilatéral ininterrompu.


4 L'économie russe fait face aux sanctions avec dignité

L'économie russe résiste avec dignité au coup de sanctions malgré toutes les difficultés, a déclaré ce lundi le président russe Vladimir Poutine lors de sa rencontre avec son homologue biélorusse Alexandre Loukachenko.

"Malgré toutes les difficultés, je tiens à noter que l'économie russe résiste avec dignité au coup de sanctions. Tous les principaux indicateurs macro-économiques en témoignent", a-t-il indiqué.

Le dirigeant russe a reconnu qu'il y avait des difficultés économiques. "Tout ce qui
 se passe demande du bloc économique du gouvernement de l'attention et des efforts particuliers. 

Je voudrais souligner que, dans l'ensemble, ces efforts ont un effet positif", a souligné Vladimir Poutine.

Il a noté que cela influençait notamment les échanges entre la Russie et la Biélorussie. "L'an dernier, nous avons atteint un record d'environ 38,5 milliards de dollars", a ajouté le président russe.



5 Des défenseurs des droits de Russie ont interrogé 300 témoins de crimes commis par Kiev

Des défenseurs russes des droits de l'homme ont interrogé environ 300 témoins de crimes en Ukraine commis par l'armée ukrainienne, a annoncé lundi lors d'un point de presse virtuel le directeur du Fonds pour l'étude des problèmes de démocratie Maxim Grigoriev.

"À ce jour, nous avons interrogé plus de 300 victimes et témoins de crimes à Marioupol et autres endroits", a-t-il fait savoir. "Tous ont été commis par les Forces armées ukrainiennes, le Service de sécurité d’Ukraine (SBU) ou des nationalistes du régiment Azov".

"Nous avons de nombreuses preuves de l'utilisation généralisée de la torture par les autorités ukrainiennes", a souligné M. Grigoriev, soulignant que certaines d'entre elles avaient été présentées devant l'Onu en 2016. "Et ces derniers mois, le nombre de cas de tortures d'opposants politiques au régime de Kiev ainsi que de tous ceux qui le critiquent a décuplé en Ukraine", a relevé le directeur du Fonds. Depuis la libération de Marioupol, des milliers de crimes de guerre commis par les Forces armées ukrainiennes sont connus de tous, et par des habitants ordinaires. N'importe quel journaliste occidental pourrait simplement s'y rendre et interroger les gens. Cependant, la plupart des médias occidentaux ne veulent pas le savoir".

À titre de preuves de ses propos, M. Grigoriev a montré, lors du point de presse virtuel, un certain nombre d'enregistrements vidéo de conversations avec des victimes de crimes. En particulier, une femme a raconté comment un char a visé sa maison, et une autre comment les nationalistes du régiment Azov les avaient chassées de leur maison.


6 La Lettonie, l'Ukraine et la France sont en tête du nombre d’actions discriminatoires

La Lettonie, l'Ukraine et la France sont en tête de par le nombre d’actions discriminatoires à l'égard des médias et des journalistes russes au cours des cinq dernières années. C'est ce qu'a déclaré le chef de la commission de la Douma (chambre basse du parlement russe) sur l'ingérence des États étrangers dans les affaires intérieures de la Russie Vassili Piskariov.

"La commission de la Douma sur l'ingérence a analysé les informations des cinq dernières années sur les actions discriminatoires et la franche répression contre les médias russes et les journalistes à l'étranger. Ainsi, 13 pays agissent plus agressivement (Lettonie, France, Moldavie, Pologne, Lituanie, Ukraine, États-Unis, Royaume-Uni, Géorgie, Allemagne, Canada, Estonie, Roumanie). La Lettonie, l'Ukraine et la France sont en tête de par le nombre d'incidents", a-t-il écrit sur Telegram lundi.

Selon lui, depuis plusieurs années, l'Occident mène une campagne d'envergure pour discréditer les médias russes. En outre, "des conditions insupportables sont créées pour leur travail".

"Il s'agit à la fois d'un refus de l'accréditation pour des évènements officiels et d'une création d'obstacles dans le service bancaire, d'une cessation de la diffusion, ainsi que des détentions à la frontière et même des arrestations et des poursuites pénales contre des journalistes pour leurs activités professionnelles et leur appartenance aux médias russes. L'Occident, craignant la vérité, interdit nos médias dans ses pays et impose également sa censure dans notre espace d'information, bloquant l'accès des citoyens russes aux médias russes sur les réseaux sociaux et le service vidéo YouTube", a indiqué le député.

À ces fins, à son avis, le projet de loi élaboré par la commission sur une réponse similaire aux actions des pays qui discriminent ou interdisent les médias russes est adéquat et dur, mais ces contre-mesures sont "beaucoup plus humaines et civilisées que la guerre d’information qui se déroule aujourd'hui" contre la Russie. La Douma pourrait examiner ce projet en séance plénière le 24 mai.




AMBASSADE DE LA FEDERATION DE RUSSIE EN REPUBLIQUE DU SENEGAL ET EN REPUBIQUE DE GAMBIE

BULLETIN PERIODIQUE DE LA PRESSE RUSSE

du 12 mai 2022 au 17 mai 2022


1 L’Occident veut créer des conditions pour établir en Russie un régime sous son contrôle.

2 Les sanctions décrétées contre la Russie provoquent une crise globale.

3 Les États-Unis enrôlent des mercenaires de l'EI pour combattre en Ukraine.

4 L'économie russe fait preuve de résistance dans le contexte des sanctions (académicien).

5 La Russie se retire du Conseil des États de la mer Baltique.


1 L’Occident veut créer des conditions pour établir en Russie un régime sous son contrôle 

L’Occident cherche à créer des conditions pour établir en Russie un régime qu’il contrôlera, comme c’était le cas dans un certain nombre de pays. C’est ce qu’a déclaré mardi le secrétaire du Conseil de sécurité de Russie Nikolaï Patrouchev lors d’une réunion du conseil scientifique.

"Finalement, l’Occident cherche à créer des conditions pour établir en Russie un régime que les pays occidentaux contrôleront, comme c’était le cas en Ukraine et dans un certain nombre d’autres États", a-t-il noté.

"L’opération militaire spéciale a déjoué ces complots", a souligné Nikolaï Patrouchev. Il a expliqué que Moscou avait été contraint "de prendre cette mesure de manière préventive parce que le niveau des menaces à la sécurité nationale et le mépris des intérêts de notre pays avaient atteint un niveau qui menaçait le statut d'État de la Russie et son existence même". Le secrétaire du Conseil de sécurité russe a souligné que "l’Occident n’avait pas besoin d'une Russie puissante, dynamique et souveraine".

Il a également noté que de nombreux épisodes de l’aide sincère et gratuite de Moscou, notamment en matière de défense du statut d’État des États-Unis, de la France, de l’Allemagne et de certains autres pays, sont "délibérément estompés par la propagande occidentale". "En même temps, le faux mythe d’une Russie agressive qui cherche prétendument à asservir le monde occidental est soutenu par tous les moyens, y compris à l’aide des histoires et des arguments pseudo-scientifiques", estime le secrétaire du Conseil de sécurité.

Selon lui, les actions actuelles de l’Occident collectif sont évidentes et visent à créer des interdictions pour la Russie de communiquer avec le reste du monde, notamment en matière de science, de hautes technologies modernes, ainsi qu’à saper l’économie russe, à ralentir le développement du pays et à créer des conditions pour la dégradation morale et culturelle de la population.


2 Les sanctions décrétées contre la Russie provoquent une crise globale 

Les sanctions occidentales décrétées contre la Russie frappent les économies des pays qui les décrètent et provoquent une crise globale, a annoncé jeudi le président russe Vladimir Poutine lors d’une réunion consacrée aux enjeux économiques.

"Ce sont ces sanctions qui provoquent une crise globale. Leurs auteurs se laissent guider par des ambitions politiques myopes et exagérées et par une russophobie. Ils frappent avant tout leurs propres intérêts nationaux, leurs économies et le bien-être de leurs citoyens", a-t-il indiqué.

La flambée de l’inflation observée actuellement en Europe en constitue la preuve, selon le président russe. Dans certains pays, elle avoisine déjà 20%, et dans l’ensemble de la zone euro les prix ont augmenté en moyenne de 11%.

"Il est évident que sous l’effet de lois économiques objectives, le prolongement de l’obsession de sanctionner entraînera inévitablement des répercussions extrêmement complexes et difficilement réversibles pour l’Union européenne, ses citoyens et les États les plus pauvres qui sont déjà confrontés au risque de famine", a déclaré le chef de l’État russe.


3 Les États-Unis enrôlent des mercenaires de l'EI pour combattre
 en Ukraine

Les États-Unis recrutent activement des combattants de l'organisation terroriste internationale État islamique, qui est interdite en Russie, en tant que mercenaires pour participer à des actions militaires en Ukraine, a déclaré mardi le chef du bureau de presse du Service des renseignements extérieurs (SVR) russe, Sergueï Ivanov.

"Selon les informations reçues par le Service des renseignements extérieurs, les États-Unis engagent activement des membres, même d'organisations terroristes internationales, y compris du groupe État islamique, en tant que mercenaires pour prendre part à des opérations de combat en Ukraine", a-t-il déclaré. 

M. Ivanov a noté qu'en avril dernier, avec la participation des services spéciaux américains, une soixantaine de combattants de l'EI âgés de 20 à 25 ans ont été libérés des prisons contrôlées par les Kurdes syriens. Ils ont été transférés dans la zone de la base militaire américaine d'Al-Tanf, située en Syrie près de la frontière avec la Jordanie et l'Irak, pour un entraînement au combat en vue de leur transfert ultérieur sur le territoire ukrainien. 

"Selon le Service des renseignements extérieurs, ladite base militaire et ses environs se sont depuis longtemps transformés en une sorte de "hub" terroriste où jusqu'à 500 loyalistes de Washington et autres djihadistes sont "recyclés" simultanément", a déclaré le porte-parole du SVR. Il a souligné que la priorité était donnée aux ressortissants des États de Transcaucasie et d'Asie centrale.

"Les détachements spéciaux formés à partir d'eux visent principalement à mener des actions de sabotage et de terrorisme contre les unités des forces armées russes en Syrie, et maintenant aussi en Ukraine", a déclaré M. Ivanov. Selon lui, le "cours" à Al-Tanf comprend une formation à l'utilisation des types de systèmes de missiles antichars disponibles, des drones de frappe de reconnaissance MQ-1C, ainsi que des équipements de communication et de surveillance avancés.

"Les faits énoncés confirment une fois de plus que, pour atteindre leurs objectifs géopolitiques, les États-Unis sont prêts à utiliser tous les moyens, sans exclure le parrainage de groupes terroristes internationaux, a noté M. Ivanov. L'administration Biden n'envisage pas les conséquences de cette situation, même lorsqu'il s'agit de menaces pour la sécurité des alliés européens et pour la vie des Américains eux-mêmes".

Le 29 décembre 2014, la Cour suprême russe a reconnu l’État islamique (jusqu’à 2014, État islamique d'Irak et du Levant, ISIS) comme organisation terroriste. Ses activités sont interdites en Russie. L'EI est considéré comme une organisation terroriste par d’autres pays également, comme la France, l’Algérie, le Maroc, les États-Unis ou encore le Royaume-Uni, ainsi que par des organisations, comme les Nations unies ou l’Union européenne.


4 L'économie russe fait preuve de résistance dans le contexte
 des sanctions (académicien)

L'économie russe a fait preuve de stabilité suite à l'adoption de sanctions contre la Russie, mais une résistance continue aux sanctions nécessite une transition rapide vers un nouveau régime économique. C'est ce qu'a annoncé lundi lors du Forum économique académique de Moscou Alexandre Sergueïev, président de l'Académie des sciences de Russie.

"Nous constatons des efforts colossaux entrepris par notre gouvernement afin d'assouplir la guerre économique de sanctions. Et il faut reconnaître avec satisfaction que notre économie fait preuve d'une stabilité probablement inattendue par nos adversaires. Il n'est néanmoins pas clair si cette stabilité sera suffisante, parce que nous voyons que les sanctions sont là pour durer. Et si nous arriverons
 à maintenir cette stabilité afin de passer vers un autre régime de fonctionnement
 de notre économie. Il ne s'agit pas d'un test de résistance rapide, mais d'une situation de stress durable, à laquelle nous devons nous adapter assez rapidement pour entrer dans un nouveau régime de fonctionnement de l'économie avec
 des pertes minimales", a expliqué l'académicien.

Selon lui, l'objectif actuel consiste à minimaliser les pertes de la transition vers ce nouveau régime du point de vue des capacités de production, de l'emploi
 et du secteur social, ainsi qu’à assurer la sécurité alimentaire du pays.


5 La Russie se retire du Conseil des États de la mer Baltique 

La Russie a officiellement décidé de se retirer du Conseil des États de la mer Baltique (CBSS, Council of the Baltic Sea States), selon un communiqué publié ce mardi par le ministère russe des Affaires étrangères.

"En réponse aux actions hostiles, le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Sergueï Lavrov, a envoyé un message aux ministres des pays membres du CBSS, au haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Josep Borrell, ainsi qu'au secrétariat du Conseil à Stockholm avec une notification de retrait de l'organisation. En même temps, l'Assemblée fédérale de la Fédération de Russie a décidé de se retirer de la Conférence parlementaire de la mer Baltique", indique le document.

La diplomatie russe a souligné que cette décision n'affecterait pas la présence de la Russie dans la région. "Les tentatives visant à évincer notre pays de la Baltique sont vouées à l'échec. Nous continuerons à travailler avec des partenaires responsables, à organiser des événements sur les questions clés du développement de la région de la Baltique, qui est notre patrimoine commun, à protéger les intérêts des compatriotes", a ajouté le ministère. "La situation actuelle au CBSS est sur la conscience de ceux qui ont détruit les fondamentaux de cette organisation".

"La situation au Conseil des États de la mer Baltique se détériore. Les États de l'Otan et de l'UE au sein du CBSS ont abandonné le dialogue égalitaire et les principes sur lesquels cette structure régionale dans la Baltique avait été créée, et en font constamment un instrument de lutte contre - La politique russe", a déclaré le ministère. "En violation de la règle du consensus, des décisions illégales et discriminatoires sont prises. La Russie a été "suspendue" des travaux et des projets du CBSS, la participation de la Biélorussie en tant qu'observateur au conseil a été "suspendue"", a déclaré la source. 

Le ministère russe des Affaires étrangères a également noté que les pays occidentaux avaient "monopolisé le Conseil à leurs propres fins opportunistes" et que les perspectives de rétablissement du travail normal au sein du Conseil, "de plus en plus embourbé dans la russophobie et les mensonges, n’étaient pas visibles dans ces conditions". "Nous considérons que la présence continue de notre pays dans le CBSS est inopportune et contre-productive. La Russie ne participera pas à transformer l'organisation en une autre plateforme pour les activités subversives et la satisfaction du "narcissisme occidental"", a déclaré le ministère.


AMBASSADE DE LA FEDERATION DE RUSSIE EN REPUBLIQUE DU SENEGAL ET EN REPUBIQUE DE GAMBIE

BULLETIN PERIODIQUE DE LA PRESSE RUSSE

du 11 mai 2022 au 15 mai 2022


1 «Une erreur»: Vladimir Poutine réagit à la potentielle adhésion de la Finlande à l'OTAN - https://francais.rt.com/

2 Ukraine, relations avec l'Occident. Lavrov s'exprime devant le Conseil de diplomatie et de defense - https://francais.rt.com/

3 «La meilleure dynamique parmi toutes les monnaies»: Poutine se félicite de la bonne santé du rouble - https://francais.rt.com/ 

4 L'ONU fait état d'informations «crédibles» sur des actes de torture pratiqués sur des soldats russes – https://francais.rt.com/

5 La vidéo: l'interview de Adrien Bocquet à propos de l'Ukraine - l'Europe donne de l'armement à des militaires néonazis." - https://www.youtube.com/watch?v=oOazI1hW5uU


1 «Une erreur»: Vladimir Poutine réagit à la potentielle adhésion
 de la Finlande à l'OTAN

La fin de la neutralité militaire de la Finlande serait une «erreur», a estimé ce 14 mai le président russe Vladimir Poutine, lors d'un entretien téléphonique avec son homologue finlandais Sauli Niinistö, selon un communiqué du Kremlin.

«Vladimir Poutine a souligné que l'abandon de la politique traditionnelle de neutralité militaire serait une erreur car il n'existe aucune menace pour la sécurité de la Finlande», peut-on lire ce 14 mai dans un communiqué du Kremlin, publié après un entretien téléphonique entre le président russe et son homologue finlandais. L'annonce de la candidature d'Helsinki pour l'adhésion à l'OTAN, vue d'un très mauvais œil par Moscou, est attendue pour le lendemain. 

«Un tel changement dans la politique étrangère de la Finlande pourrait avoir une influence négative sur les relations russo-finlandaises qui se sont construites au fil des ans dans un esprit de bon voisinage et de partenariat et qui ont été de nature mutuellement avantageuse», explique encore la présidence russe. 

Vladimir Poutine et Sauli Niinistö ont également évoqué la situation en Ukraine où la Russie mène une offensive militaire depuis le 24 février.
 Le président russe a notamment informé son interlocuteur de l'état des pourparlers russo-ukrainiens «en réalité suspendues par Kiev qui ne montre aucun intérêt pour un dialogue sérieux et constructif». 

«L'élargissement de l'OTAN et le rapprochement de l'Alliance de nos frontières ne rend pas le monde et notre continent plus stable et plus sûr», avait déjà commenté quelques jours plus tôt le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, en réaction à la potentielle demande d'adhésion de la Finlande à l'organisation politico-militaire atlantiste.

Le haut responsable russe avait souligné qu'une telle initiative constituerait «une violation directe des obligations juridiques internationales de la Finlande» en vertu du traité de paix de Paris de 1947 qui prévoit l’obligation pour les parties de ne pas conclure d’alliances ou de participer à des coalitions contre l’une d’entre elles, ainsi que de l’accord de 1992 entre Moscou et Helsinki. 

Moscou multiplie d'ailleurs les mises en garde depuis des semaines.
 Le 25 février, la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova avait déjà expliqué qu'une éventuelle adhésion d'Helsinki – ainsi que de Stockholm –
 à l'Alliance atlantique aurait «de graves répercussions politico-militaires», et que, le cas échéant, Moscou «serait obligé de répondre». 


2 Ukraine, relations avec l'Occident... Lavrov s'exprime devant
 le Conseil de diplomatie et de défense

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, s'exprime
 le 14 mai devant l'Assemblée annuelle du Conseil de diplomatie et de défense
 de son pays. Sur la scène internationale, la Russie fait notamment face aux sanctions et discours hostiles des pays occidentaux, liés notamment à l'opération militaire qu'elle mène en Ukraine – une offensive dénoncée comme une guerre d'invasion par Kiev et ses alliés.

Le Conseil de la politique étrangère et de défense russe est une association publique non gouvernementale, fondée en 1992 à Moscou par des responsables politiques, hauts fonctionnaires et hommes d'affaires de divers secteurs. Il se donne pour mission «l'élaboration et la mise en œuvre de concepts stratégiques» pour
 le développement de la Russie, en ce qui concerne en particulier sa politique étrangère et de défense. 

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3 «La meilleure dynamique parmi toutes les monnaies»:
 Poutine se félicite de la bonne santé du rouble

Le président russe Vladimir Poutine s’est félicité de la bonne santé du rouble, stimulé par un excédent record du commerce extérieur. Il s’est en revanche inquiété du recul de la consommation et de la trésorerie des entreprises. «Dans
 un contexte d'excédent record de la balance commerciale, le taux de change de
 la monnaie nationale se renforce également. Le taux de change du rouble
 a probablement montré la meilleure dynamique parmi toutes les monnaies
 du monde cette année», s’est félicité Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie, ce 12 mai lors d’une réunion consacrée aux questions économiques.

Lors des dernières cotations sur le marché des changes de Moscou, la devise russe s’est en effet appréciée face au dollar atteignant un plus haut depuis 2020
 de 62 roubles pour un dollar. Face à l’euro le rouble a même affiché un record depuis 2017 à environ 65 roubles pour un euro alors que la monnaie européenne cotait plus de 90 roubles à la veille de l’opération militaire russe en Ukraine.
 A propos de l’état des finances publiques le chef d'Etat russe a expliqué:
 «Les capacités du système budgétaire continuent de se développer. En janvier-avril, l'excédent budgétaire consolidé a atteint 2 700 milliards de roubles [environ 40 milliards d’euros], tandis que les dépenses budgétaires ont sensiblement augmenté sur la même période à la suite de décisions de financer des projets
 de développement et d'acheter des remboursements anticipés plus tôt que prévu.» 


4 L'ONU fait état d'informations «crédibles» sur des actes de torture pratiqués sur des soldats russes

A l'occasion d'une conférence de presse consacrée à la situation critique des civils dans le conflit ukrainien le 10 mai, Matilda Bogner, qui dirige la mission de surveillance des droits de l'homme des Nations unies sur le terrain, a confirmé que des mauvais traitements ont été infligés aux prisonniers russes par les troupes ukrainiennes, rapporte le journal américain The Hill. «Nous avons reçu des informations crédibles faisant état de torture, de mauvais traitements et
 de détention au secret, par les forces armées ukrainiennes, de prisonniers de guerre appartenant aux forces armées russes et aux groupes armés affiliés», a-t-elle déclaré. Parmi les traitements inhumains mis en cause, les soldats capturés ont pu être «contraints de faire des excuses et des aveux, et soumis à d'autres formes d'humiliation», a-t-elle précisé.

Matilda Bogner a dénoncé une violation des règles fondamentales du droit humanitaire international, appelant l'Ukraine comme la Russie – accusée le 22 avril par l'ONU d'actions «pouvant relever de crimes de guerre» – à enquêter rapidement et efficacement sur toutes les allégations de torture et de mauvais traitements infligés aux prisonniers de guerre. Elle a aussi appelé les deux parties à «contrôler efficacement leurs forces pour empêcher toute nouvelle violation»,
 la protection des prisonniers étant encadrée par la Convention de Genève. 

Les déclarations de la représentante des Nations unies viennent étayer plusieurs témoignages concernant ces mauvais traitements de la part des forces armées ukrainiennes, qui sont parfois allés jusqu'à des exécutions sommaires, comme l'avait relaté le New York Times dans une enquête parue début avril.

Des crimes de guerre ont été commis par le bataillon Azov

Selon un ancien militaire français Adrien Bocquet, ancien fusilier de l’armée française, a livré le récit sur Sud Radio, le 10 mai, de trois semaines passées en Ukraine dans le cadre d'une action humanitaire médicale, durant lesquelles il a pu observer des exactions. «Les seuls crimes de guerre que j'ai vus  ont été perpétrés par des militaires ukrainiens», a-t-il raconté, précisant qu'il n'écartait en aucun cas des comportements similaires de la part des forces russes. «Il y en aussi côté ukrainien et on n'en parle pas», a-t-il souligné, s'insurgeant contre les propos tenus dans les médias par toutes les personnes qui ne se sont pas rendues elles-mêmes sur le terrain. 

Revenant plus particulièrement sur le bataillon Azov, Adrien Bocquet s'est dit «choqué» par les livraisons d'armes de l'Occident à des combattants ouvertement néonazis, dont il rapporté certaines conversations. «Ils rigolaient de
 se dire que s'ils croisaient des Juifs et des Noirs, ils les dépèceraient», a-t-il relaté, avant de faire état de tirs sur des prisonniers russes sans défense, ainsi que d'officiers qui auraient été exécutés d'une balle dans la tête. «J’ai vu des choses abominables», a-t-il insisté, concluant : «Si vous regardez les médias et si vous allez en Ukraine, ce n'est pas une gifle que vous prenez, mais trois coups de poing.»


AMBASSADE DE LA FEDERATION DE RUSSIE EN REPUBLIQUE DU SENEGAL ET EN REPUBIQUE DE GAMBIE

BULLETIN PERIODIQUE DE LA PRESSE RUSSE

le 02 mars 2022


1 Le Kremlin s'attend à de nouveaux pourparlers Russie-Ukraine dans la soirée - https://fr.sputniknews.com/

2 Le Mexique écarte toute sanction antirusse et s'oppose à la «censure des médias de Russie - https://francais.rt.com/

3 "L'Occident n'hésitera pas à armer le diable contre la Russie", estime Damas - https://fr.sputniknews.com/

4 "Le gouvernement ukrainien a bombardé sa population" dans le Donbass, selon une reporter française - https://fr.sputniknews.com/

5 Ukraine: la guerre de l’information bat son plein, jusque dans les cieux - https://fr.sputniknews.com/


1 Le Kremlin s'attend à de nouveaux pourparlers Russie-Ukraine
 dans la soirée

L’armée russe continue de détruire des infrastructures militaires en Ukraine dans le cadre de sa mission de démilitarisation du pays. L’Occident ne cesse d’imposer de nouvelles sanctions et de bannir les médias russes dans l’UE sur de nombreuses plateformes. Le deuxième volet des négociations pourrait se tenir très prochainement.

En six jours d’opération, la Défense russe a déclaré avoir détruit plus de 1.300 infrastructures militaires en Ukraine. Le deuxième tour des pourparlers est attendu très prochainement. Aucune date n’a encore été annoncée officiellement.

Face aux nombreuses intox relayées par les médias ukrainiens et occidentaux, le Kremlin réitère que les victimes parmi les civils résultent des actions des nationalistes ukrainiens qui utilisent la population civile comme boucliers humains, et assure que la Défense russe ne tire que sur les installations militaires. Moscou a également qualifié de fausses les informations sur une utilisation par la Russie d’armes à sous-munitions ou thermobariques.

Chaque jour, de nouvelles sanctions sont introduites contre la Russie, notamment la fermeture de l’espace aérien américain aux avions russes qui s’ajoute à celle actée par l’UE. Moscou dit travailler sur une riposte à l’ensemble des restrictions imposées.


2 Le Mexique écarte toute sanction antirusse et s'oppose à la «censure des médias de Russie

Andres Manuel Lopez Obrador a déclaré qu'à rebours des Occidentaux, Mexico n'allait prendre aucune sanction économique contre Moscou, qui conduit une opération militaire en Ukraine. «Nous n'allons prendre aucune représailles de type économique, parce que nous devons maintenir de bonnes relations avec tous les gouvernements du monde. Et nous voulons être en mesure de pouvoir parler avec les parties en conflit», a déclaré sans ambages le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador, lors de sa traditionnelle conférence de presse quotidienne le 1er mars. 

«Je ne suis pas d'accord avec le fait que l'on censure des médias de Russie, ni d'aucun pays. Nous devons faire valoir la liberté», a-t-il ajouté, alors que l'Union européenne a promis d'«interdire» les médias financés par la Russie RT et Sputnik, et que de nombreux réseaux sociaux ont déjà bloqué les comptes de ces médias sur le territoire européen.  La veille, le 28 février, le chef d'Etat mexicain avait écarté toute fermeture de l'espace aérien de son pays aux compagnies aériennes russes. La compagnie russe Aeroflot propose depuis novembre un vol direct entre Moscou et Cancun, principale destination touristique mexicaine. Membre de l'OCDE, le Mexique prend à contre-pied la position de son voisin étasunien et des pays de l'Union européenne qui soutiennent les sanctions diplomatiques, financières et sportives envers la Russie, engagée dans une opération militaire en Ukraine depuis plusieurs jours. En Amérique latine également, le président vénézuélien Nicolas Maduro a exprimé son «fort soutien» à son homologue russe Vladimir Poutine, lors d'un appel téléphonique ce 1er mars, «condamnant l’activité déstabilisatrice des Etats-Unis et de l’OTAN». 


3 "L'Occident n'hésitera pas à armer le diable contre la Russie", estime Damas

Selon le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, l'Occident "n'hésitera pas à armer le diable contre la Russie si c'est dans son intérêt". À tire d’exemple, il cite la possibilité d’envoyer en Ukraine des terroristes syriens ou d’armer les néonazis.

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Les services de renseignement américains sont capables, si nécessaire, d’envoyer en Ukraine des terroristes de Daech* et d'autres groupes radicaux, Washington ayant toutes les capacités logistiques à ces fins, a déclaré à Sputnik le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Bachar Jaafari.

"Sur la base d'analyses, nous pouvons dire que c'est probablement vrai. Surtout nous, en tant qu'État, avons des preuves que l'armée américaine en Syrie déplace des terroristes d'un endroit à un autre, en particulier des membres de Daech et du Front al-Nosra", a déclaré Bachar Jaafari.

Selon le vice-ministre, l'utilisation de mercenaires est une pratique bien établie aux États-Unis. Ils transfèrent des terroristes du camp d'al-Hol (nord-est de la Syrie) vers la région d'Al-Tanf, d’où ils les envoient en Afghanistan et au Burkina Faso.

Bachar Jaafari a également indiqué que 75 ans après la victoire sur le fascisme, l'Occident n'hésitait pas à armer les néonazis en Ukraine, qui brandissent les mêmes bannières que l'Allemagne nazie ayant détruit toute l'Europe:

"Ils ont reçu le soutien de ces pays et le soutien des services spéciaux juste parce qu'ils sont contre la Russie. L'Occident n'hésitera pas à armer le diable contre la Russie si c'est dans son intérêt", estime-t-il.

Attaques de nationalistes ukrainiens

De nombreuses attaques de nationalistes ukrainiens sur la population civile du Donbass, mais aussi dans le reste de l'Ukraine, ont été rapportées par les forces russes et celle des Républiques de Donetsk et de Lougansk.


4 "Le gouvernement ukrainien a bombardé sa population" dans le Donbass, selon une reporter française

La reporter Anne-Laure Bonnel, présente dans le Donbass, a affirmé sur CNews que Kiev continuait de bombarder les populations russophones de la région. Elle a montré plusieurs photos de victimes civiles, devant un plateau de télévision ébahi.

Alors que la Défense russe a annoncé avoir détruit plus de 1.300 infrastructures militaires en six jours d’opération, côté Donbass, Kiev continue de cibler son propre peuple, à en croire Anne-Laure Bonnel, reporter française sur place.

Sur CNews, la réalisatrice et photographe a en effet accusé le gouvernement ukrainien de bombarder les populations du Donbass. "La population russophone du Donbass est ciblée par son propre gouvernement depuis 2014. Et ça continue du côté où je suis […]. J’étais avant-hier dans une école. Deux institutrices ont eu le corps coupé en deux. Les plus âgés ne peuvent pas quitter la zone. Les civils sont touchés soit par l’artillerie lourde soit par des GRAD", expose-t-elle sur la chaîne d’information.

Puis la reporter a jeté un froid sur le plateau, brandissant une photo d’une de ces institutrices au corps déchiqueté, sous le regard gêné de Bernard-Henri Levy qui a affiché son soutien à Kiev à plusieurs reprises ces derniers jours, demandant notamment une intervention militaire de la France sur le sol ukrainien.

Anne-Laure Bonnel, qui a réalisé un documentaire sur la situation dès 2015, n’a d’ailleurs pas hésité à parler de "crimes contre l’humanité" perpétrés par Kiev dans le Donbass. Elle s’est également étonnée des réactions tardives de l’Europe, qui ne se penche qu’aujourd’hui sur la crise ukrainienne alors que celle-ci dure pourtant depuis des années.

"On parle de ce conflit depuis une semaine, mais il dure en réalité depuis huit ans et a fait plus de 13.000 morts. Ici, les gens sont très surpris que l’Europe se rende compte seulement maintenant de la situation. Pour eux, les bombardements, l’artillerie lourde, la vie dans les caves, c’est un quotidien depuis 2014", poursuit Anne-Laure Bonnel.

La journaliste a encore déploré que cette réalité ait semblé "échapper" aux médias occidentaux.


5 Ukraine: la guerre de l’information bat son plein, jusque dans les cieux

En Ukraine, la Russie a annoncé avoir le contrôle du ciel. Parallèlement, l’Union européenne dit vouloir fournir des avions de combat à Kiev. Le point avec le général (2 s) de brigade aérienne Jean-Vincent Brisset.

Tôt le 28 février, le ministère russe de la Défense a dit avoir obtenu la suprématie aérienne en Ukraine. Moscou a annoncé la destruction de trente-huit systèmes de missiles sol-air S-300, Bouk M1 et Osa, ainsi que de cinquante-six stations radar. Mais la situation reste incertaine. Kiev soutient que ses systèmes de défense antiaérienne ont abattu des avions ennemis de chasse et de transport.

Comme toujours, la bataille des communiqués fait rage. Difficile dans ce brouillard de guerre informationnelle de distinguer le vrai du faux. En tout cas, de nombreuses vidéos circulent sur la Toile. Certaines montrent ce qui serait des avions de chasse ukrainiensou russes en fonction de l’observateur. Même chose concernant plusieurs épaves de chasseurs ukrainiens, retrouvés en flammes. Dans la nuit du 24 au 25 février, un Su-27 des forces aériennes ukrainiennes (PSU) aurait été abattu dans le ciel de Kiev par un missile sol-air russe, selon le ministre de l’Intérieur ukrainien.

Bref, la chasse ukrainienne serait de sortie. Les plus fervents supporters de Kiev vont même jusqu’à créditer un mystérieux pilote de la PSU (forces aériennes ukrainiennes) de six victoires aériennes au-dessus de la capitale. Pour l’heure non confirmé, ce palmarès ferait de lui le premier "As" du XXIe siècle. Cependant, l’annonce de tels combats entre aéronefs des deux pays laisse dubitatif le général (2 s) de brigade aérienne Jean-Vincent Brisset. Celui-ci tient à rappeler l’ampleur des frappes russes dans les premières heures de l’offensive.

"Si, depuis le 24 février, il y a eu des combats aériens, cela voudrait dire que des avions ukrainiens ont pu être mis en œuvre, être armés et décoller pour combattre. C’est-à-dire, a priori, avec un guidage au sol. Cela m’étonne, car j’ai eu l’impression que les frappes de décapitation ont été relativement complètes", développe l’officier, qui invite à la circonspection."

Le militaire déplore l’absence "d’informations sérieuses" en provenance du front, malgré la présence de nombreux reporters. Bien que cela puisse se comprendre "au vu de la géographie de l’invasion", cette lacune reste selon lui incompréhensible du fait de la proximité même du théâtre d’opérations. "On n’a pas de cartes, pas d’informations factuelles!", peste-t-il.

Toutefois, si ces combats aériens russo-ukrainiens se confirmaient, "cela témoignerait de frappes de décapitation incomplètes", estime-t-il. Des attaques "soit mal planifiées, soit mal exécutées". Pourtant une estimation européenne fait état de la destruction de 80% des défenses aériennes ukrainiennes (avions, radars, missiles).

Quoi qu’il en soit, il y aurait un risque surprenant à engager massivement des troupes au sol alors que des appareils ennemis pourraient surgir du ciel à tout moment. La présence d’une colonne de blindés de 60 km, relevée le 28 février sur des images satellite, semble donc plutôt donner raison aux affirmations russes sur leur maîtrise du ciel.


AMBASSADE DE LA FEDERATION DE RUSSIE EN REPUBLIQUE DU SENEGAL ET EN REPUBIQUE DE GAMBIE

BULLETIN PERIODIQUE DE LA PRESSE RUSSE

du 26 février 2022 au 27 février 2022


1 La diplomatie russe accuse Kiev de crimes de guerre dans le Donbass entre 2014 et 2021 https://francais.rt.com/.

2 Que s'est-il passé sur l'île des Serpents ? Russes et Ukrainiens livrent des versions différentes - https://francais.rt.com/.

Des néonazis ukrainiens attaquent des zones résidentielles près de Marioupol avec des missiles Grad – https://fr.sputniknews.com/.

4 Pékin rejette la faute du conflit militaire en Ukraine sur Washington - https://fr.sputniknews.com/.

5 La "démilitarisation" de l’Ukraine sera bientôt finie, assure l’ambassadeur russe à l’Onu - https://fr.sputniknews.com/.


1 La diplomatie russe accuse Kiev de crimes de guerre dans le Donbass
 
entre 2014 et 2021

L'ambassade de Russie en France accuse Kiev de «crimes de guerre» et de «crimes contre l'humanité» dans le Donbass. Elle s'appuie pour cela sur des photographies ayant, selon elle, été prises entre 2014 et 2021 dans la région de Lougansk. Corps démembrés, squelettes dans des fosses, cadavres d'enfants... Des dizaines de photographies fournies à différents médias (dont RT France), ainsi qu'au Quai d'Orsay par l'ambassade de Russie en France témoignent, selon le service de presse de cette dernière, «des crimes de guerre et des crimes de l'humanité commises dans le Donbass» dont la responsabilité incomberait «entièrement au régime ukrainien». La révélation de ces documents survient dans un contexte particulier : celui du lancement, le 24 février, d'une opération militaire russe en Ukraine. Celle-ci vise, selon le président russe Vladimir Poutine, à porter secours aux Républiques autoproclamées de Donetsk et Lougansk dont il a reconnu l'indépendance, ainsi qu'à «démilitariser et dénazifier l'Ukraine». Le chef d'Etat russe a notamment fait valoir la nécessité de mettre fin à ce qu'il a décrit comme un «génocide» dans le Donbass. En face, Kiev et les pays occidentaux dénoncent une guerre d'invasion et de nouvelles sanctions ont été annoncées contre Moscou. En tout état de cause, l'ambassade de Russie en France affirme, dans un texte fourni en même temps que les documents photographiques ce 25 février, que «tous les jours, [les autorités russes] rassemble[nt] minutieusement toutes les preuves de la culpabilité des dirigeants militaires et politiques ukrainiens ayant commis des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité envers leur propre peuple». Avant l'intervention militaire russe, les autorités ukrainiennes affrontaient depuis 2014 les forces rebelles du Donbass, dans l'est ukrainien, dans une guerre civile larvée alternant périodes calmes et pics d'activité. Des clichés qui auraient été pris entre 2014 et 2021 dans la région de Lougansk Selon l'ambassade, les clichés qui ont été transmis sont antérieurs au déclenchement de l'opération militaire russe et ont été pris dans la région de Lougansk, en 2014, 2020 et 2021. Ils se présentent en trois parties. La première, selon la représentation russe, est constituée de 15 photos «prises en juillet-septembre 2014» dans la ville de Pervomaysk, sur lesquelles sont visibles des cadavres d'individus portant des vêtements civils. L'un d'eux apparaît le ventre ouvert et la peau arrachée sur plusieurs parties du corps. Un autre a la jambe arrachée. Un cliché montre un corps de très jeune enfant ou de bébé à la peau boursouflée et violacée, à côté d'un autre corps de petite taille. 

ATTENTION LES IMAGES SUIVANTES PEUVENT HEURTER LA SENSIBILITE: https://france.mid.ru/fr/presse/sur_les_fosses_communes_de_civils_dans_le_donbass/

Que s'est-il passé sur l'île des Serpents ? Russes et Ukrainiens livrent des versions différentes -

D'après le ministère de la Défense russe, qui appuie son affirmation sur une vidéo, 82 militaires ukrainiens de l'île des Serpents auraient déposé les armes. Kiev soutient de son côté que 13 soldats seraient morts dans des frappes. Point stratégique situé dans la mer Noire, l'île des Serpents a été prise par l'armée russe, le 24 février. Selon le ministère russe de la Défense, des soldats ukrainiens y ont déposé les armes avant d'être évacués par un couloir sécurisé, et seront bientôt renvoyés chez eux. «Aujourd’hui, le bateau remorqueur de sauvetage Chakhtior a ramené dans la ville de Sébastopol un groupe de militaires ukrainiens de l’île des Serpents comptant 82 personnes qui avaient rendu les armes et avaient pris la décision de revenir chez eux, vers leurs familles», a ainsi déclaré Mikhaïl Iasnikov le 26 février, commandant adjoint de la Flotte de la mer Noire au micro de plusieurs médias. «Les marins de la Flotte de la mer Noire ont respecté la décision des garde-frontières ukrainiens. A cette fin, un couloir sécurisé a été mis en place pour [les] retirer de la région de l’opération. Après de brèves procédures juridiques convenues avec la partie ukrainienne, les militaires seront renvoyés chez eux», a-t-il ajouté. Mikhaïl Iasnikov a souligné qu'aucun militaire ukrainien n’avait sollicité d’assistance médicale, et précisé que le cas échéant «toute assistance médicale leur serait fournie». «Les militaires ukrainiens ont été approvisionnés en eau via des bouteilles et en rations sèches pour toute la période de leur déplacement jusqu’au point de destination sur le territoire ukrainien», a-t-il assuré. Le ministère de la Défense russe a diffusé des images, qu'elle présente comme celles de soldats ukrainiens ayant rendu les armes et recevant de l'eau et des rations de la part de l'armée russe, à Sébastopol le 26 février. 

En savoir plus: https://francais.rt.com/international/96439-que-s-est-il-passe-sur-ile-serpent-russes-ukrainiens-livrent-versions-differentes

3 Des néonazis ukrainiens attaquent des zones résidentielles près de Marioupol
 avec des missiles Grad

 La Défense russe a constaté des destructions de bâtiments et des morts parmi la population civile dans la ville ukrainienne de Marioupol. Selon le général Konachenkov, des néonazis du bataillon Azov sont derrière les attaques.

Des néonazis ukrainiens du bataillon Azov ont attaqué le 26 février avec des systèmes de lance-roquettes multiples Grad des zones résidentielles de la localité de Sartana, dans la banlieue de Marioupol, et une école de la ville. Selon, le général Konachenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense, il y a des destructions de bâtiments et des morts parmi la population civile.

"Le ministère russe de la Défense a averti que les néonazis ukrainiens préparaient de telles provocations", a-t-il ajouté.

"Les forces armées de la Russie ne frappent pas les villes et villages, elles prennent toutes les mesures pour préserver la vie des civils", a souligné Igor Konachenkov.

Vladimir Poutine a annoncé le 24 février le début d’une "opération spéciale" pour "protéger les habitants" du Donbass. Dès le début de l’opération, la Défense russe a souligné que la population civile n’était pas menacée par les frappes, effectuées par des armes de précision et ne visant que les infrastructures militaires.


4 Pékin rejette la faute du conflit militaire en Ukraine sur Washington

Alors que l’opération militaire russe bat son plein en Ukraine, poussant plusieurs pays à accuser la Russie d’avoir provoqué ce conflit, Pékin se range du côté de Moscou, exhortant Washington à "se demander qui a déclenché tout cela".

Sur fond d’accusations des pays occidentaux, principalement des États-Unis, qui rejettent la faute du conflit militaire sur la Russie et dénoncent l’inertie de la Chine dans son règlement, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijiana, a appelé le 26 février sur Twitter les États-Unis à réfléchir à leur rôle dans cette escalade.

"Les États-Unis devraient se demander qui a déclenché tout cela", indique le tweet, accompagné d'une image.

Celle-ci montre un homme habillé en Oncle Sam, symbolisant les États-Unis, qui se demande "Pourquoi la Chine ne fait-elle pas davantage pour éteindre le feu?". Pourtant, cet Oncle Sam lui-même "éteint" l’incendie autour d’un panneau avec l’inscription "Ukraine" avec de l'essence.

Le 23 février, le diplomate a qualifié les États-Unis de "véritable menace pour le monde". En guise de preuve, il a publié une "liste des bombardements américains: tour du monde de la démocratie" qui concerne 33 pays de 1950 jusqu’en 2015, notant qu’ils constituent environ un tiers de la population mondiale.

Les préoccupations sécuritaires de la Russie ont été qualifiées de légitimes le 26 février par le représentant permanent de la Chine auprès des Nations unies, M.Zhang Jun, qui s'est abstenu de voter sur un projet de résolution du Conseil de sécurité condamnant l'opération russe en Ukraine.

"Nous pensons que la sécurité d'un pays ne peut être assurée en compromettant la sécurité d'autres pays. Dans le contexte des cinq vagues d'élargissement de l'Otan, les préoccupations légitimes de la Russie en matière de sécurité doivent être respectées", a déclaré le diplomate, prônant un concept commun et global de sécurité.


La "démilitarisation" de l’Ukraine sera bientôt finie, assure l’ambassadeur russe à l’Onu

Deux jours après le début de l’opération militaire russe en Ukraine, et face au Conseil de sécurité de l’Onu qui la dénonce majoritairement, le représentant russe a déclaré que les tâches assignées par Vladimir Poutine, et notamment la "démilitarisation" de ce pays, seront accomplies sou peu.

Alors que la majorité des pays membres du Conseil de sécurité de l’Onu ont voté pour un projet de résolution condamnant l’opération militaire lancée en Ukraine, Moscou assure que celle-ci atteindra bientôt les objectifs assignés.

Les tâches de dénazification et de démilitarisation de l’Ukraine, prévues comme objectifs de l’opération militaire lancée le 24 février par Vladimir Poutine, seront accomplies assez rapidement, a déclaré lors d’une réunion du Conseil vendredi l'ambassadeur russe aux Nations unies Vassili Nebenzia.

Le peuple "vivra en paix"

"Nous ne menons pas de guerre contre l’Ukraine et le peuple ukrainien. Nous menons une opération spéciale contre les nationalistes et pour protéger les habitants du Donbass, opération de dénazification et de démilitarisation. Ces tâches seront accomplies assez rapidement et le peuple ukrainien aura la possibilité de décider à nouveau de son sort lui-même, en vivant en paix, en bon voisinage et en coopération avec tous ses voisins", a-t-il indiqué.

Lors de cette même réunion, la Russie, membre permanent du Conseil de sécurité, a opposé son veto au projet de résolution, proposé par les États-Unis et l'Albanie, l'appelant à mettre fin à son opération militaire en Ukraine. Le document a été soutenu par 11 des 15 membres du Conseil, la Chine, l'Inde et les Émirats arabes unis s’étant abstenus.




AMBASSADE DE LA FEDERATION DE RUSSIE EN REPUBLIQUE DU SENEGAL ET EN REPUBIQUE DE GAMBIE

BULLETIN PERIODIQUE DE LA PRESSE RUSSE

du 25 février 2022 


1 La Russie prête à des négociations si l'Ukraine «dépose les armes»,
 annonce Lavrov - 
https://francais.rt.com/.

2 "Personne n'envisage d'occuper l'Ukraine", assure Moscou - https://fr.sputniknews.com/.

3 La Banque de Russie annonce qu'elle va soutenir les banques russes sanctionnées - https://fr.sputniknews.com/.

4 Comment l'opération spéciale en Ukraine renforce-t-elle "le succès africain" de la Russie? - https://fr.sputniknews.com/.

5 Opération en Ukraine: "Il était possible d’éviter que la Russie passe au plan B" - https://fr.sputniknews.com/.


1 La Russie prête à des négociations si l'Ukraine «dépose les armes»,
 annonce Lavrov

Le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que la Russie était prête à négocier dès lors que les forces armées ukrainiennes accepteraient de cesser le combat, assurant que l'opération militaire vise à «libérer» les Ukrainiens. «Nous sommes prêts à des négociations, à n'importe quel moment, dès que les forces armées ukrainiennes entendront l'appel de notre président, cesseront de résister et déposeront les armes», a déclaré le chef de la diplomatie russe lors d'une conférence de presse tenue à Moscou le 25 février. Sergueï Lavrov a également assuré que l'objectif de l'opération militaire en cours était de «libérer» les Ukrainiens «de l'oppression». «Personne ne va les attaquer, personne ne va les opprimer. Permettons-leur de revenir dans leurs familles et donnons au peuple ukrainien la possibilité de déterminer son sort», a également assuré le diplomate. Vladimir Poutine a annoncé, tôt le 24 février, une opération militaire en Ukraine qui vise selon lui à défendre les Républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk dont il a reconnu l'indépendance trois jours plus tôt, tout en dénonçant une fois encore un «génocide» orchestré par l'Ukraine dans l'est du pays. L'opération, qui doit aussi permettre de «démilitariser et dénazifier l’Ukraine», a été dénoncée notamment par les pays occidentaux, dont certains ont déjà annoncé de nouvelles sanctions. Elle a également fait, dans des capitales occidentales mais aussi en Russie, l'objet de manifestations de contestation.

2 "Personne n'envisage d'occuper l'Ukraine", assure Moscou

Tout en soutenant que la Russie souhaite que l'Ukraine se libère de l'oppression, Sergueï Lavrov a tenu à faire valoir que "personne n'envisage[ait] d'occuper l'Ukraine".

La Russie ayant toujours été fidèle au dialogue concernant le conflit en Ukraine, "il n'est plus possible de fermer les yeux" sur ce qui se passe dans le Donbass, a déclaré Sergueï Lavrov lors d'un point-presse le lendemain de l'opération spéciale russe visant à "démilitariser" l'Ukraine.

"Personne n'envisage d'occuper l'Ukraine", a fait valoir Sergueï Lavrov. Le ministre russe des Affaires étrangères a promis qu'ils reviendraient à la table des négociations une fois que l'opération spéciale aura été terminée. "Nous ne manquions pas de solution diplomatique du conflit. C’est pourquoi, certes, [après] toute opération armée visant à restaurer quelconque ordre démocratique, sans éléments de génocide, de néonazisme et de militarisme, tout cela reviendra aux négociations", a soutenu le ministre russe.

Le ministre russe des Affaires étrangères a jugé que le Président Zelensky mentait en se disant prêt à débattre du statut neutre de l'Ukraine.

La position sur les garanties de sécurité "inchangée"

D'après Kremlin, la position de la Russie concernant les garanties de sécurité est inchangée.

Les attentes qu'a la Russie envers l'Ukraine sur son statut neutre, son refus de déployer des armes et sa démilitarisation restent "inchangées", a déclaré ce 25 février le porte-parole du Président russe. "La Russie n'a pas l'habitude de changer de position comme un papillon, nos positions sont cohérentes, bien comprises, raisonnées et formulées", a-t-il précisé.

Pas de menace pour les civils

Lançant dans la matinée du jeudi 24 février une opération militaire spéciale en réponse à la demande des Républiques du Donbass, Vladimir Poutine a souligné que Moscou ne se proposait pas d’occuper les territoires ukrainiens.

Le ministère russe de la Défense a tenu à faire valoir que les militaires russes ne portaient pas de frappes contre les villes ukrainiennes et que les armes de précision n’étaient utilisées que pour mettre hors service les infrastructures militaires.


3 La Banque de Russie annonce qu'elle va soutenir les banques russes sanctionnées

En réaction à l'intervention militaire russe en Ukraine, les sanctions des Etats-Unis ont particulièrement ciblé les deux plus grandes banques du pays, Sberbank et VTB. La Banque de Russie et le gouvernement russe promettent l'assistance nécessaire. La Banque de Russie annonce ce 25 février des mesures de soutien aux banques russes sanctionnées par les Etats-Unis après le déclenchement de l'opération militaire russe en Ukraine.

«La Banque de Russie et le gouvernement russe vont apporter toute l'assistance nécessaire aux banques sanctionnées par les Etats occidentaux», notamment aux deux plus grandes banques du pays, VTB et Sberbank, a fait savoir l'institution financière dans un communiqué. «Toutes les opérations de ces banques en roubles seront effectuées et les services appropriés seront fournis à tous les clients comme d'habitude», selon la même source. «Tous les moyens des clients en devises étrangères ont également été préservés et peuvent être délivrés en ces devises», assure encore le texte. «La Banque de Russie est prête à soutenir les banques avec des roubles et des devises étrangères», précise-t-il, affirmant que toutes les banques concernées ont «une grande réserve de solidité». Sberbank assure un service normal, VTB annonce que Visa et Mastercard ne fonctionnent plus à l'étranger Sberbank a assuré le 24 février que tous ses systèmes et ses bureaux continuaient de fonctionner «normalement», ses clients ayant «pleinement l'accès» à tous leurs moyens financiers. 

4 Comment l'opération spéciale en Ukraine renforce-t-elle "le succès africain"
 de la Russie?

Alors que l’intervention militaire de la Russie en Ukraine suscite des réactions aux autres coins du globe, en Afrique, le succès de cette opération pourrait renforcer l’image de Moscou auprès d’une opinion publique africaine qui lui est de plus en plus acquise. Analyse pour Sputnik de Patrick Mbeko, spécialiste de l’Afrique centrale.

L’intervention militaire de la Fédération de Russie en Ukraine a suscité et continue de susciter de nombreuses réactions aux quatre coins du globe. Alors que les pays de l’Otan ont manifesté leur indignation en imposant des sanctions "dévastatrices" — pour reprendre les propos du Président américain Joe Biden — à la Russie, en Chine et surtout Afrique, c’est la prudence qui est de mise. Dans une déclaration publiée ce jeudi 24 février 2022, sur le site Web et le compte Twitter de l’Union africaine (UA), le président en exercice de l’organisation panafricaine, le Sénégalais Macky Sall, et le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, ont exprimé "leur extrême préoccupation face à la très grave et dangereuse situation créée en Ukraine".

Exhortant les parties à instaurer un cessez-le-feu et à revenir à la table des discussions, les deux responsables africains ont appelé "la Fédération de Russie et tout autre acteur régional ou international au respect impératif du droit international, de l'intégrité territoriale et de la souveraineté nationale de l’Ukraine".

Des poids lourds du continent ont également réagi sans prendre parti. Tout en se disant consternés par l’escalade militaire, ils ont appelé la Russie et l’Ukraine à régler pacifiquement le conflit qui les oppose. Une position timorée des responsables africains qui tranche avec le soutien que les opinions publiques africaines semblent de plus en plus apporter à la Fédération de Russie depuis quelque temps et qui pourrait se renforcer davantage si Moscou sort gagnant de cette épreuve de force.

Étant donné que la crise ukrainienne est et reste avant tout la résultante d’une rivalité opposant la Russie à l’Otan, le succès de l’opération militaire menée actuellement dans cette ancienne république soviétique pourrait renforcer l’image positive et la crédibilité dont jouit déjà "l’Ours russe" auprès des opinions publiques africaines en quête de nouveaux partenaires dans le cercle très fermé des grandes puissances...

Un partenaire crédible

En effet, il n’est un secret pour personne que la Fédération de Russie jouit d’un préjugé favorable auprès des opinions publiques africaines, notamment chez les jeunes. Ces derniers voient en elle une alternative crédible aux puissances occidentales, dont la condescendance et les politiques ont laissé des traces indélébiles dans les cœurs et les esprits. À la différence des capitales occidentales, Moscou n’affiche pas la démocratie sur le continent noir comme un objectif prioritaire à imposer à ces pays et, par-dessus tout, il n’a pas la réputation de lâcher ses alliés en difficulté en cours de chemin.

Il faut dire que ce dernier point est l’un des éléments qui expliquent le succès de la Russie en Afrique, et le confit survenu en Syrie a été particulièrement riche d’enseignements à cet égard.

En effet, beaucoup d’Africains, à commencer par les chefs d’État, ont vu comment Moscou a défendu le gouvernement de Damas face à la coalition arabo-occidentale conduite par Washington. Ils ont également observé comment la même Russie s’est positionnée énergiquement aux côtés d’une République centrafricaine lâchée par la France, alors qu’elle était minée par des conflits intercommunautaires sanglants et était confrontée à des groupes armés qui contrôlaient la majeure partie du territoire national. Pas surprenant que les Maliens aient fait appel à la Russie lorsque l’Hexagone a annoncé le redéploiement de la force Barkhane l’année dernière. Pas non plus surprenant que Moscou soit devenu le choix préféré de nombreux Africains au sud du Sahara...

En savoir plus sur: https://fr.sputniknews.com/20220225/comment-loperation-speciale-en-ukraine-renforce-t-elle-le-succes-africain-de-la-russie-1055360494.html

5 Opération en Ukraine: "Il était possible d’éviter que la Russie passe au plan B"

La Russie a lancé une vaste opération militaire dans l’Est de l’Ukraine. Objectif principal annoncé: la neutralisation du potentiel militaire de Kiev pour sécuriser le Donbass. 

L’analyste Xavier Moreau fait le point sur la situation. Pourquoi Vladimir Poutine agit-il ainsi, selon vous?

Xavier Moreau: "Il faut revenir sur l’histoire de ce conflit, et surtout des accords de Minsk. Ceux-ci ont été signés il y a maintenant sept ans, quasiment jour pour jour, et ont été validés par une résolution du Conseil de sécurité de l’Onu. Or, dans ces accords, il y avait une date de péremption, c’est-à-dire que tout ce qui était exigé vis-à-vis de Kiev –qui a signé ces accords après avoir perdu la guerre, notamment lors de la bataille de Debaltseve– devait être exécuté d’ici à décembre 2015.

Cela fait donc sept ans que la Russie patiente et demande à Kiev de respecter les accords de Minsk, réclame à la France et à l’Allemagne de les faire respecter par Kiev puisqu’elles en étaient garantes. En outre, comme il y a une décision du Conseil de sécurité de l’Onu, personne ne peut en sortir. Ni l’Ukraine, ni même la France, les États-Unis ou l’Angleterre et les membres des Nations unies qui étaient signataires de cette résolution et qui devaient obliger l’Ukraine à les appliquer. Cela n’a pas été fait!

"Il était possible d’éviter que la Russie passe au plan B"

Je pense que Vladimir Poutine avait un plan B et que ce plan B est ce à quoi nous assistons. Lorsque Vladimir Poutine a commencé à négocier il y a quatre mois, à proposer des garanties de sécurité, lorsqu’il a accepté de relancer il y a quelques semaines le format Normandie avec les conseillers diplomatiques qui se sont réunis à Paris et à Berlin, lorsqu’il a rencontré Emmanuel Macron, lorsqu’il a eu un entretien avec Scholz et a rencontré Blinken, il était possible d’éviter que la Russie passe à ce plan B.

Malheureusement, cela n’a absolument rien donné. On a même eu des situations totalement grotesques, comme lors de la conférence de presse à Kiev avec Volodymyr Zelensky où Emmanuel Macron a apporté son soutien aux combattants ukrainiens qui étaient sur le front depuis 2014. Je pense que là, Vladimir Poutine a compris que jamais ni Paris ni Berlin ne feraient pression sur l’Ukraine pour qu’elle applique les accords de Minsk.

Dans la mesure où, une fois de plus, Kiev se mettait à bombarder toute la ligne de front dans le Donbass, ils ont décidé de passer au plan B. Je ne vous cache pas quelle a été ma surprise. Je pensais que la riposte russe serait plus proportionnée. Désormais, l’objectif est annoncé: c’est dénazification et démilitarisation. C’est-à-dire que si cela continue ainsi, dans trois jours, il n’y aura plus que des lance-pierres en Ukraine."

Sputnik: Est-ce que les responsabilités d’une telle escalade en Ukraine sont partagées?

Xavier Moreau: "Pour moi, il y a bien sûr la responsabilité du gouvernement ukrainien. Cela dit, lorsque Zelenski s’est fait élire Président, il est arrivé sur un programme de réconciliation avec la Russie et de réconciliation avec les russophones. Il a fait exactement comme son prédécesseur Porochenko qui, lui aussi, en 2014, est arrivé avec un programme de réconciliation. Il a au contraire fait un programme de persécution de la langue russe, de persécution des Russes, de mise en avant des soi-disant héros de la Deuxième Guerre mondiale qui étaient des collaborateurs nazis, comme Stepan Bandera ou Roman Choukhevytch. Il a fait absolument le contraire de ce pour quoi il a été élu.

Malgré tout, si la France et l’Allemagne avaient fait leur travail, c’est-à-dire de faire pression sur Kiev pour l’application des accords de Minsk, il n’y aurait pas eu d’autre alternative pour Kiev que d’obéir à ces injonctions sous peine de perdre l’aide européenne. Même les plus radicaux de l’entourage de Zelenski auraient dû se soumettre et enfin appliquer les accords de Minsk. 

En savoir plus sur: https://fr.sputniknews.com/20220224/operation-ukraine-eviter-russie-plan-1055349992.html




AMBASSADE DE LA FEDERATION DE RUSSIE EN REPUBLIQUE DU SENEGAL ET EN REPUBIQUE DE GAMBIE


 BULLETIN PERIODIQUE DE LA PRESSE RUSSE

du 21 février 2022 au 24 février 2022



1Vladimir Poutine annonce une opération militaire dans le Donbass - https://francais.rt.com/.

2 Opération militaire russe : «Rien ne menace la population civile»,
 assure Moscou - 
https://francais.rt.com/.

3 La Russie accuse l'Ukraine de préparer de fausses vidéos
 en lien avec le conflit - 
https://fr.sputniknews.com/

4 Sur l'élargissement de l'Otan, Bardella se range du côté de Moscou - https://fr.sputniknews.com/.

5 Célébrations à Donetsk après la reconnaissance par Poutine des républiques autoproclamées - https://fr.sputniknews.com/.


 1Vladimir Poutine annonce une opération militaire dans le Donbass

«J'ai pris la décision de mener une opération militaire», a déclaré le président russe Vladimir Poutine dans une déclaration surprise à la télévision peu avant 3 heures GMT. Il a dénoncé une fois encore un génocide orchestré par l'Ukraine dans l'est du pays, arguant de l'appel à l'aide des républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk annoncé dans la nuit et de la politique agressive de l'Otan à l'égard de la Russie et dont l'Ukraine serait l'outil.  Il s'est adressé aux militaires ukrainiens leur disant : «je vous appelle à déposer les armes», assurant qu'ils pourront alors «quitter le champ de bataille sans entrave». Il a assuré ne pas vouloir «d'occupation» de l'Ukraine mais sa «démilitarisation». Puis il s'est adressé à ceux «qui tenteraient d'interférer avec nous ils doivent savoir que la réponse de la Russie sera immédiate et conduira à des conséquences que vous n'avez encore jamais connues». «Je suis sûr que les soldats et officiers de la Russie rempliront leur devoir avec courage, la sécurité du pays est garantie». Il n'a pas donné de précision quant à l'ampleur de l'opération militaire, n'a pas indiqué si elle allait se limiter à l'est de l'Ukraine où si elle serait plus étendue.

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2 Opération militaire russe : «Rien ne menace la population civile»,
 assure Moscou

Le ministère russe de la Défense a assuré que les frappes sont effectuées avec «des armes de haute précision» visant exclusivement des infrastructures militaires, et ne menacent donc pas la population civile ukrainienne. Alors qu'une opération militaire russe est en cours dans le Donbass, Moscou a affirmé que seuls les sites militaires étaient visés par ses frappes.

Le ministère russe de la Défense s'est exprimé en ces termes : «Des armes de haute précision mettent hors de service l’infrastructure militaire, les installations de défense aérienne, des aérodromes militaires et l’aviation des forces armées ukrainiennes.» Le ministère a également assuré que «rien ne menaçait la population civile», en précisant ne pas avoir effectué de frappes sur les villes ukrainiennes. Lors de son discours télévisé prononcé dans la matinée de ce 24 février annonçant le début des opérations dans le Donbass, le président russe Vladimir Poutine a affirmé que la Russie n'avait «aucun projet d'occupation des territoires ukrainiens». Selon le chef de l'Etat russe, l'opération militaire vise à protéger les républiques autoproclamées dont la Russie a reconnu la souveraineté, ainsi qu'à «démilitariser» l'Ukraine. 

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La Russie accuse l'Ukraine de préparer de fausses vidéos
 en lien avec le conflit

Dans plusieurs villes d'Ukraine, des vidéos seraient réalisées mettant en scène des "victimes de masse" parmi les civils, selon la Défense russe.

Des vidéos montées de toutes pièces seraient réalisées dans des villes ukrainiennes pour mettre en scène des "victimes de masse" parmi les civils, a déclaré ce jeudi le ministère russe de la Défense.

Le service de sécurité de l’Ukraine (SBU) prépare des provocations inspirées de l’exemple des Casques bleus avec des clips montrant de fausses victimes parmi les civils, a déclaré à la presse le porte-parole de la Défense russe, Igor Konachenkov.

Selon lui, ces vidéos sont partagées via des chaînes Telegram et des réseaux sociaux contrôlés par Kiev. Leur objectif serait d’"accuser la Russie d’absence de sélectivité et de disproportion des frappes visant à intimider la population civile et de les diffuser sur des chaînes de télévision occidentales".

Précédemment, le ministère avait souligné que l'opération militaire spéciale lancée le 24 février par Vladimir Poutine pour "protéger" les habitants du Donbass ne présentait aucune menace pour les civils en Ukraine.

Les armes de précision ne font que neutraliser les infrastructures militaires, les sites de défense antiaérienne, les aérodromes militaires et l’aviation des forces armées ukrainiennes, a souligné la Défense.

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4 Sur l'élargissement de l'Otan, Bardella se range du côté de Moscou

La non-expansion de l’Alliance atlantique à l’est que la Russie réclame comme garantie de sécurité a été refusée par l’Occident. Sur BFM TV, le président par intérim du RN s’est rangé du côté de Moscou, rappelant l’"accord tacite" conclu en 1991 entre l’URSS et les États-Unis.

Sur fond des tensions autour de l’Ukraine, l’Otan continue de renforcer sa présence militaire en Europe de l’Est malgré la demande de Moscou de non-élargissement de l'Alliance vers ses frontières. Invité le 20 février sur BFM TV, Jordan Bardella, président du Rassemblement national (RN) par intérim, a qualifié cette revendication de légitime.

Il a ainsi rappelé l’"accord tacite" conclu en 1991 entre Mikhaïl Gorbatchev et le secrétaire d’État américain James Baker, et déclassifié depuis, selon lequel "les États-Unis prenaient l’engagement de ne pas élargir l’Otan à l’est et de ne pas rapprocher l’Otan par les accords avec les pays aux frontières de la Russie".

"Cet accord n’a pas été respecté et les États-Unis depuis – on a appelé ça pendant très longtemps, dans les années 90, les gendarmes du monde – avec une volonté expansionniste de se rapprocher de la Russie dans une logique de la guerre froide."

Dans ce contexte, il estime que "le rôle de la France est d'appeler à la désescalade", prônant la recherche d’une voie équilibrée.

Dans son article paru le 18 février, le journal allemand Der Spiegel évoque un document d’archives contenant des informations sur la promesse de non-expansion de l’Alliance à l’est. L'Otan, quant à elle nie, avoir pris un tel engagement.

Dans une interview accordée le 19 février à la chaîne ARD, le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, souligne qu’il "n'y a aucune décision dans laquelle les pays de l'Otan ont accepté d'abandonner ce qui est indiqué dans le traité fondateur de l'Otan". 

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5 Célébrations à Donetsk après la reconnaissance par Poutine des républiques autoproclamées

La reconnaissance de l'indépendance des républiques autoproclamées du Donbass par la Russie le 21 février a déclenché des scènes de liesse dans les rues de Donetsk. Le ciel de la ville a été illuminé par de nombreux tirs de feux d'artifice. Ce 21 février, Vladimir Poutine a officiellement annoncé que la Russie reconnaissait l’indépendance des territoires autoproclamés des Républiques de Donestk et de Lougansk. Cette annonce a déclenché des scènes de liesse dans les rues de la ville de Donetsk et de nombreux feux d'artifice ont été tirés.

Sur les vidéos publiées sur les réseaux sociaux, on peut y voir plusieurs grands feux d'artifices illuminés le ciel de la ville de Donetsk.

De nombreuses personnes sont descendues dans les rues de la ville pour exprimer leur joie. Comme on peut le constater sur la vidéo ci-dessous, les manifestants ont brandi des drapeaux russes avec en fond sonore l'hymne national de la fédération de Russie.

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AMBASSADE DE LA FEDERATION DE RUSSIE EN REPUBLIQUE DU SENEGAL ET EN REPUBIQUE DE GAMBIE

BULLETIN PERIODIQUE DE LA PRESSE RUSSE

du 14 février 2022 au 20 février 2022


1 L'Ukraine aurait mené de nombreuses frappes sur la République populaire autoproclamée de Donetsk - https://francais.rt.com/

2 Ukraine: craignant une offensive de Kiev, la République autoproclamée de Donetsk évacue des civils - https://francais.rt.com/.

3 Invasion russe de l'Ukraine ? «Propagande, fake news et fiction», selon Sergueï Lavrov - https://francais.rt.com/

4 "Stratégie pour discréditer le sport russe": d'où vient le refus de remettre les médailles aux JO? - https://fr.sputniknews.com/


1 L'Ukraine aurait mené de nombreuses frappes sur la République populaire autoproclamée de Donetsk

Kiev aurait mené des frappes pendant près de trois heures sur le territoire de la République populaire autoproclamée de Donetsk. Un pic de violations du cessez-le-feu a été enregistré dans la région, chaque camp s'accusant mutuellement. 

Selon une information rapportée ce 19 février par l'agence de presse TASS, les forces armées ukrainiennes auraient tiré le jour même quelque 200 obus, grenades et autres munitions, pendant près de trois heures, sur le territoire de la République populaire autoproclamée de Donetsk (RPD). Auraient notamment été bombardées les villes de Donetsk et Dokuchayevsk, la communauté d'Ozeryanovka, mais aussi les villages de Belaya Kamenka, Kommunarovka, Dzerzhinskoye, Zaïtsevo et Spartak. Selon la mission de la RPD auprès du Centre conjoint de contrôle et de coordination du cessez-le-feu, ici citée par TASS, les forces ukrainiennes auraient utilisé plusieurs types de lance-grenades, des mortiers ainsi que des canons d'artillerie. 

Selon la même mission de la RPD, l'armée ukrainienne aurait bombardé le territoire 49 fois au cours des dernières 24 heures, «tirant 667 obus», rapporte TASS, qui n'a pas fait état de blesses. 

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2 Ukraine: craignant une offensive de Kiev, la République autoproclamée de Donetsk évacue des civils

Dans l'est de l'Ukraine, où les combats s'intensifient entre l'armée et les rebelles, les républiques autoproclamées du Donbass appellent à l'évacuation de civils. Les autorités redoutent une offensive de Kiev. Ce 18 février, Denis Pouchiline, chef de la République autoproclamée de Donetsk, à l’est du Donbass, a annoncé dans un message vidéo publié sur Telegram le lancement de l'évacuation de civils vers la Russie. Les autorités locales redoutent une offensive de Kiev. Moscou n'a pas commenté cette annonce dans l'immédiat. «Aujourd'hui, un départ massif et centralisé de la population est organisé vers la Fédération de Russie, en premier lieu, les femmes, les enfants et les personnes âgées doivent être évacués», a-t-il déclaré. «En accord avec les autorités de la Fédération de Russie, des points d’accueil et d’hébergement ont été mis en place pour nos citoyens dans la région de Rostov», a poursuivi le représentant.

Sur place, des sirènes ont retenti, comme l'a rapporté le correspondant de RT France sur place, Antoine Cléraux.

Denis Pouchiline a assuré que les forces ukrainiennes se tenaient prêtes à lancer une offensive pour récupérer le Donbass, où les républiques autoproclamées de Donestk et Lougansk refusent de reconnaître les autorités ukrainiennes issues du coup d'Etat de 2014. Un peu plus tard, Léonid Passetchnik, chef de la République autoproclamée de Lougansk, a lui aussi appelé à une évacuation, dans un communiqué relayé par les médias locaux. «Afin d'éviter des victimes parmi les civils, j'appelle les habitants de la république à partir dans les délais les plus brefs vers le territoire de la Fédération de Russie», a-t-il affirmé, sans préciser si les autorités russes avaient été concertées. D'après l'agence de presse RIA, le chef par intérim du ministère des Situations d'urgence russe s'est rendu dans la région de Rostov, où il a été chargé de mettre en œuvre les conditions d'accueil des réfugiés et l'aide humanitaire. 

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3 Invasion russe de l'Ukraine ? «Propagande, fake news et fiction», selon Sergueï Lavrov

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, s'en est pris ce 18 février aux responsables occidentaux qui font état d'une prétendue menace d'invasion russe de l'Ukraine. «Apparemment, ils le font pour le simple plaisir d'accuser Moscou», a-t-il déclaré à RT dans une interview exclusive.

«Je suis sûr que les personnes qui s’intéressent un tant soit peu à la politique étrangère ont, bien sûr, déjà pu constater que tout cela n’était que de la propagande, des fake news et de la fiction», a jugé le haut diplomate. «Les auteurs de ces fausses nouvelles croient eux-mêmes à ce dont ils parlent, ils aiment ça et si ça leur fait du bien, pourquoi pas ?», a-t-il ironisé, poursuivant : «Mais bien sûr, tout cela prête à sourire : des personnes adultes qui éructent tous les jours des prédictions, des adjurations. Le magazine Politico qui a déjà plusieurs fois donné les dates de l’invasion annonce maintenant que ça sera le 20 février...».

Selon le chef de la diplomatie russe, les Occidentaux prétendent que «même si la Russie retire ses troupes, la menace sera toujours là». «Ils préparent le terrain pour l'avenir», a-t-il encore estimé, ajoutant : «Nous sommes résolus à expliquer en détail la gravité de la situation, à expliquer à nos collègues américains et à leurs alliés au sein de l’OTAN que nous ne pouvons pas nous contenter des promesses bien qu'il s’avère que même les obligations écrites faites par les chefs d’Etat et de gouvernement ne valent rien. Cela ne peut pas continuer comme ça. Nous allons agir de sorte que tout soit fait de manière juste. Je ne voudrais pas le dire en argot mais nous avons cette expression : le mec l’a dit, le mec le fait. Il faut, au moins dans ce cas-là, respecter ces principes.» L’allégation selon laquelle la Russie préparerait une invasion de son voisin européen bénéficie ces dernières semaines d’une place de choix dans le paysage politico-médiatique occidental, malgré les multiples démentis de Moscou à ce sujet. L'administration américaine maintient d'ailleurs ses allegations – sans preuves – bien que la Défense russe ait récemment annoncé le renvoi dans leurs garnisons de militaires déployés près de la frontière avec l'Ukraine, images à l'appui. 

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4 "Stratégie pour discréditer le sport russe": d'où vient le refus de remettre
 les médailles aux JO?

Malgré l’autorisation à continuer à participer aux JO accordée à Kamila Valieva, le CIO refusera de remettre les médailles si elle gagne la prochaine compétition individuelle. Dans une interview à Sputnik, Andreï Ouvarov, expert en patinage russe, y voit une tentative de compromettre le sport russe.

Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a autorisé ce 14 février la jeune patineuse russe Kamila Valieva, accusée de dopage au plus fort des Jeux olympiques de Pékin, à poursuivre sa participation. Pourtant, dans un communiqué publié ce lundi, le Comité international olympique (CIO) annonce son intention de ne pas organiser de cérémonies de remise des médailles si l’athlète russe occupe le podium de la compétition individuelle de patinage artistique féminin qui débute demain, mardi 15 février.

"Les actions du CIO ne sont ni aléatoires ni impulsives. Il y a une stratégie pour discréditer le sport russe. Kamila Valieva est une cible attrayante à tous égards. L'assommer signifie jeter une ombre et, s’ils ont de la chance, détruire le personnel d’entraînement remarquable d'Eteri Tutberidze", estime Andreï Ouvarov, membre de la présidence de la Fédération de patinage artistique de Moscou et du musée du patinage artistique Ice Olympus dans une interview à Sputnik.

Il ajoute que les sept heures d’audition à huis clos, à laquelle Kamila était censée assister, visaient à "couper l’herbe sous le pied de la patineuse dont la carrière sportive s'effondre rapidement sous les yeux du monde entier".

"L’autorisation à concourir n'est pas une victoire comme beaucoup de gens l'interprètent, mais une petite concession. Et puis cela entraîne des conditions plus humiliantes les unes après les autres: sans médaille, sans cérémonie, en vue de sanctions éventuelles", poursuit-il.

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AMBASSADE DE LA FEDERATION DE RUSSIE EN REPUBLIQUE DU SENEGAL ET EN REPUBIQUE DE GAMBIE

BULLETIN PERIODIQUE DE LA PRESSE RUSSE

du 07 février 2022 au 14 février 2022


1 Le refus de l'Ukraine de rejoindre l'OTAN serait une étape «significative», selon le Kremlin - https://francais.rt.com/

2 Incident entre un sous-marin américain et un destroyer russe dans le Pacifique : Moscou réagit - https://francais.rt.com/

3 Echange téléphonique entre Poutine et Biden : une poursuite du dialogue malgré un climat hystérique? - https://francais.rt.com/

4 Géographie : la chef de la diplomatie britannique confond villes russes et ukrainiennes - https://francais.rt.com/

5 Format Normandie: le négociateur russe accuse l'Ukraine de manipuler la France et l'Allemagne - https://francais.rt.com/


1 Le refus de l'Ukraine de rejoindre l'OTAN serait une étape «significative», selon le Kremlin

Réagissant aux propos de l'ambassadeur ukrainien au Royaume-Uni, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que le refus de l'Ukraine de rejoindre l'OTAN «contribuerait de manière significative» à l'apaisement entre Moscou et Kiev. C’est l’une des principales revendications de la Russie dans la crise ukrainienne : l'OTAN doit cesser de s’élargir à l’Est et renoncer définitivement à l’Ukraine. Ce 14 février, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a déclaré que le refus de l'Ukraine d'adhérer à l'OTAN serait un signal positif pour stabiliser la situation entre Moscou et Kiev. Dmitri Peskov réagissait aux propos de l'ambassadeur d'Ukraine au Royaume-Uni, Vadim Prystaiko, qui a déclaré le 13 février que Kiev envisageait de mettre fin à son projet de rejoindre l'OTAN afin de «trouver une porte de sortie» à la crise. «Un refus de l'Ukraine de rejoindre l'OTAN, est une étape qui contribuerait de manière significative à la formulation d'une réponse adaptée aux préoccupations russes», a ainsi expliqué le porte-parole du Kremlin. Lors d'un entretien sur BBC Radio 5 le 13 février, l'ambassadeur d'Ukraine a affirmé que la position de son pays était «flexible» sur son objectif de rejoindre l'alliance militaire atlantique et que l'Ukraine pourrait «envisager de ne pas rejoindre l'OTAN» pour «éviter» un conflit avec la Russie.

Ces déclarations ont visiblement provoqué des remous au sein de la sphère diplomatique ukrainienne, le ministère ukrainien des Affaires étrangères se voyant forcé de laisser entendre que les propos de l'ambassadeur ont été «sortis de leur contexte». Il faut dire que les propos de Vadim Prystaiko ont surpris de nombreux observateurs. En effet, lors de son élection en 2019, le président ukrainien Volodymyr Zelensky assurait alors que sa mission première était de rétablir la paix dans le Donbass et de faire adhérer son pays à l’OTAN. En septembre 2020, le dirigeant a approuvé le développement du partenariat spécifique OTAN-Ukraine en vue d’une adhésion de son pays à l’Alliance atlantique.  Le 14 février, Volodymyr Zelensky a affirmé qu'une appartenance de l'Ukraine à l'OTAN «garantirait», selon lui, la «sécurité» des Ukrainiens en cas de conflit avec la Russie. «Nous comprenons qu'une appartenance à l'OTAN garantirait notre sécurité et notre souveraineté territoriale», a déclaré le président ukrainien lors d'une conférence de presse avec le chancelier allemand Olaf Scholz. La Russie estime qu'il existe toujours une «chance» de régler la crise ukrainienne par la voie diplomatique Ces différentes déclarations interviennent tandis que le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a confirmé le 14 février qu'il existait toujours une «chance» de régler la crise ukrainienne par la voie diplomatique. «Existe-t-il une chance de trouver un accord avec nos partenaires sur les sujets-clés ou s'agit-il d'une tentative de nous entraîner dans des négociations sans fin ?», a demandé le président Vladimir Poutine au chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov. «En tant que chef du ministère des Affaires étrangères, je dois dire qu'il y a toujours une chance», a répondu le ministre, dans un entretien avec Vladimir Poutine retransmis à la télévision.

Les occasions de dialoguer «ne sont pas épuisées [mais] il ne faut pas qu'elles durent indéfiniment», a poursuivi Sergueï Lavrov, ajoutant que Moscou était «prêt à écouter des contre-propositions sérieuses», voire même de «continuer et élargir» ces opportunités, des propos repris par l'AFP. Dans un contexte de vives tensions entre Occident et Russie autour de l'Ukraine, Moscou a exprimé ces dernières semaines ses préoccupations en matière de sécurité. Les autorités russes ont remis mi-décembre à Washington et à l'OTAN des propositions de traité, dont un des points centraux est un engagement de l'Alliance atlantique à ne pas s'étendre davantage vers l'est, Moscou voyant une telle progression à ses portes comme une menace pour sa sécurité.


2 Incident entre un sous-marin américain et un destroyer russe dans le Pacifique: Moscou réagit

La défense russe a expliqué qu'un de ses navires avait utilisé «les moyens appropriés» après avoir constaté la présence d'un sous-marin américain aux abords d'un exercice de sa flotte du Pacifique. Le ministère a convoqué un responsable américain. Selon une information rapportée ce 12 février par l'agence de presse TASS, le ministère russe de la Défense a convoqué un attaché militaire américain au sujet d'un incident de sous-marin qui s'est produit le matin même, dans l'océan Pacifique, aux abords de l'île Iturup de la chaîne des Kouriles, pendant des exercices de la flotte russe.

«L'attaché pour les questions de défense à l'ambassade des Etats-Unis à Moscou a été convoqué au ministère russe de la Défense en rapport avec la violation de la frontière de l'Etat russe par un sous-marin de la marine américaine», a déclaré le ministère dans un communiqué. Selon le ministère, un sous-marin de classe Virginia appartenant à la marine américaine a été détecté le 12 février 2022 à 10h40 (heure de Moscou). «Le sous-marin américain a lancé un simulateur autopropulsé pour diviser en deux parties l'image de la cible sur les moyens de contrôle radar et acoustique et s'est retiré des eaux territoriales russes à une vitesse maximale», a écrit le ministère. Conformément aux documents sur la protection des frontières russes dans l'environnement sous-marin, «l'équipage de la frégate Marshal Shaposhnikov [...] a utilisé les moyens appropriés», relate l'agence TASS qui rappelle que les navires de la Flotte du Pacifique poursuivent des exercices programmés, notamment pour «contrecarrer les violations de la frontière d'Etat de la Russie». «Aucune vérité dans les affirmations russes», selon l'armée américaine Ainsi que le rapporte l'AFP, le Pentagone a déclaré «avoir connaissance d'articles de presse concernant ce supposé incident naval dans le Pacifique», mais a précisé ne pas être en mesure d'en confirmer les détails. «Il n'y a aucune vérité dans les affirmations russes concernant nos opérations dans leurs eaux territoriales», a par la suite démenti l'armée américaine. «Nous volons, naviguons et opérons en toute sécurité dans les eaux internationales», a précisé le capitaine Kyle Raines, porte-parole du Commandement américain pour la région Indo-Pacifique, refusant de commenter l'emplacement précis des sous-marins américains dans la région. L'incident est survenu quelques heures avant une conversation téléphonique entre Vladimir Poutine et Joe Biden alors que les tensions russo-américaine autour de l'Ukraine sont à vif. Selon la Maison Blanche, le chef d'Etat américain a averti son homologue russe de «répercussions sévères et rapides» en cas d'attaque de l'Ukraine. Cité par l'AFP, Iouri Ouchakov, conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, a de son côté dénoncé une hystérie américaine à «l'apogée» après cet échange téléphonique, tout en précisant que les présidents avaient convenu de «poursuivre les contacts à tous les niveaux». 


3 Echange téléphonique entre Poutine et Biden : une poursuite du dialogue malgré un climat hystérique?

Vladimir Poutine et Joseph Biden ont échangé par téléphone au sujet de l'épineux dossier ukrainien qui, comme en témoignent ses récents rebondissements, constitue une crise diplomatique majeure entre la Russie et plusieurs chancelleries occidentales. Les présidents russe et américain se sont entretenus le 12 février au téléphone pendant un peu plus d'une heure sur l'Ukraine. Selon la Maison Blanche, le chef d'Etat américain a averti son homologue russe de «répercussions sévères et rapides» en cas d'attaque de l'Ukraine. Il est ici question d'un projet imputé par l'administration américaine à la Russie depuis plusieurs semaines, qui a donné lieu à de multiples démentis de la part de Moscou, et plus récemment, à une réaction de l'exécutif ukrainien qui a reproché à Washington d'être à l'origine d'une panique malvenue. «Si vous avez une information [...] donnez-la nous !», a en effet lancé ce 12 février le président ukrainien Volodymyr Zelensky aux Etats-Unis.

Cité par l'AFP, un responsable américain a estimé qu'il n'y avait pas eu de «changement fondamental» à noter après l'appel du jour entre Vladimir Poutine et Joseph Biden. L'échange était «professionnel et riche et a duré un peu plus d'une heure. Il n'y a pas eu de changement fondamental dans la dynamique qu'on observe depuis maintenant plusieurs semaines», a-t-il affirmé devant des journalistes, sous le couvert de l'anonymat. Egalement cité par l'AFP, Iouri Ouchakov, conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, a de son côté dénoncé une hystérie américaine à «l'apogée» après cet échange téléphonique, tout en précisant que les présidents avaient convenu de «poursuivre les contacts à tous les niveaux». «Ces derniers jours et ces dernières heures, la situation a été menée à l'absurde [...], les Américains annoncent la date même de l'invasion russe, et en même temps gonflent les muscles militaires de l'Ukraine», a-t-il pointé. La dernière conversation téléphonique entre les deux présidents remonte à fin 2021. Plus tôt dans la journée, Vladimir Poutine s'était entretenu au téléphone avec son homologue français, Emmanuel Macron. Un échange durant lequel les deux chefs d'Etat ont «tous deux exprimé une volonté de poursuivre le dialogue» sur les «voies pour avancer sur la mise en œuvre des accords de Minsk» concernant le Donbass et «les conditions de la sécurité et de la stabilité en Europe», a fait savoir la présidence française. De son côté, le président russe a déploré l'absence de réponse de l'OTAN aux propositions de Moscou de garanties de sécurité mutuelle. 


4 Géographie: la chef de la diplomatie britannique confond villes
  russes et ukrainiennes.

Face à Sergueï Lavrov, la chef de la diplomatie britannique a affirmé que Londres ne reconnaîtrait jamais comme russes les régions de Voronej et de Rostov, toutes deux situées dans le sud-ouest du pays. Elle est plus tard revenue sur ses propos. A l'occasion de son dernier déplacement à Moscou pour s'entretenir avec son homologue russe, entre autres au sujet de l'épineux dossier ukrainien, la ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss semble s'être emmêlé les pinceaux en matière de géographie. C'est du moins ce qu'il ressort d'un article publié le 10 février par le quotidien russe Kommersant, qui rapporte une séquence pour le moins embarrassante entre les deux diplomates, lors de la partie privée de leurs entretiens.

L'échange s'est produit au moment où la ministre britannique exprimait sa volonté d'un retrait de l'armée russe dans le sud-ouest du pays. Alors que Sergueï Lavrov objectait à son interlocutrice que les soldats russes en question se trouvaient sur leur territoire et que, de ce fait, il n'y avait aucune violation du droit international, il a ensuite lui-même interrogé son homologue britannique en ces termes : «Vous reconnaissez la souveraineté de la Russie sur les régions de Rostov et de Voronej, n'est-ce pas ?» «La Grande-Bretagne ne reconnaîtra jamais la souveraineté de la Russie sur ces régions», a ici répondu Liz Truss, amenant l'ambassadeur britannique auprès de la Fédération de Russie, à intervenir, afin d'«expliquer délicatement» à sa collègue que les régions en question étaient bien russes.

Plus tard dans la journée, la ministre britannique est revenue sur l'épisode dans le cadre d'un entretien accordé à la chaîne russe RBC. «Au cours de la réunion, il m'a semblé que le ministre Lavrov parlait d'une partie de l'Ukraine», a-t-elle expliqué, précisant ensuite : «J'ai clairement indiqué que ces régions [Rostov et Voronej] font partie de la Russie souveraine.»

Quoi qu'il en soit, le déplacement de Liz Truss à Moscou semble avoir laissé un goût amer à la diplomatie russe qui a fait part de sa déception. «Pour être honnête, je suis déçu qu'on ait une conversation qui soit un dialogue de sourds. On entend mais on ne s'écoute pas. Du moins, nos explications détaillées sont arrivées sur un terrain mal préparé», a notamment déclaré Sergueï Lavrov face à la presse.


5 Format Normandie: le négociateur russe accuse l'Ukraine de manipuler la France et l'Allemagne.

Les négociations entre Kiev, Moscou, Berlin et Paris sur le règlement du conflit dans l'est de l'Ukraine, ont repris. Pour Dmitri Kozak, négociateur russe, les discussions en sont toujours «à la case départ» : la mise en œuvre des accords de Minsk. Ce 10 février à Berlin, une nouvelle réunion au format Normandie sur le règlement du conflit dans l'est de l'Ukraine a eu lieu. A l'issue de ces discussions avec des représentants ukrainiens, français et allemands, le négociateur en chef de la Russie, Dmitri Kozak, a déploré le peu d'avancement du processus. «Nous ne bougeons pas, nous sommes à la case départ», a-t-il expliqué en conférence de presse. «Trois de[s] quatre membres [du format Normandie] ne sont pas prêts à mettre en œuvre les accords de Minsk, même le fait de mentionner les dispositions elles-mêmes», a déploré le négociateur. 

Dmitri Kozak a ainsi accusé les autres parties de refuser de mettre en place des consultations« dans le cadre d’un groupe de contact trilatéral avec la participation des représentants de certains territoires». Et d'ajouter : «Il est impossible et exclu de mentionner ces territoires, nous ont dit nos collègues.» «L’Ukraine manipule l’Allemagne et la France, et l’Allemagne et la France sont heureuses d’être manipulées, elles soutiennent toutes ses idées et propositions absolument absurdes, elles le font parfois à tout prix, et se retrouvent dans une position absolument stupide», a-t-il encore accusé. Des instructions visant à mener les négociations dans l'impasse ? Dmitri Kozak a par ailleurs affirmé avoir pu consulter «un document intéressant en provenance d’un pays de l’OTAN», qui comporterait des «instructions du département d’Etat américain adressées à tous les pays membres de l’OTAN sur la façon dont il faut mener des négociations avec la Russie» sur ce dossier. «Ces instructions expliquent comment mener toutes les négociations dans une impasse et les faire traîner», a poursuivi le négociateur russe, précisant qu'il s'agissait précisément du type de discussions menées depuis des années. «Mener des négociations à une impasse, les faire traîner, je ne comprends pas quel est l'objectif qui est poursuivi», a-t-il conclu. L'initiative dite du «format Normandie» vise à résoudre le conflit en Ukraine, entre les républiques autoproclamées de Donetsk et Lougansk, qui refusent de reconnaître l'autorité du pouvoir central de Kiev issu du coup d'Etat de 2014. L'Ukraine et ses alliés occidentaux accusent la Russie d'être partie prenante au conflit en soutenant les rebelles de l'est, ce que dément fermement Moscou. Les relations entre le gouvernement russe et les trois autres participants au format Normandie sont en plein pic de tensions, ces derniers accusant la Russie de vouloir envahir l'Ukraine, une allégation là encore maintes fois démentie. 




AMBASSADE DE LA FEDERATION DE RUSSIE EN REPUBLIQUE DU SENEGAL ET EN REPUBIQUE DE GAMBIE

BULLETIN PERIODIQUE DE LA PRESSE RUSSE

du 01 février 2022 au 06 février 2022


1 Présidence russe du Conseil de sécurité de l’ONU: l’ambassadeur russe fait le point – https://francais.rt.com/.

2 Moscou exhorte Washington à «cesser» d'aggraver la crise russo-occidentale autour de l'Ukraine  https://francais.rt.com/.

3 Ukraine: «Certaines idées» d'Emmanuel Macron peuvent permettre d'avancer, selon Vladimir Poutine – https://francais.rt.com/.

4 «Pas de guerre avec la Russie»: aux Etats-Unis, des manifestants appellent à dissoudre l'OTAN – https://francais.rt.com/.

5 Les relations sino-russes ont «acquis un caractère vraiment sans précédent», selon Vladimir Poutine – https://francais.rt.com/.


1 Présidence russe du Conseil de sécurité de l’ONU:

l’ambassadeur russe fait le point

Le représentant permanent de la Fédération de Russie auprès des Nations unies tient un point de presse ce 1er février, alors que la Russie prend la présidence du Conseil de sécurité pour un mois, dans un contexte de tensions autour de l’Ukraine. Vassili Nebenzia, représentant permanent de la Fédération de Russie auprès des Nations unies s'exprime devant la presse ce 1er février. Son pays prend la présidence du Conseil de sécurité de l'ONU, dans un contexte particulièrement tendu entre l'Occident et Moscou : les Etats-Unis et certains de leurs alliés accusent la Russie de considérer une invasion du territoire ukrainien, ce que les autorités russes démentent catégoriquement. Le 31 janvier encore, devant l'ONU, Vassili Nebenzia a accusé Washington de vouloir «créer l'hystérie» et «tromper la communauté internationale» avec des «accusations infondées» contre la Russie. Moscou, de son côté, se dit menacé par l'extension de l'OTAN vers l'Est et à la perspective de livraisons d'armements offensifs à l'Ukraine, son voisin. Afin de parvenir à une désescalade, la Russie a proposé à Washington et à l'OTAN des traités prévoyant un renoncement de l'organisation à tout élargissement à l'Est et un retour à l'architecture sécuritaire construite en Europe après la fin de la guerre froide. Les Occidentaux refusent à ce jour les exigences russes, invoquant le caractère défensif de l'Alliance atlantique d'une part, et la souveraineté des Etats, devant rester libres de choisir leurs alliances, d'autre part. Or, la Russie affirme que les Occidentaux avaient promis verbalement à Moscou à la fin de la guerre froide de ne jamais élargir l'organisation militaire menée par Washington, ce qui s'est passé avec les élargissements successifs de l'OTAN aux pays de l'ancien bloc communiste.


2 Moscou exhorte Washington à «cesser» d'aggraver la crise russo-occidentale autour de l'Ukraine

Après l'envoi de 3 000 soldats américains en Europe de l'est, Moscou a une nouvelle fois appelé les Américains à «cesser de nourrir les tensions» aggravant la crise autour de l'Ukraine. Le Kremlin a exhorté ce 3 février les Etats-Unis à «cesser» d'aggraver la crise autour de l'Ukraine, après la décision américaine d'envoyer 3 000 soldats supplémentaires en Europe de l'Est.

«Nous appelons constamment nos homologues américains à arrêter l’escalade des tensions sur le continent européen», a dit le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. «Malheureusement, ils continuent dans cette voie», a-t-il déploré. Selon lui, «l'inquiétude de la Russie est claire et parfaitement justifiée», de même que toutes les mesures prises par Moscou pour assurer sa propre sécurité et ses intérêts.  Car selon lui, «il ne s’agit pas seulement de déclarations provocatrices selon lesquelles une guerre aura bientôt lieu dont tout le monde va payer un prix terrible. Il s’agit du redéploiement de soldats américains dans des pays européens proches de nos frontières». La veille, la diplomatie russe avait jugé «destructrice» l'annonce de l'envoi de ces troupes.  Russes et Occidentaux sont engagés dans de multiples formats de discussions, affichant des deux côtés l'objectif d'une désescalade, mais aussi une volonté de ne rien céder sur leurs positions de principe. Les Occidentaux accusent Moscou d'avoir déployé des dizaines de milliers d'hommes depuis des mois aux frontières de l'Ukraine – un signe, selon eux, d'une opération militaire d'envergure – ce que la Russie dément. Pour le Kremlin, l'OTAN menace la sécurité de la Russie et réclame pour faire baisser les tensions la fin de la politique d'élargissement de l'Alliance et son retrait d'Europe de l'Est. Ce qu'Européens et Américains refusent. Washington a en revanche proposé que les rivaux s'engagent à ne pas déployer de moyens militaires offensifs en Ukraine, que Moscou inspecte certaines infrastructures militaires qui l'inquiètent en Europe, et que les deux pays s'accordent sur des mesures de contrôle des armements. Le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz envisagent pour leur part de se rendre chacun à Moscou pour rencontrer Vladimir Poutine. Le Kremlin a confirmé des discussions en ce sens. 


3 Ukraine: «Certaines idées» d'Emmanuel Macron peuvent permettre d'avancer, selon Vladimir Poutine

Vladimir Poutine a déclaré que «certaines des idées» avancées par Emmanuel Macron pour désamorcer la crise russo-occidentale sur l'Ukraine pouvaient permettre d'avancer. Il s'est aussi dit prêt à tout faire pour éviter une escalade militaire. Le président russe Vladimir Poutine a estimé le 7 février que certaines des idées de son homologue français Emmanuel Macron pour désamorcer la crise russo-occidentale sur l'Ukraine pouvaient permettre d'avancer, à l'issue de plus de cinq heures d'entretien à Moscou. «Certaines de ses idées, de ses propositions [...] sont possibles pour jeter les bases d'avancées communes», a déclaré Vladimir Poutine, au cours d'une conférence de presse commune, tout en jugeant prématuré de les exposer publiquement.

Lors de la conférence de presse, le chef de l'Etat russe a réitéré ses critiques contre l'OTAN, qu'il accuse de s'être élargie ces trente dernières années jusqu'à menacer la Russie. «On essaye de nous calmer avec des assurances comme quoi l'OTAN est une organisation pacifique et de défense», a-t-il dit, avant de citer «l'Irak, la Libye, Belgrade» en contre-exemples. Vladimir Poutine a ainsi critiqué le refus occidental d'accepter les principales demandes de la Russie : la fin de la politique d'élargissement de l'OTAN, l'engagement de ne pas déployer d'armes offensives à proximité des frontières russes et le retrait d'infrastructures militaires de l'Alliance sur les frontières de 1997, c'est-à-dire avant que l'organisation n'accueille en son sein d'anciens membres du bloc soviétique.  «Ce n'est pas nous qui nous nous dirigeons vers les frontières de l'OTAN» Vladimir Poutine a également dénoncé l'aide militaire occidentale envers l'Ukraine qu'il accuse d'être la seule responsable de l'impasse dans laquelle se trouvent les pourparlers de paix. «Kiev rejette toujours toutes les opportunités d'un rétablissement pacifique de son intégrité territoriale», a-t-il déclaré. Le président russe a aussi balayé les accusations selon lesquelles la Russie se comportait de manière belliqueuse en organisant des manœuvres militaires sur son territoire à la frontière avec l'Ukraine. «Dire que la Russie se comporte de manière agressive est illogique», a-t-il affirmé avant d'expliquer : «Ce n'est pas nous qui nous nous dirigeons vers les frontières de l'OTAN.» Macron évoque des «termes de convergence» entre la Russie et la France, Poutine se montre rassurant Emmanuel Macron a, pour sa part, déclaré avoir proposé à Vladimir Poutine de «bâtir des garanties concrètes de sécurité» pour tous les Etats impliqués dans la crise ukrainienne. «Le président Poutine m’a assuré de sa disponibilité à s'engager dans cette logique et de sa volonté de maintenir la stabilité et l'intégrité territoriale de l'Ukraine», a ajouté le président français, évoquant des «termes de convergence» entre la Russie et la France, sans les détailler. Se voulant rassurant, Vladimir Poutine a affirmé être disposé à tout faire pour trouver des compromis et éviter une escalade militaire dans le conflit russo-occidental autour de l'Ukraine. «De notre côté, nous ferons tout pour trouver des compromis qui pourront satisfaire tout le monde», a-t-il déclaré, assurant que ni lui ni Emmanuel Macron ne voulaient une guerre entre la Russie et les forces de l'OTAN qui «n'aurait pas de vainqueur 


4 «Pas de guerre avec la Russie»: aux Etats-Unis, des manifestants appellent

à dissoudre l'OTAN

Dénonçant «l'impérialisme américain» et ses «guerres sans fin basées sur des mensonges», des manifestants se sont rassemblés face à la Maison Blanche ou encore à New York pour dire non à un conflit avec Moscou et demander la dissolution de l'OTAN. Face à la Maison Blanche à Washington mais aussi à New York, des manifestations «anti-impérialistes pour dénoncer l'agression de l'OTAN contre la Russie et exiger le démantèlement de cette relique de la guerre froide» ont eu lieu le 5 février, à l'appel de l'organisation rassemblant des militants pacifistes ANSWER coalition.

«Non à la guerre avec la Russie», «la diplomatie, pas la guerre», «dissoudre l'OTAN», pouvait-on notamment lire sur des pancartes brandies lors du rassemblement face à la Maison Blanche. «L'héritage de l'impérialisme américain est celui d'interventions injustifiées, d'invasions, d'occupations et d'une guerre sans fin basée sur des mensonges et des fabrications médiatiques. Au cours des deux dernières décennies, les Etats-Unis ont dévasté l'Irak, l'Afghanistan, la Libye et la Syrie. La véritable menace pour la paix est la machine de guerre américaine», explique ANSWER coalition sur son site. Ces dernières semaines, la situation s'est nettement tendue autour de l'Ukraine. Les Occidentaux, Etats-Unis en tête, accusent Moscou de vouloir envahir l'Ukraine, ce que la Russie dément fermement, accusant Washington de vouloir envenimer la situation. 


5 Les relations sino-russes ont «acquis un caractère vraiment sans précédent»,

selon Vladimir Poutine

Au premier jour des Jeux olympiques de Pékin et dans un contexte de tensons avec les Occidentaux autour de l'Ukraine, le président russe a salué le partenariat stratégique entre son pays et la Chine. «En ce qui concerne nos relations bilatérales, elles ont progressé dans un esprit d'amitié, de partenariat stratégique. Elles ont acquis un caractère vraiment sans précédent» : lors d'une visite au premier jour des Jeux olympiques de Pékin, le chef d'Etat russe Vladimir Poutine a souligné le bon état des relations sino-russes. Le président russe, qui a rencontré son homologue chinois Xi Jinping ce 4 février, a évoqué un «exemple de relation digne, où chacun aide et soutient l'autre dans son développement». Les deux chefs d'Etat ne s'étaient pas vus en tête-à-tête depuis le début de la pandémie. Et cette rencontre, selon l'AFP, était pour Xi Jinping sa première avec un dirigeant étranger depuis près de deux ans.

A l'issue de l'entretien entre les deux présidents, la Chine et la Russie ont publié une déclaration commune indiquant leur convergences sur un certain nombre de dossiers. Les deux nations se disent notamment opposés à l'élargissement de l'OTAN, appellent l’Alliance atlantique «à abandonner les approches idéologisées de l’époque de la guerre froide», s’opposent «à la constitution de blocs fermés et de camps opposés dans la région Asie-Pacifique» et disent rester «très vigilantes quant à l’impact négatif de la stratégie indo-pacifique américaine sur la paix et la stabilité dans cette région». Partant, Pékin et Moscou se déclarent «profondément préoccupées» par la création de l'alliance tripartite «AUKUS» (Australie, Royaume-Uni, Etats-Unis). En outre, la Russie réaffirme son adhésion au principe d’une «seule Chine» et «confirme que Taïwan fait partie intégrante de la Chine», tandis que Pékin «comprend et soutient les propositions avancées par la Fédération de Russie sur l’établissement de garanties de sécurité juridiquement contraignantes à long terme en Europe», une référence aux préoccupations russes en matière de sécurité. La défense de la démocratie et des droits de l’homme ne doit pas être utilisée comme un outil pour faire pression sur d’autres pays Autre convergence entre les deux pays : ceux-ci, indique leur déclaration commune, sont «convaincus que la défense de la démocratie et des droits de l’homme ne doit pas être utilisée comme un outil pour faire pression sur d’autres pays». «Les tentatives de certains pays d’imposer leurs "normes démocratiques" à d’autres, de s’attribuer le monopole concernant l’évaluation du niveau de conformité aux critères démocratiques, de tracer des lignes de séparation sur des bases idéologiques, notamment par la création de blocs à caractère restreint et alliances situationnelles, sont en fait un exemple de piétinement de la démocratie et de dévoiement de son esprit et de ses vraies valeurs», rapportent-ils.  Cette affirmation de proximité entre les deux pays survient dans un contexte de tensions particulièrement vives entre l'Occident et la Russie, autour de l'Ukraine et au sujet, plus globalement, de la sécurité sur le continent européen.




AMBASSADE DE LA FEDERATION DE RUSSIE EN REPUBLIQUE DU SENEGAL ET EN REPUBIQUE DE GAMBIE

BULLETIN PERIODIQUE DE LA PRESSE RUSSE

du 10 janviev 2022 au 16 janviev 2022


1 Leur mission accomplie, les soldats de la paix russes quittent le Kazakhstan – https://fr.sputniknews.com/.

2 Le fait de rester "sur des pistes différentes" avec les États-Unis inquiète le Kremlin – https://fr.sputniknews.com/

3 Pourparlers Russie-Occident: "Il vaut mieux tenir l’UE à l’écart, sinon on n’avance pas" – https://fr.sputniknews.com/.

4 La Russie n’est pas responsable de la crise énergétique en Europe, selon Moscou – https://fr.sputniknews.com/.

5 Quel bilan pour la diplomatie russe en 2021 ? Conférence de presse de Sergueï Lavrov – https://francais.rt.com/.


1 Leur mission accomplie, les soldats de la paix russes quittent le Kazakhstan

Depuis le 13 janvier, la Russie continue de retirer son contingent de soldats de la paix du Kazakhstan. Dans la matinée de ce dimanche, 19 avions de transport militaire chargés de troupes aéroportées ont décollé d’Almaty. Certains ont déjà atterri dans la région de Moscou.

Après avoir ramené les troupes biélorusses, arméniennes et tadjikes dans leurs pays, la Russie poursuit le retrait de ses propres soldats du Kazakhstan, où ils avaient été déployés dans le cadre de la mission de la paix de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) pour protéger les infrastructures essentielles face aux émeutiers.

Tôt le matin du dimanche 16 janvier, la Défense russe a annoncé, publiant une vidéo, que 19 avions de transport militaire, 18 Il-76 et un An-124, ont décollé d’Almaty. Dix avions chargés de troupes aéroportées et de blindés militaires ont déjà atterri dans la région de Moscou.

Retrait progressif

Jeudi et samedi, le ministère avait fait état respectivement de 17 et quatre avions de transport militaire arrivés en Russie. Vendredi, la Défense avait annoncé que les militaires biélorusses étaient repartis à bord de dix avions, les Arméniens à bord de trois avions, tandis que les Tadjiks n’en avaient eu besoin que d’un seul car ils n’avaient pas apporté de matériel militaire. Les unités des forces armées kirghizes sont rentrées chez elles par voie terrestre.

Mission accomplie

Vendredi, le ministre russe de la Défense a indiqué lors d’un entretien avec Vladimir Poutine que plus de 80 avions russes étaient impliqués dans cette vaste opération de transport qui doit se terminer mercredi 19 janvier.

Le ministre a précisé que le déploiement des forces collectives de maintien de la paix au Kazakhstan a permis aux autorités de dégager environ 1.600 membres des forces de l’ordre pour la lutte contre les émeutiers. À son tour, le Président russe avait alors souligné que "la mission avait été accomplie".

Pour rappel, les premiers soldats de la paix russes y avaient débarqué le 6 janvier, au lendemain de la demande d’aide adressée par M.Tokaïev à l’OTSC. Selon le dernier bilan, les émeutes au Kazakhstan ont fait plus de 4.500 personnes blessées et 225 tuées, dont 17 membres des forces de l’ordre kazakhes.


2 Le fait de rester "sur des pistes différentes" avec les États-Unis
 inquiète le Kremlin

Dans une interview de l’émission Fareed Zakaria GPS de CNN diffusée ce dimanche 16 janvier et dont Bloomberg a pris connaissance, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a jugé préoccupants les résultats des pourparlers du 10 janvier entre la Russie et les États-Unis sur la stabilité stratégique.

Il a signalé que les parties étaient parvenues à une certaine compréhension, bien qu’en général elles aient campé sur leurs positions.

"Il y a des ententes entre nous. Mais en général, en principe, nous pouvons maintenant dire que nous sommes sur des pistes différentes, sur des pistes totalement différentes. Et ce n’est pas bon, c’est inquiétant."

Les pourparlers entre la Russie, d’une part, et les États-Unis, l’Otan et l’OSCE de l’autre, se sont tenus en début de semaine suite à la publication le 17 décembre dernier par la diplomatie russe de projets d’accords avec les États-Unis et l’Otan sur les garanties de sécurité.

Moscou dans l’attente de réponses sur le papier

Dans ces deux documents, Moscou demandait à ses partenaires occidentaux de garantir juridiquement qu’il n’y aurait pas d’élargissement de l’Otan à l’est, que l’Ukraine ne serait pas admise dans l’Alliance et que cette dernière ne déploierait pas ses bases militaires dans les ex-républiques soviétiques.

Ces attentes de garanties juridiques ont été confirmées par le ministre russe des Affaires étrangères lors de sa conférence de presse annuelle le 14 janvier.

Sergueï Lavrov a souligné que la Russie avait besoin de garanties juridiquement contraignantes car les promesses orales des partenaires occidentaux n’avaient jamais été honorées.

"Nous attendons des réponses de nos collègues. Nous attendons des réponses écrites, des réponses sur le papier, comme nous l’avons fait avec nos propositions", a-t-il détaillé.

Il a précisé que la Russie voulait des réponses à chaque article et chaque paragraphe des documents susmentionnés.

Les Ukrainiens reprochent tout à la Russie, même leur mauvais temps

Interrogé sur les récentes attaques contre les sites du gouvernement ukrainien, dont Kiev accuse la Russie, M.Peskov a indiqué que la Russie n’avait aucun lien avec ces cyberattaques et que les Ukrainiens reprochaient tout à la Russie.

"Nous avons lu ces rapports, ainsi que les médias. Nous n'avons rien à voir avec cela, et la Russie n'a rien à voir avec ces cyberattaques", a-t-il déclaré, précisant qu’"aucune preuve n’a été présentée".

"Nous sommes presque habitués au fait que les Ukrainiens reprochent tout à la Russie, même leur mauvais temps", a-t-il ajouté.



3 Pourparlers Russie-Occident: "Il vaut mieux tenir l’UE à l’écart,
 sinon on n’avance pas"

Malgré les protestations des responsables bruxellois, l’UE n’a pas été conviée à la table des négociations entre Washington et Moscou. Pierre Lorrain justifie l’absence de l’Union par le besoin d’aboutir dans ces échanges. Un éclairage implacable!

Les États-Unis et la Russie discuteraient-ils de la sécurité des Européens dans leur dos? C’est en tout cas ce dont semblent se plaindre Bruxelles et les européistes à propos des pourparlers ouverts le 10 janvier entre Moscou et les Occidentaux. "Nous ne sommes plus au temps de Yalta!" aurait ainsi "récemment" écrit le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, à tous les ministres des Affaires étrangères des États membres, relate le New York Times.

Dans ce courrier, que le quotidien américain a pu consulter, le haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité demande aux vingt-sept ministres de s’organiser en marge des négociations entre Américains et Russes. "Notre objectif principal devrait être d'assurer l'implication de l'UE dans le processus", insiste Borrell. Un courrier qui "n'a pas été bien accueilli par tous les ministères", à en croire le média new-yorkais.

L’UE, adepte du "kamasutra politique"?

"Le problème de Borrell, c’est qu’il veut exister", réagit auprès de Sputnik le journaliste Pierre Lorrain, spécialiste de l’URSS, du monde post-soviétique et de la Russie. "Ce courrier est une manière de dire: "Regardez je veux trouver des solutions et ce sont les États-membres qui ne veulent pas"", poursuit notre intervenant. Selon lui, l’absence d’invitation adressée à Bruxelles tant par Moscou que Washington ne tient pas du camouflet, mais simplement de la "Realpolitik".

"Pourquoi inviter à une table de négociations un monsieur qui va arriver avec, au-dessus de sa tête, l’épée de Damoclès des États-membres qui vont peut-être refuser ce qu’il aura décidé?" réagit auprès de Sputnik le journaliste Pierre Lorrain, spécialiste de l’URSS, du monde post-soviétique et de la Russie. "Personne ne va lui donner un blanc-seing", insiste-t-il.

Aux yeux de notre interlocuteur, il serait contre-productif de convier le représentant d’une organisation dont les vingt-sept membres sont incapables d’aboutir à un consensus vis-à-vis de la Russie. À quoi bon parvenir à un accord avec l’Union européenne si, "ensuite, les États membres se divisent au moment de le ratifier", renchérit-il.

Et, du côté des Américains, "il vaut mieux tenir l’UE à l’écart, sinon on n’avance pas", ajoute-t-il encore. Une absence de cohérence de Bruxelles que, de son côté, la diplomatie moscovite a déjà qualifiée de "schizophrénie" ou encore de "kamasutra politique". 

En savoir plus: https://fr.sputniknews.com/20220112/pourparlers-russie-occident-ecart-avance-1054396289.html

4 La Russie n’est pas responsable de la crise énergétique en Europe,
 selon Moscou -

La crise énergétique en Europe et les prix élevés du gaz ne sont provoqués ni par le Kremlin, ni par Gazprom, selon le vice-Premier ministre russe Alexandre Novak. Le haut responsable russe se dit étonné par les déclarations accusatrices à ce sujet du directeur exécutif de l’Agence internationale de l'énergie.

La politique de Moscou et les activités économiques du groupe russe Gazprom sont loin d’être les causes principales de la flambée des prix du gaz en Europe et de la crise énergétique que vit le Vieux Continent, a déclaré ce 14 janvier à la chaîne Rossiya 1 le vice-Premier ministre russe Alexandre Novak.

"Ni la Russie, ni Gazprom n’en sont, bien entendu, responsables", a-t-il déclaré pour évoquer au moins deux raisons de l’actuelle pénurie de gaz en Europe.

Tout d’abord, en 2020, l’hiver particulièrement long a participé à l’amenuisement des réserves gazières, a expliqué M.Novak.

En outre, sur fond de reprise économique et de demande accrue dans les pays asiatiques, les États-Unis et le Qatar avaient redirigé une partie de leurs livraisons de GNL, destinées à l’Europe, vers l’Asie, a indiqué le vice-Premier ministre.

"J’ai été absolument étonné par la déclaration du chef d’une organisation aussi respectueuse que l’AIE, qui s’efforce de mettre sur le dos de la Russie les problèmes auxquels sont confrontés aujourd’hui les consommateurs européens", a lancé Alexandre Novak.

Le 12 janvier, devant les journalistes à Paris, le directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), Fatih Birol, a annoncé que la Russie était responsable des prix élevés du gaz en Europe.

Selon Fatih Birol, le groupe public russe Gazprom aurait pu augmenter ses livraisons de gaz à l'Europe d'un tiers par rapport aux niveaux actuels.

Les autorités russes avaient à plusieurs reprises déclaré que Gazprom respectait toutes ses obligations devant ses partenaires européens dans le cadre des contrats établis.


5 Quel bilan pour la diplomatie russe en 2021 ? Conférence de presse de
 Sergueï Lavrov

Alors que s'achèvent des négociations sur la sécurité entre la Russie et l'Occident, le ministre russe des Affaires étrangères évalue l'activité diplomatique de la Russie en 2021, lors d'une conférence de presse à Moscou ce 14 janvier. Mise à jour automatique Vendredi 14 janvier 15h15 CET A propos des conséquences de la livraison d'armes occidentales à Kiev, le ministre russe des Affaires étrangères a déclaré lors de sa conférence de presse de ce 14 janvier : «Nous comprenons que tout ce que fait l’Occident en termes de livraisons d’armes aux autorités [ukrainiennes actuelles] crée chez elles une tentation supplémentaire de recourir à la force pour résoudre les problèmes dans l’est de l’Ukraine. Et ceci est totalement inacceptable pour nous, pour des raisons compréhensibles.» «En passant, à propos des instructeurs, prétendument des instructeurs y travailleraient», a-t-il ajouté, avant de détailler : «L’Occident, quand nous attirons l’attention là-dessus, nous dit toujours que ce ne sont que des instructeurs, qu’ils ne participent pas aux hostilités. Je me souviens très bien d’une image à la télévision pendant la guerre en Géorgie en août 2008, lorsque des instructeurs en uniforme d’officiers de l’armée américaine – blancs, afro-américains – donnaient des instructions pratiques sur la manière de charger des armes antichars et autres. Je ne veux pas que cela se reproduise en Ukraine parce que cela reviendra à franchir toutes les lignes rouges possibles. Ce sera un affrontement direct entre les Russes citoyens de l’Ukraine et les militaires de l’OTAN.» 10h24 CET Pour la Russie «il est absolument inacceptable que l’OTAN se retrouve à nos frontières, en plus étant donné le cap mené par les responsables ukrainiens précédents et actuels, malheureusement. De plus, ce sont de véritables lignes rouges, et ils le savent», a souligné le chef de la diplomatie russe.

Sergueï Lavrov a ensuite désigné une autre ligne rouge pour Moscou : «Même si l’Ukraine reste hors de l’OTAN, il peut y avoir des accords bilatéraux avec les Américains, les Britanniques, d’autres pays occidentaux qui installent des sites militaires, des bases dans la mer d’Azov. Ceci n’est pas acceptable non plus parce que le déploiement sur le territoire de nos voisins, en particulier de l’Ukraine, d’armements offensifs qui représenteront une menace pour la Fédération de Russie, c’est encore une ligne rouge.» 

En savoir plus sur RT Francehttps://francais.rt.com/international/94698-bilan-diplomatie-russe-2021-conference-presse-lavrov





AMBASSADE DE LA FEDERATION DE RUSSIE EN REPUBLIQUE DU SENEGAL ET EN REPUBIQUE DE GAMBIE

 

BULLETIN PERIODIQUE DE LA PRESSE RUSSE

du 3 janviev 2022 au 9 janviev 2022


1 Ukraine: Les pourparlers russo-américains à Genève terminés. Quel bilan? - https://francais.rt.com/.

2 Kazakhstan: une «tentative de coup d'Etat» impliquant des combattants étrangers, selon le president - https://francais.rt.com/.

3 Troubles au Kazakhstan: le président Tokaïev dénonce l'«agression» de «bandes internationales» - https://francais.rt.com/.

4 Kazakhstan: Poutine met en garde contre les «révolutions de couleur» et défend l'action de l'OTSC - https://francais.rt.com/.

5 Dans l’ombre de Washington, Bruxelles veut un "dialogue séparé direct" avec Moscou - https://fr.sputniknews.com/.


1 Ukraine: Les pourparlers russo-américains à Genève terminés. Quel bilan?

Russes et Américains ont entamé des pourparlers à l'issue très incertaine. Ils ont abordé aussi bien le risque d'une invasion russe de l'Ukraine que l'architecture sécuritaire européenne qu'entend redessiner Moscou en faisant reculer l'OTAN. Les négociations russo-américaines sur la sécurité en Europe se sont terminées à Genève (Suisse). Après plus de 7 heures de pourparlers à huis clos, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov s'est exprimé devant les journalistes pour dresser le bilan de la rencontre avec la délégation américaine présidée par son homologue Wendy Sherman. Ainsi, le représentant russe a déclaré que La Russie avait répété aux Américains n'avoir «aucune intention d'attaquer l'Ukraine», cette hypothèse ayant été véhiculée par les Etats-Unis et dans les médias durant ces derniers mois en raison de déplacements des troupes russes le long de ses frontières occidentales. Il a toutefois prévenu que Washington ne devait pas sous-estimer le risque d'une confrontation.

Selon Sergueï Riabkov, les Etats-Unis prennent «très au sérieux» les demandes russes. Notamment la fin de l'élargissement de l'OTAN vers l'est de l'Europe. La Russie s'est montrée satisfaite du sérieux avec lequel les Américains avaient accueilli, lors de pourparlers le 10 janvier les demandes russes pour garantir sa sécurité face à l'Otan. Le négociateur russe Sergueï Riabkov a jugé après les discussions de Genève que la «situation n'était pas désespérée». Sans progrès sur le sujet de la non-expansion de l'OTAN et du non-déploiement de missiles près de la Fédération de Russie, les échanges avec les Etats-Unis sur d'autres aspects, tels que les garanties de sécurité, risquent d'être compromis, a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Ryabkov .«Nous avons clairement indiqué que sans progrès sur ces trois questions clés [l'élargissement de l'OTAN , le non-déploiement de missiles, le développement matériel des territoires des Etats qui ont rejoint l'OTAN] les discussions sur d'autres aspects, seront compromises», a-t-il déclaré à la suite des résultats des pourparlers russo-américains sur les garanties de sécurité. Toutefois la diplomate américaine Wendy Sherman a déclaré que Washington avait prévenu Moscou que la politique «portes ouvertes» de l'OTAN continuerait, rapporte l'AFP. «Nous sommes fermes, toutefois, dans notre opposition aux propositions de sécurité qui sont tout simplement irrecevables aux Etats-Unis. Nous n'autoriserons personne à fermer la politique de portes ouvertes de l'Otan», a-t-elle insisté.

La Russie n'a pas apporté de réponse à la demande américaine de désescalade à la frontière ukrainienne lors des pourparlers de lundi à Genève, a déclaré la vice-secrétaire d'Etat américaine. Elle a expliqué à des journalistes que Moscou pouvait engager cette désescalade en «renvoyant dans leurs casernes les soldats» amassés à la frontière ces dernières semaines. Priée de dire si son homologue russe Sergueï Riabkov avaient donné des gages en ce sens, elle a répondu : «Je ne pense pas que nous connaissions la réponse à cela». Pour sa part, le représentant de la délégation russe Sergueï Riabkov a appelé les Etats-Unis à «faire preuve d'une responsabilité maximale». «Il faut une percée, il faut qu'un vrai geste en direction de la Russie soit fait et ça doit venir de l'Otan», a-t-il martelé, assurant que «jamais au grand jamais» l'Ukraine ne doit rejoindre l'Alliance atlantique. Pour lui, les concessions à la Russie doivent être faites rapidement, Sergueï Riabkov martelant que le processus de négociations ne doit pas prendre «des mois et des années». 


Kazakhstan: une «tentative de coup d'Etat» impliquant des combattants étrangers, selon le president

Lors d'une réunion de l'OTSC, le président kazakh a dénoncé une «tentative de coup d'Etat» menée par des «combattants armés», dont certains venus de l'étranger. Il a assuré que «jamais» ses forces n'ouvriraient le feu sur des manifestants pacifiques. S'exprimant le 10 janvier lors d'une session extraordinaire de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), le président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev a dénoncé une «tentative de coup d'Etat» de la part de «combattants armés», parmi lesquels certains venaient de l'étranger.

Il a précisé que des forces «terroristes» composées d'«islamistes», de «criminels», de «casseurs» et de «petites frappes», avaient tenté de tirer parti de la mobilisation contre la hausse du prix du gaz pour tenter de renverser le pouvoir. «Des groupes de combattants armés qui attendaient leur moment sont entrés en action. Leur objectif principal est apparu clairement.
 Il s'agissait d'une tentative de coup d'Etat», a précisé le président kazakh. «Jamais nous n'avons utilisé ni n'utiliserons la force militaire contre des manifestants pacifiques», a encore ajouté Kassym-Jomart Tokaïev, ajoutant : «Nous avons réussi à reprendre le contrôle de la situation.»

Selon les chiffres du ministère de l'Intérieur kazakh, 26 «criminels armés» et 18 membres des forces de sécurité ont été tués depuis le début des émeutes. Certains agents ont été décapités. Des centaines de blessés sont à déplorer, dans les deux camps. Dans ce contexte, plus de 2 000 soldats de l'OTSC (organisation régionale regroupant, outre le Kazakhstan, la Russie, la Biélorussie, l'Arménie, le Kirghizstan et le Tadjikistan) ont été déployés dans le pays dans le cadre d'une mission de maintien de la paix à la demande du gouvernement kazakh. Kassym-Jomart Tokaïev a précisé que ces troupes se retireraient «bientôt», une fois leur mission remplie. 


3 Troubles au Kazakhstan : le président Tokaïev dénonce l'«agression»
 de «bandes internationales»

Le président kazakh a décrété l'état d'urgence et demandé l'aide de l'OTSC, après des émeutes qui ont vu la foule prendre d'assaut des bâtiments gouvernementaux. Le chef d'Etat a évoqué des «bandes terroristes» qui auraient été formées à l'étranger. «Ces bandes terroristes sont, en fait, des bandes internationales, elles ont suivi une formation approfondie à l'étranger, et leur attaque contre le Kazakhstan peut et doit être considérée comme un acte d'agression» : ce 5 janvier au soir, le président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev a pointé du doigt l'implication présumée d'éléments terroristes liés à l'étranger dans les troubles violents qui secouent le pays.

En outre, le chef d'Etat a dit s'être tourné vers «les chefs de l'OTSC» (Organisation du traité de sécurité collective, réunissant l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Russie et le Tadjikistan) afin de leur demander «d'aider le Kazakhstan à contrer cette menace terroriste» «Mon obligation constitutionnelle consiste à veiller au bien-être, à la sécurité et à la tranquillité de nos citoyens. Par conséquent, je considère qu'un appel à nos partenaires de l'Organisation du Traité de sécurité collective est tout à fait approprié et opportun», a-t-il fait valoir. Assauts des bâtiments gouvernementaux A l'origine des troubles dans le pays : un mouvement de colère qui a éclaté dans la ville de Janaozen le 2 janvier après une hausse des prix du gaz naturel liquéfié (GNL), puis s'est étendu à la grande ville régionale d'Aktau, sur les bords de la mer Caspienne, et enfin à Almaty, ancienne capitale. Le gouvernement a dans un premier temps tenté d'apaiser les tensions en concédant une réduction du prix du GNL, en vain. Dans la nuit du 4 au 5 janvier, plus de 200 personnes ont été arrêtées lors d'émeutes ; au cours de la journée suivante, des milliers de manifestants ont pris d'assaut, notamment, le siège de l'administration d'Almaty. D'après des journalistes de l'AFP, les forces de l'ordre ont tiré des grenades assourdissantes et des gaz lacrymogènes sur les manifestants, dont certains étaient armés de matraques et de boucliers pris aux forces de l'ordre, sans parvenir à les empêcher de pénétrer le bâtiment. En outre, le gouvernement a remis sa démission au président ce 5 janvier. D'après le ministère kazakh de l'Intérieur cité par des médias kazakhs, au moins huit membres des forces de l'ordre et militaires ont été tués dans les émeutes, et 317 ont été blessés «par la foule déchaînée».


4 Kazakhstan: Poutine met en garde contre les «révolutions de couleur» et défend l'action de l'OTSC

Lors d'une session extraordinaire de l'OTSC, le président russe a fait savoir que l'intervention de l'organisation au Kazakhstan était légitime en raison de la menace qui pesait sur le pays. Le président russe Vladimir Poutine s'est exprimé à propos de la situation au Kazakhstan, justifiant l'intervention de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), lors d'une session extraordinaire de celle-ci tenue le 10 janvier. Il a fait valoir que le Kazakhstan était menacé dans son intégrité d'Etat et qu'il était par conséquent nécessaire de réagir sans tarder.

Vladimir Poutine a ainsi affirmé que les forces russes envoyées au Kazakhstan dans le cadre d'une mission de maintien de la paix comprenant également des troupes biélorusses, arméniennes, kirghizes, et tadjiks, quitteraient le territoire après la fin de leur mission. «Une fois que le contingent aura rempli ses fonctions, il se retirera du territoire du Kazakhstan», a-t-il assuré. Le président russe a estimé que son voisin avait été victime «d'une agression du terrorisme international», affirmant que ces «bandes d'hommes armés», disposant «clairement d'une expérience de combat», avaient été formés dans des «centres à l'étranger». S'exprimant un peu plus tôt lors de cette réunion de l'organisation régionale, le dirigeant kazakh avait lui aussi dénoncé une «tentative de coup d'Etat» impliquant des combattants étrangers. «Nous ne laisserons pas déstabiliser la situation» au sein de l'OTSC, affirme Poutine Le président russe a par ailleurs mis en garde contre des tentatives de «révolutions de couleur» dans la région, formule désignant des soulèvements soutenus par l'Occident dans des pays ex-soviétiques. «Nous comprenons que les événements au Kazakhstan ne sont pas la première et sont loin d'être la dernière tentative d'ingérence extérieure dans les affaires intérieures de nos Etats», a poursuivi Vladimir Poutine, se disant «d'accord avec Alexandre Loukachenko», le président biélorusse qui participait également à cette réunion des pays de l'Organisation du traité de sécurité collective. «Et les mesures prises dans le cadre de l'OTSC ont clairement montré que nous ne laisserons pas déstabiliser la situation chez nous, nous ne permettrons pas que le scénario des révolutions dites de couleur se réalise», a-t-il prévenu. Sur demande du gouvernement du Kazakhstan, une force de maintien de la paix de l'OTSC comprenant plus de 2 000 hommes a été déployée. Faisant suite à une mobilisation contre la hausse des prix du gaz démarrée début janvier, de violentes émeutes ont éclaté dans le pays. Selon les chiffres du ministère de l'Intérieur kazakh, 26 «criminels armés» et 18 membres des forces de sécurité ont été tués depuis le début des émeutes. Certains agents ont été décapités. Des centaines de blessés sont à déplorer, dans les deux camps. 


5 Dans l’ombre de Washington, Bruxelles veut
 un "dialogue séparé direct" avec Moscou

Josep Borrell a écrit aux ministres des Affaires étrangères de l'UE pour leur demander de s’organiser en marge des négociations entre Washington et Moscou, selon le New York Times. Une initiative du chef de la diplomatie européenne plutôt mal accueillie.

Alors que des pourparlers entre la Russie et les États-Unis se sont déroulés ce 10 janvier à Genève, l’UE aimerait bien faire entendre sa voix. Selon le New York Times, Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne, a même envoyé un courrier en ce sens aux ministres des Affaires étrangères des Vingt-Sept.

Dans cette lettre, le haut responsable plaiderait pour "engager un dialogue direct et discret" avec Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie russe, notamment sur les garanties de sécurité demandées par Moscou. "Nous devons être à la table", souligne Josep Borrell dans sa missive, invitant Bruxelles à initier des propositions de sécurité européenne distinctes, affirme le New York Times.

Le diplomate promet néanmoins une "cohérence et une coordination totales avec l'Otan", dont l’élargissement vers l’Est et potentiellement vers l’Ukraine- inquiète Moscou. Josep Borrell glisse cependant que l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), qui compte 57 membres, pourrait devenir le futur interlocuteur lors de pourparlers, à la place de l'Otan.

Ce courrier de Josep Borrell semble par contre avoir reçu un accueil assez froid dans les chancelleries des 27, note le New York Times. Bruxelles entend en effet prendre l’initiative à un moment où l’incertitude politique règne en Europe, à quatre mois de la présidentielle française et après l’élection d’un nouveau chancelier allemand dont la ligne diplomatique reste à cerner.

Des sanctions contre-productives?

Plusieurs États membres paraissent également inquiets de voir de nouvelles sanctions contre Moscou se retourner contre eux, rapportait récemment Bloomberg. La crainte d’une hausse du prix du gaz russe, après un début d’hiver compliqué en matière énergétique, semble en particulier refroidir certains pays.

En dépit de ces hésitations européennes, les pourparlers russo-américains ont bel et bien eu lieu à Genève, ces 9 et 10 janvier. Les négociations seraient a priori pour l’heure au point mort concernant un élargissement de l’Otan à l’Est, a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères Sergueï Riabkov, qui mène la délégation russe. Pire encore: l’Alliance atlantique a réaffirmé sa volonté de voir la Géorgie intégrer son organisation, en marge du sommet.

Moscou a cependant déclaré que les pourparlers n’étaient pas dans une impasse et que plusieurs problèmes avaient été mis pour la première fois sur la table. Une nouvelle rencontre Russie-USA sur les garanties de sécurité pourrait d’ailleurs avoir lieu.

Après les négociations entre Washington et Moscou, une réunion du Conseil Otan-Russie devrait également se tenir le 12 janvier.

Fin 2021, la Russie avait élaboré plusieurs traités en vue de demander des "garanties de sécurité" à Washington et à l’Otan. Moscou s’inquiétait surtout du basculement des ex-républiques soviétiques dans l’Alliance atlantique et de l’installation de missiles de moyenne et courte portées dans des zones sensibles.


 

AMBASSADE DE LA FEDERATION DE RUSSIE EN REPUBLIQUE

DU SENEGAL ET EN REPUBLIQUE DE GAMBIE

BULLETIN PERIODIQUE DE LA PRESSE RUSSE

du 18 octobre au 25 octobre 2021


1 Sécurité européenne: «L'OTAN n'est pas prête au dialogue sur un pied d'égalité», selon Moscou (https://www.rt.com/).

2 Les flottes russe et chinoise ont effectué une patrouille conjointe dans le Pacifique occidental (https://www.rt.com/).

3 Les Taliban prêts à collaborer avec la Russie, l'Iran et la Chine pour stabiliser l'Afghanistan (https://www.rt.com/).

4 Aide humanitaire: la Russie appelle à une mobilisation internationale pour l'Afghanistan (https://www.rt.com/).

5 «Limite du crime contre l’humanité»: Poutine s'oppose à ce qu'un enfant puisse choisir son sexe (https://www.rt.com/).

6 Pour Poutine, la «cancel culture» transforme la lutte antiraciste en «racisme inversé» (https://www.rt.com/).


1 Sécurité européenne: «L'OTAN n'est pas prête au dialogue
   sur un pied d'égalité», selon Moscou

En réponse à son homologue allemande qui plaide pour le déploiement d'armes nucléaires face à la «menace russe» en mer Baltique et en mer Noire, Sergueï Choïgou a fustigé le refus de l'OTAN de s'engager dans un dialogue pour la sécurité européenne. Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a accusé l'OTAN de refuser de discuter équitablement de la sécurité européenne avec Moscou, comme l'a rapporté l'agence de presse Interfax le 23 octobre. «C’est l’OTAN qui n’est pas prête pour un dialogue sur un pied d’égalité à ce sujet», a déploré le ministre russe. «Dans le contexte des appels à la dissuasion militaire de la Russie, les forces de l’OTAN se rapprochent de nos frontières», a pour sa part accusé Sergueï Choïgou.

Le ministre russe de la Défense répondait ainsi à son homologue allemande Annegret Kramp-Karrenbauer qui avait notamment plaidé cette semaine à la radio Deutschlandfunk pour le déploiement d'armes nucléaires au-dessus de la Lettonie, de la Lituanie et de l'Estonie pour dissuader la Russie dans les régions de la mer Baltique et de la mer Noire et ainsi protéger les pays de l'Alliance atlantique de la «menace russe». «Nous devons dire très clairement à la Russie que nous sommes prêts à utiliser de telles mesures également, afin que cela ait un effet dissuasif rapide. Cela est adapté au comportement actuel de la Russie», avait-elle insisté. «La ministre allemande de la Défense devrait [pourtant] bien savoir comment cela s'est terminé par le passé pour l’Allemagne et l’Europe», a rétorqué Sergueï Choïgou dans une référence apparente à la Seconde Guerre mondiale. «De plus, le plan de l’OTAN sur la "dissuasion" en Afghanistan s’est soldé par la catastrophe à laquelle le monde entier fait face aujourd’hui», a souligné le ministre russe en allusion au retrait chaotique opéré par les pays de l'organisation fin août et la prise de pouvoir des Taliban à Kaboul. Si l'OTAN réfute toute volonté de menacer militairement la Russie, de nombreux incidents impliquant des avions de pays membres de l'Alliance ont été enregistrés. Le 19 octobre, deux chasseurs Sukhoï-30 de l'aviation russe sont intervenus après avoir détecté une menace à proximité de la frontière russe au-dessus de la mer Noire. Comme le rapporte le ministère russe de la Défense dans un communiqué, les deux avions russes «ont identifié les cibles aériennes comme étant deux bombardiers stratégiques supersoniques B-1B de l’US Air force, accompagnés par deux ravitailleurs KC-135». Le 8 juillet dernier, le ministère russe de la Défense a rapporté qu'un chasseur russe Su-27 avait escorté un avion de reconnaissance Atlantique 2 de l’armée française au-dessus de la mer Baltique. Selon Moscou, l'appareil s'approchait de la frontière russe.

 
 2 Les flottes russe et chinoise ont effectué une patrouille conjointe
   dans le Pacifique occidental

D'après une information rapportée par l'agence de presse russe TASS, le ministère de la Défense russe a annoncé que «des vaisseaux de guerre de la marine russe et des forces navales de la République populaire de Chine ont effectué leur première patrouille conjointe dans la région du Pacifique occidental du 17 au 23 octobre 2021». La patrouille maritime conjointe entre Russes et Chinois est la première du genre. Le groupe de navires — composé de dix vaisseaux russes et cinq navires chinois — a «réalisé des manœuvres tactiques conjointes et effectué une série d’exercices d’entraînement». «Au total, les navires ont parcouru plus de 1 700 milles marins durant l'exercice qui s'est déroulé au large du détroit de Tsugaru», précise le communiqué.

Cette patrouille conjointe fait suite à un exercice maritime russo-chinois, «Interaction maritime-2021», qui s’était déroulé du 14 au 16 octobre dans la mer du Japon. Tension croissante dans la zone pacifique Cette coopération s'inscrit dans un accord plus global entre les deux pays. Celui-ci comprend notamment des chapitres sur les infrastructures, l'énergie ou encore les transferts de technologie. Ces manœuvres s'inscrivent dans un contexte de montée des tensions dans la région pacifique en corollaire à la signature du pacte de sécurité AUKUS. Pour rappel, l'Australie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis ont annoncé le 15 septembre un nouveau pacte de sécurité stratégique régionale baptisé AUKUS. S'il ne vise pas officiellement Pékin, ses ambitions ont pour but de contenir l'influence chinoise dans la région indo-pacifique, ainsi que l'ont rapporté de nombreux médias des trois pays concernés. Des diplomates chinois s'étaient joints à leurs homologues russes pour exprimer leur inquiétude quant au fait que le développement de sous-marins à propulsion nucléaire par l’Australie porterait atteinte au traité de non-prolifération nucléaire, et «accélérerait une course à l’armement» dans la région. La portée accrue des futurs sous-marins australiens pourrait les amener à opérer dans le Pacifique ouest et nord-ouest, des zones où la marine militaire russe est régulièrement présente. 

3 Les Taliban prêts à collaborer avec la Russie, l'Iran et la Chine
   pour stabiliser l'Afghanistan

Après une réunion qui a rassemblé près de dix pays à Moscou sur la situation en Afghanistan, les Taliban ont accepté le soutien, entre autres, de la Russie, de la Chine et de l'Iran afin de «contribuer à la stabilité régionale». Taliban, Russes, Chinois et Iraniens se sont accordés ce 20 octobre pour renforcer leur collaboration sécuritaire en Afghanistan, où l'activité de groupes terroristes et le risque d'une crise humanitaire font craindre une déstabilisation de toute la région. Une délégation des Taliban s'est rendue à Moscou pour les premiers pourparlers internationaux en Russie depuis leur arrivée au pouvoir en août. Une réunion qui témoigne de leur intégration accrue dans le jeu diplomatique.

Outre l'Afghanistan, ces négociations ont impliqué dix pays, à savoir la Russie, la Chine, l'Iran, le Pakistan, l'Inde et les pays d'Asie centrale, mais pas les Etats-Unis – qui avaient dit ne pas pouvoir contribuer à ces pourparlers pour des raisons logistiques. Dans une déclaration commune, les participants ont souligné ce 20 octobre leur volonté de coopérer en matière de sécurité pour «contribuer à la stabilité régionale», le régime de Kaboul étant confronté à «l’activité d'organisations terroristes».  Tout engagement ultérieur avec l'Afghanistan requiert de prendre en compte une nouvelle réalité, l'arrivée au pouvoir des Taliban «Tout engagement ultérieur avec l'Afghanistan requiert de prendre en compte une nouvelle réalité, l'arrivée au pouvoir des Taliban», ont-ils écrit dans cette déclaration commune. L'Afghanistan, exsangue après des décennies de guerre, est confronté à la double menace d'une grave crise humanitaire et sécuritaire en raison de l'activité de groupes djihadistes, en particulier aux attentats sanglants de la branche locale de Daesh, l'Etat islamique - Khorasan (EI-K). Les dix pays ayant participé aux négociations de Moscou avec les Taliban ont également exhorté ces derniers à mettre en place des «politiques modérées», tant au plan intérieur qu'extérieur, selon leur déclaration commune. L'Afghanistan proche de la crise humanitaire Ils ont enjoint aux nouvelles autorités de Kaboul d'adopter des «politiques amicales à l'égard des voisins de l'Afghanistan, à atteindre les objectifs communs d'une paix durable, de la sécurité et d'une prospérité sur le long terme». Les dix pays ont également appelé les Taliban à «respecter les droits des groupes ethniques, des femmes et des enfants».  Enfin, ils ont demandé à l'ONU d'organiser «une conférence internationale des donateurs» pour éviter une grave crise humanitaire. D'après leur déclaration commune, le «fardeau» de la reconstruction économique et du développement de l'Afghanistan doit être porté par «les acteurs [du conflit] qui étaient dans le pays ces 20 dernières années», une allusion claire aux forces occidentales, en particulier américaines. Les Taliban, soumis à des sanctions internationales, n'ont pas les fonds pour faire tourner les banques et verser les salaires. Washington a notamment gelé les réserves de la banque centrale afghane. S'exprimant au Sénat, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a quant à lui reconnu ce 20 octobre que le manque de liquidités en Afghanistan pourrait entraîner un effondrement de l'Etat.

Moscou insiste sur la création d'un gouvernement «inclusif»  et le respect des droits de l'Homme Dans un communiqué distinct, la diplomatie russe a réitéré son appel à un gouvernement «inclusif» en Afghanistan, impliquant d'autres tendances politiques dans les structures de pouvoir. Au début des discussions, le chef de la délégation afghane, le vice-Premier ministre Abdul Salam Hanafi, avait cependant jugé que son gouvernement était «déjà inclusif».

L'émissaire du Kremlin pour l'Afghanistan, Zamir Kaboulov, a de son côté estimé que les Taliban devaient tenir leurs promesses en matière de respect des droits de l'Homme pour obtenir une reconnaissance de la communauté internationale. Pour sa part, Abdul Salam Hanafi a appelé la communauté internationale à reconnaître le pouvoir taliban, arguant que «l'isolement de l'Afghanistan n'est dans l'intérêt d'aucune partie». Ce 20 octobre, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a relevé que «de nombreux groupes terroristes, en premier lieu Daesh et Al-Qaïda, cherchaient à profiter» de l'instabilité dans ce pays. Selon lui, il existe un «risque réel» que des «activités terroristes» et le trafic de drogue «débordent» sur les pays voisins, notamment les ex-républiques soviétiques d'Asie centrale, où Moscou conserve une forte influence. «Nous reconnaissons les efforts entrepris pour stabiliser la situation politico-militaire», a souligné Sergueï Lavrov. Moscou a d'ailleurs multiplié les manœuvres militaires à la frontière afghane avec ses alliés régionaux, renforçant aussi sa base au Tadjikistan. La Chine a aussi organisé des exercices dans la région. Russes, Turcs, Iraniens, Européens, pays d'Asie centrale ont aussi à cœur d'éviter une crise des réfugiés. Sergueï Lavrov a à cet égard affirmé que des djihadistes pourraient «se cacher dans des flux migratoires».

4 Aide humanitaire: la Russie appelle à une mobilisation internationale
   pour l'Afghanistan

Le chef de la diplomatie russe a relevé les efforts des Taliban pour stabiliser l'Afghanistan, tout en soulignant les obstacles qu'il reste à surmonter. Pour Moscou, la communauté internationale doit se mobiliser pour prévenir une crise humanitaire. Si la Russie ne reconnaît pas officiellement le gouvernement formé par les Talibans en Afghanistan, le temps est venue selon elle pour la reprise d'une aide humanitaire internationale à destination de ce pays.

S'exprimant en ouverture de pourparlers internationaux ce 20 octobre, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré que Moscou prenait note des efforts de la nouvelle administration afghane pour stabiliser la situation militaro-politique et pour «ajuster les actions de l’appareil de l’Etat». Le chef de la diplomatie a néanmoins souligné que «de nombreux groupes terroristes, en premier lieu Daesh et Al-Qaïda cherch[aient] à profiter» de l'instabilité héritée du départ précipité cet été des forces militaires américaines et de la prise de pouvoir par les Taliban. Or, selon Sergueï Lavrov, il existe «un réel risque» que ces activités terroristes ainsi que le trafic de drogue débordent sur le territoire des pays voisins. Dans ce contexte, la Russie, par la voix de son chef de la diplomatie, s'est dite convaincue que le moment était venu pour la communauté internationale «de se mobiliser pour fournir une aide humanitaire financière et économique» et pour «empêcher une crise humanitaire et des exodes migratoires». Crise humanitaire en vue Ces propos ont été tenus dans le cadre de discussions diplomatiques à Moscou avec les nouveaux maîtres de l'Afghanistan, auxquelles participent également une dizaine de pays dont la Chine, le Pakistan et l'Iran. Ces discussions portent sur la situation politique et militaire du pays et sur les efforts pour prévenir une crise humanitaire. Selon l'AFP, le pays reste économiquement paralysé en raison du gel, depuis le retour des Taliban au pouvoir, de tous les avoirs du pays et des aides internationales qui maintenaient le pays sous perfusion. Un tiers de la population afghane serait menacée de famine, selon les Nations unies. Sur le plan sécuritaire, la branche locale de Daesh, l'Etat islamique-Khorasan (EI-K), a revendiqué une série d'attentats destinés à déstabiliser «l'émirat» proclamé par les Taliban.  Enfin, sur le plan politique, le gouvernement formé début septembre par les Taliban n'est reconnu par aucun Etat à ce jour. De grandes puissances parmi lesquelles la Russie et les Etats-Unis – qui ont dit ne pas pouvoir participer aux pourparlers qui ont lieu à Moscou – plaident pour la formation d'un gouvernement ouvert aux différents pans de la société afghane et attendent des efforts du groupe islamiste en ce sens.
 

5 «Limite du crime contre l’humanité»: Poutine s'oppose à ce qu'un enfant 
 
puisse choisir son sexe

Le président de la Russie a critiqué de façon virulente le fait que des enfants puissent choisir, dès le plus jeune âge, leur sexe. «Ceci est déjà à la limite du crime contre l’humanité», a-t-il estimé. Vladimir Poutine a vertement fustigé le 21 octobre le fait de laisser aux enfants la possibilité de choisir leur sexe dès leur plus jeune âge. Ceci est déjà à la limite du crime contre l’humanité et tout ça au nom et sous la bannière du progrès Le chef d'Etat russe s'exprimait ici sur une large palette de sujets sociétaux dans le cadre d'une intervention à la 18e édition du Club international de discussion Valdaï. 

Le président russe a affirmé s'opposer à ce que des enfants puissent prendre une telle décision en affranchissant ainsi leurs parents de certaines de leurs responsabilités. «Ceci est déjà à la limite du crime contre l’humanité et tout ça au nom et sous la bannière du progrès», a-t-il déclaré concernant le fait de «suggérer à un garçon qu'il peut facilement devenir une fille et inversement». Le président russe a pour sa part défendu son attache à «un conservatisme sain» mettant en garde contre «la multiplication des risques et des dangers» en la matière. Vladimir Poutine a affirmé qu'il tenait une telle position depuis un certain temps : «J’ai déjà dit une fois qu[e] nous serions guidés par l’idéologie du conservatisme sain. C’était il y a quelques années, à l’époque où les passions sur l’arène internationale n’avaient pas encore atteint le paroxysme actuel, même si, évidemment, on peut dire que l’orage approchait déjà. Maintenant alors que le monde fait face à une fracture structurelle, l’importance d’un conservatisme sain en tant que fondement du cap politique est devenue encore plus importante», a-t-il en effet déclaré. 

6 Pour Poutine, la «cancel culture» transforme la lutte antiraciste
   en «racisme inversé»

Le président russe s'est exprimé sur la «cancel culture» dont le terme controversé désigne une idéologie née outre-Atlantique qu'on pourrait traduire par «culture de l'effacement». Il a critiqué l'évolution des luttes contre le racisme en Occident. Lors de son intervention du 21 octobre à la 18e édition du Club international de discussion Valdaï, le président russe Vladimir Poutine a abordé le volet sociétal à travers l'évolution des luttes contre le racisme. «La lutte contre les manifestations de racisme est nécessaire et noble, mais avec la nouvelle cancel culture, elle se transforme en discrimination à rebours, c’est-à-dire en racisme inversé», a notamment déclaré le chef d'Etat, avant de mettre en garde contre «l'accentuation obsessionnelle du thème du racisme», phénomène qu'il a estimé être à l'origine de divisions. Vladimir Poutine a par ailleurs fait référence à Martin Luther King, qui rêvait de voir une nation où ses enfants ne seraient «pas jugés selon la couleur de leur peau, mais selon leur caractère». «Le rêve des véritables militants des droits civiques était justement d’effacer les différences, de ne pas diviser les gens selon la couleur de peau», a commenté le président russe durant son intervention, ajoutant : «Chez nous, en Russie, la majorité absolue de nos citoyens ne se soucient pas de la couleur de la peau d’une personne, et que ce soit une femme ou un homme, peu importe. Chacun de nous est un être humain, c’est cela qui compte.» Poutine : «Ceux qui se risquent à dire que les hommes et les femmes existent toujours et que c’est un fait biologique sont presque ostracisés» «Dans un certain nombre de pays occidentaux, le débat sur les droits des hommes et des femmes s’est transformé en une parfaite fantasmagorie», a en outre considéré Vladimir Poutine qui faisait ici référence à de récents débats sociétaux tels que celui sur le recours aux appellations «parent un» et «parent deux» pour remplacer le terme «père» et «mère» sur les actes d'état civil, un sujet sur lequel avait déjà ironisé le chef d'Etat russe en novembre 2019.

«Ceux qui se risquent à dire que les hommes et les femmes existent toujours et que c’est un fait biologique sont presque ostracisés. "Parent numéro un" et "parent numéro deux", "parent qui a donné naissance" au lieu de "maman", l’interdiction d’utiliser l’expression "lait maternel" et son remplacement par "lait humain" – afin que les personnes incertaines de leur propre identité sexuelle ne soient pas contrariées», a-t-il donné en exemple le 21 octobre. Les prises de position partagées par Vladimir Poutine ne sont pas sans rappeler les propos tenus plus tôt en 2021 par le ministre russe des Affaires étrangères, Sergeï Lavrov. A l'occasion d'un entretien accordé à la chaîne Pervy Kanal, le haut diplomate avait notamment considéré qu'aux Etats-Unis, le «politiquement correct» était parfois «poussé jusqu'à l'absurde» Créé en 2004, le Club de discussion Valdaï réunit chaque année des chercheurs et personnalités politiques russes, ainsi que des experts internationaux issus du monde académique, de la politique et des médias. Son objectif est notamment d'échanger sur le développement de la Russie et son rôle dans le monde.